jeudi 31 janvier 2008
Le top 50 de ma bibliothèque
On en parle régulièrement, avec Laurent, des BD à emmener sur une île déserte... Les bibliothèques idéales de BAM ou BANG ! m'ont donné cette idée... J'ai mis ce que je préfère. Parfois une seule BD d'un auteur dont j'aime quasiment tout, comme Baru, Bravo, ou Andréas. Certains jeunes auteurs ont été oubliés, comme Jouvray (dont les derniers Lincoln sont très décevants), ou Boulet (dont j'attend l'oeuvre). Et il manque sans doute les compagnons du crépuscule, un Corto Maltese, un Berthet et un Bernet, Juillard ou Lax... mais c'est le jeu. Il manque quand même sacrément Un homme est mort !
Coté scénaristes, il y a Lauzier, Fred, Makyo, Lob et Veyron, qu'on ne retrouve pas en tant que dessinateurs, mais c'est comme ça ! et c'est déjà ça.
Avec ces 50 BD là, j'ai ce qu'il me faut.
Ah oui. Se posait le problème des Tintin. Mettre au moins le Tibet ? Et je me suis dis, en pensant aussi à Alix et Lefranc, et à Luc Orient, que ces BD sont hors du temps, à l'écart de toute critique et justification. Ce sont mes BD de mon enfance, le déclic de ma passion. Suivi par les Giusepe Bergman de Manara, vers 20 ans, et par la naissance de Delcourt (hé oui !) avec Plessix. Et c'est ainsi que tout à démarré...
Coté scénaristes, il y a Lauzier, Fred, Makyo, Lob et Veyron, qu'on ne retrouve pas en tant que dessinateurs, mais c'est comme ça ! et c'est déjà ça.
Avec ces 50 BD là, j'ai ce qu'il me faut.
Ah oui. Se posait le problème des Tintin. Mettre au moins le Tibet ? Et je me suis dis, en pensant aussi à Alix et Lefranc, et à Luc Orient, que ces BD sont hors du temps, à l'écart de toute critique et justification. Ce sont mes BD de mon enfance, le déclic de ma passion. Suivi par les Giusepe Bergman de Manara, vers 20 ans, et par la naissance de Delcourt (hé oui !) avec Plessix. Et c'est ainsi que tout à démarré...
Et donc, c'est Dargaud qui gagne avec 8 titres. Casterman et Glénat sont à 6 titres chacun, mais si on rajoute Vents d'ouest (collection intégra) à Glénat, ce sont eux qui gagne avec 10 titres ! Arrivent ensuite Delcourt (5) et Dupuis (4). Ca fait un peu mainstream tout ça, mais y a quand même 2 titres de l'Association (dont 1 pourrait être Fluide glacial) et 2 Cornélius (dont 1 pourrait être à l'Assoce et l'autre chez Fluide)... Et il y a aussi Gallimard, Les requins marteaux, Futuropolis avant et après, Le seuil, La pastèque...
Je m'en doutais un peu, que Dargaud serait en haut, parce que sur les 1900 BD que j'ai, j'ai d'abord du Dargaud (16%) et puis du Dupuis (15%). Après, du Casterman (10%) du Delcourt (9%) du Lombard (8%) et du Glénat (7%). Bien sûr la dedans, il y a quelques grosses daubes, qu'on m'a offertes, mais malheureusement surtout que je me suis offertes ! Tiens, faudra que je fasse mon flop 50 un de ces jours.
Je m'en doutais un peu, que Dargaud serait en haut, parce que sur les 1900 BD que j'ai, j'ai d'abord du Dargaud (16%) et puis du Dupuis (15%). Après, du Casterman (10%) du Delcourt (9%) du Lombard (8%) et du Glénat (7%). Bien sûr la dedans, il y a quelques grosses daubes, qu'on m'a offertes, mais malheureusement surtout que je me suis offertes ! Tiens, faudra que je fasse mon flop 50 un de ces jours.
mercredi 30 janvier 2008
Lectures de janvier -fin
Tanxxx est une dessinatrice bordelaise, assez peu distribuée, et petitement éditée. Là où petit éditeur ne veut pas forcément dire éditeur naze.
D'après Pierre de Bédélire, elle prépare un bouquin d'illustrations, sur son blog, y a un truc pas loin d'être fini...
C'est drôle, c'est bien fichu. Elle nous (me) plonge dans un univers de rock-garage, avec des groupes aux noms inconnus... Genre punk avec piercing sur la langue, tatouages partout, et bouts de doigts en moins (jusqu'où iront leurs automutilations). Bon, c'est un peu court. Au boulot Tank girl !!! Fait nous un bouquin qui tienne sur la durée.
D'après Pierre de Bédélire, elle prépare un bouquin d'illustrations, sur son blog, y a un truc pas loin d'être fini...
C'est drôle, c'est bien fichu. Elle nous (me) plonge dans un univers de rock-garage, avec des groupes aux noms inconnus... Genre punk avec piercing sur la langue, tatouages partout, et bouts de doigts en moins (jusqu'où iront leurs automutilations). Bon, c'est un peu court. Au boulot Tank girl !!! Fait nous un bouquin qui tienne sur la durée.
J'ai acheté Paris-strass, pasqu'il était bien soldé. A sa sortie, je l'avais évité. Finalement, c'est assez drôle, un peu lourd parcequ'on est chez Fluide. Mais Yoann a un très trait sympa.
Lewis se ballade entre ses pages, avec son maudit Ukulélé ! Il me semble qu'on voit aussi Titeuf, et peut-être Yoann lui-même, comme à la fin de son Spirou.
Lewis se ballade entre ses pages, avec son maudit Ukulélé ! Il me semble qu'on voit aussi Titeuf, et peut-être Yoann lui-même, comme à la fin de son Spirou.
Angoulême - dernier jour
Je n'ai jamais vu autant de personnes avec des jambes pétées. A tous les coins de rue. Et cette année, il y a des handicapés mentaux dans toutes les bulles. Et il y a ce drôle de flic, qui doit avoir 90 ans, qui inspecte ses souliers... Vraiment très étrange.
mardi 29 janvier 2008
Angoulême - deuxième jour
Cabana Café, 9h30, enregistrement d'une émission de France inter. C'est sur tous les programmes, dans les journaux. Sauf qu'arrivés à 9h30, on assiste à la fin de l'émission ! Les invités étaient
le boss de Cornélius et Cestac, instigatrice des premières éditions "indépendantes" Futuropolis. Je trouve ce mot complètement déplacé. Je persiste à dire que Jacques Glénat faisait de
l'édition indépendante il y a déjà plus de 30 ans. Et qu'à l'assoce, les publications sont très dépendantes de l'humeur de Menu. Mais bon. Premier raté de la journée.
A 11h00, on se paye une émission de France inter quand même, on applaudit quand on nous dit d'applaudir. Ca repose. Didier Porte fait un sketch sur le petit monde politico angoumois, on pige
rien. Giraud est là, expliquant son Apache et son XIII. Sattouf est le petit jeune de service, déjà consacré génie, alors que quand même, faut pas déconner !! Mouchard est là
encore, charié pour son look, alors qu'on avait dit pas les vêtements. Il remet tranquillement Giraud à sa place : tout en haut. Fersen chante St Jean du doigt, j'adore sa voix !! Moi,
je tenais vraiment à aller voir Léturgie et Conrad au CNBDI, alors on met les bouts vers 11h45. Tant pis pour les 2 autres chansons du Monsieur.
Conrad et Léturgie
Le thème est le détournement d'héritage. Conrad qu'a détourné Bob Morane ? Léturgie qu'a plagié Conrad ? On a raté le début (mais où es-tu passée, navette gratuite de mon coeur ?), alors on n'a pas pigé la problématique.
Déjà moi, Bob Marone, je suis complètement passé à coté. Pas vu, pas entendu. Yann et Conrad ont beaucoup lu les romans de Vernes. Lors de sa crise d'ado, Simon s'abonne à tintin (Jean est critique BD, et plutôt tourné vers Spirou). Il y découvre Bob Morane, dessinée par Coria (moi un peu plus tôt par Vance). Conrad arrête la série parodique, parce qu'à la longue, la blague de potache est un peu pauvre, et tourne vite en rond. Vernes, qui était un chaud lapin (hétéro) a été un peu gêné de voir ses héros Bob et Bill coucher ensemble. Mais Conrad a parodié non seulement Bob et Bill, mais tous ces couples de héros, dont l'homosexualité est sous-jacente (Spirou et Fantasio, Blake et Mortimer) ou carrément jacente (Alix et Enak, Lefranc et Jean-Jean).
Conrad et Léturgie
Le thème est le détournement d'héritage. Conrad qu'a détourné Bob Morane ? Léturgie qu'a plagié Conrad ? On a raté le début (mais où es-tu passée, navette gratuite de mon coeur ?), alors on n'a pas pigé la problématique.
Déjà moi, Bob Marone, je suis complètement passé à coté. Pas vu, pas entendu. Yann et Conrad ont beaucoup lu les romans de Vernes. Lors de sa crise d'ado, Simon s'abonne à tintin (Jean est critique BD, et plutôt tourné vers Spirou). Il y découvre Bob Morane, dessinée par Coria (moi un peu plus tôt par Vance). Conrad arrête la série parodique, parce qu'à la longue, la blague de potache est un peu pauvre, et tourne vite en rond. Vernes, qui était un chaud lapin (hétéro) a été un peu gêné de voir ses héros Bob et Bill coucher ensemble. Mais Conrad a parodié non seulement Bob et Bill, mais tous ces couples de héros, dont l'homosexualité est sous-jacente (Spirou et Fantasio, Blake et Mortimer) ou carrément jacente (Alix et Enak, Lefranc et Jean-Jean).
lundi 28 janvier 2008
Angoulême - jour J
Angoulême #35.
Mon Angoulême 10 environ.
Arrivée de Bordeaux, jeudi, un peu avant 9h. Laurent arrive de Paris à 9h30, mais son train est annoncé avec 30 mn de retard, il en rattrapera 20. Fait frisquet ce matin. Les années passées, on louait un gîte, assez éloigné d'Angoulême, de 20 à 40 km. En pleine campagne, on profitait de la cheminée, et les ceuces qui nous accompagnaient, pas forcément fans de BD, y trouvaient leur compte. Depuis l'année dernière, on fait du zéro-voiture, en logeant chez l'habitant, et cette année de manière très autonome, dans un petit appart, à 70 € la nuit, en plein centre de la ville des bulles. On dépose nos sacs, et vers 11 h, on arrive face à la mairie, où des panneaux à pieds de schtroumpfs racontent l'aventure de Peyo et de ses studios. Les bulles ont changé de place, et je ne m'y suis pas fait. Tout au long du séjour, je me suis planté complètement !
Mon Angoulême 10 environ.
Arrivée de Bordeaux, jeudi, un peu avant 9h. Laurent arrive de Paris à 9h30, mais son train est annoncé avec 30 mn de retard, il en rattrapera 20. Fait frisquet ce matin. Les années passées, on louait un gîte, assez éloigné d'Angoulême, de 20 à 40 km. En pleine campagne, on profitait de la cheminée, et les ceuces qui nous accompagnaient, pas forcément fans de BD, y trouvaient leur compte. Depuis l'année dernière, on fait du zéro-voiture, en logeant chez l'habitant, et cette année de manière très autonome, dans un petit appart, à 70 € la nuit, en plein centre de la ville des bulles. On dépose nos sacs, et vers 11 h, on arrive face à la mairie, où des panneaux à pieds de schtroumpfs racontent l'aventure de Peyo et de ses studios. Les bulles ont changé de place, et je ne m'y suis pas fait. Tout au long du séjour, je me suis planté complètement !
A 11h40, j'ai fait cette photo, dans la bulle des halles, dédiée à la para-BD. Je fonce à la rencontre de Cédric, le belge de Forbidden zone, à qui j'ai commandé des ouvrages d'Alec Séverin
(j'y reviendrai).
La visite de l'expo de Lax (La+x = la croix = Lacroix !) est vite expédiée à l'hotel de ville, et le machin de manga superbement ignoré.
Blutch par Blutch
En début d'après-midi, on écoute Blutch, dans la bulle New-York (anciennement "espace para-BD", et cette année devenue "espace éditeurs", en fait, plutôt : petits-éditeurs). Blutch en a assez vite marre de parler de sa future BD, qui n'est pas une BD, est exaspéré de parler de lui. Il en a marre de la BD. Il fait ses dessins pour lui, de manière très égoïste. Pour retrouver, comme Guibert, ses émotions d'enfant, dessinant sur les marges de ses cahiers. La BD est une écriture, ça n'est pas du dessin. Et lui, apparemment, n'aime pas écrire, mais adore dessiner. Son nouvel ouvrage, dispo en avant première au festival, est une succession d'images. Avec une mauvaise fois digne de Menu, il dit que ces images racontent une histoire. Mais Blutch se fout de nous, n'en n'a rien à faire de nous. Je suis allé à sa rencontre lors d'une séance de dédicace, il y a quelques années. Mais il met tellement de distance avec ses lecteurs, que toute discution est impossible. C'est un mur, ou plutôt, le lecteur est un mur. Ce fut un très mauvais souvenir (m'enfin, je ne l'avais pas obligé à venir à ce festival !).
L'idée de La beauté vient de son expérience sur le film Peur(s) du noir. Travailler sur un film (à paraitre prochainement dans toutes les salles), c'est forcément faire des concessions, c'est forcément déléguer. Il voulait faire une comédie musicale, mais les difficultés techniques et financières l'en ont empéché. Ca a créé des frustrations créatrices. Le titre même est une volonté de choquer. La beauté ? pourquoi pas "La pitié" ! Et puis, Blutch voulait parler d'érotisme, parce c'était un défit. Mais le résultat est selon lui, assez différent de son idée de départ.
Il voulait éclater les règles de la BD, retrouver une liberté. Mais c'est une école difficile. Il s'est fixé des règles, a tracé des cadres pour ses images, s'est obligé à des exercices, comme adapter des tableaux célèbres. Ca a été le moyen pour lui de retourner à l'école, et il en est ravi. Il parle de Poincelet, qui comme lui, fait des dessins sans beaucoup avoir recours à une histoire. Il ne lit pas de BD, cite Courbet, Baltus, Newton (avec son coté vulgaire et artificiel), Ferreri, Peter Arnaut (qu'il voulait singer), Bunuel, Dilinger, Julio Romero Tores, Chardin... Le voila qui tombe au champ d'honneur des petits miquets, comme Bilal ou Druillet. La peinture, le cinéma, voila des arts majeurs !!!
La visite de l'expo de Lax (La+x = la croix = Lacroix !) est vite expédiée à l'hotel de ville, et le machin de manga superbement ignoré.
Blutch par Blutch
En début d'après-midi, on écoute Blutch, dans la bulle New-York (anciennement "espace para-BD", et cette année devenue "espace éditeurs", en fait, plutôt : petits-éditeurs). Blutch en a assez vite marre de parler de sa future BD, qui n'est pas une BD, est exaspéré de parler de lui. Il en a marre de la BD. Il fait ses dessins pour lui, de manière très égoïste. Pour retrouver, comme Guibert, ses émotions d'enfant, dessinant sur les marges de ses cahiers. La BD est une écriture, ça n'est pas du dessin. Et lui, apparemment, n'aime pas écrire, mais adore dessiner. Son nouvel ouvrage, dispo en avant première au festival, est une succession d'images. Avec une mauvaise fois digne de Menu, il dit que ces images racontent une histoire. Mais Blutch se fout de nous, n'en n'a rien à faire de nous. Je suis allé à sa rencontre lors d'une séance de dédicace, il y a quelques années. Mais il met tellement de distance avec ses lecteurs, que toute discution est impossible. C'est un mur, ou plutôt, le lecteur est un mur. Ce fut un très mauvais souvenir (m'enfin, je ne l'avais pas obligé à venir à ce festival !).
L'idée de La beauté vient de son expérience sur le film Peur(s) du noir. Travailler sur un film (à paraitre prochainement dans toutes les salles), c'est forcément faire des concessions, c'est forcément déléguer. Il voulait faire une comédie musicale, mais les difficultés techniques et financières l'en ont empéché. Ca a créé des frustrations créatrices. Le titre même est une volonté de choquer. La beauté ? pourquoi pas "La pitié" ! Et puis, Blutch voulait parler d'érotisme, parce c'était un défit. Mais le résultat est selon lui, assez différent de son idée de départ.
Il voulait éclater les règles de la BD, retrouver une liberté. Mais c'est une école difficile. Il s'est fixé des règles, a tracé des cadres pour ses images, s'est obligé à des exercices, comme adapter des tableaux célèbres. Ca a été le moyen pour lui de retourner à l'école, et il en est ravi. Il parle de Poincelet, qui comme lui, fait des dessins sans beaucoup avoir recours à une histoire. Il ne lit pas de BD, cite Courbet, Baltus, Newton (avec son coté vulgaire et artificiel), Ferreri, Peter Arnaut (qu'il voulait singer), Bunuel, Dilinger, Julio Romero Tores, Chardin... Le voila qui tombe au champ d'honneur des petits miquets, comme Bilal ou Druillet. La peinture, le cinéma, voila des arts majeurs !!!
dimanche 27 janvier 2008
Le grand prix bicéphale
Bon, je me suis trompé. Et un peu déçu. Leur M. Jean m'indiffère de plus en plus. Ils sont très sympas et tout, m'enfin, un peu jeunes pour ce prix...
Un prix pour deux...
Allez... un prix pour quatre.
Blutch, j'ai un peu gagné, non ?
Et Denis, que j'aime beaucoup, mais dont le dernier Sommeil de Léo m'a beaucoup déçu, aussi. Dupuy et Berbérian viennent tout juste de dessiner chez Aire libre une histoire de ce dernier. Après l'avoir feuilleté, j'y ai déniché un étrange clin d’œil à Cabanes...
Aux infos de 13h à la télé, on a eu un petit machin sur le festival : 5mn sur la déferlante Manga, et 5 secondes sur le grand prix, en fin de sujet... La BD a encore du chemin à faire !
Blutch, j'ai un peu gagné, non ?
Et Denis, que j'aime beaucoup, mais dont le dernier Sommeil de Léo m'a beaucoup déçu, aussi. Dupuy et Berbérian viennent tout juste de dessiner chez Aire libre une histoire de ce dernier. Après l'avoir feuilleté, j'y ai déniché un étrange clin d’œil à Cabanes...
Aux infos de 13h à la télé, on a eu un petit machin sur le festival : 5mn sur la déferlante Manga, et 5 secondes sur le grand prix, en fin de sujet... La BD a encore du chemin à faire !
extra ! extra ! read all about it
Le fauve d'or a été
attribué à une BD sans bulles, sans textes. Que j'ai feuilleté dans une librairie jeunesse, et attendu jusqu'à la semaine dernière de le trouver dans une librairie spécialisée. Je ne l'ai pas lu,
mais l'effeuillage m'a donné envie de la lire...
Parmi les 6 primés, il y a La Marie en plastique (youpi !), Ma maman (Yahou !!), RG (chouettos) et Trois ombres (pas mal). Et puis Exit wounds, que je
n'ai pas du tout envie de lire, et Moomin, inconnu au bataillon (qui a obtenu aussi le prix du patrimoine). Kiki de Montparnasse a obtenu le prix du public, après plein d'autres
prix en fin d'année dernière... Ca, je le lirai bien (l'exemplaire chez Bédélire était tout tâché !).
Le prix Goscinny a été attribué à une aberration.
Le grand prix sera proclamé tout à l'heure... On parlait beaucoup l'année dernière d'un scénariste... Christin, Arleston ? Sfar a eu son grand prix spécial (ouf !, je ne le supporte plus). Blutch, Andréas, Rabaté ??? Cosey ?

Le prix Goscinny a été attribué à une aberration.
Le grand prix sera proclamé tout à l'heure... On parlait beaucoup l'année dernière d'un scénariste... Christin, Arleston ? Sfar a eu son grand prix spécial (ouf !, je ne le supporte plus). Blutch, Andréas, Rabaté ??? Cosey ?
Redacteur en chef malgré lui...
Complice de Franquin, qui l'aurait pris comme modèle spirituel pour son Gaston, Delporte a commencé sa carrière
chez Spirou tout en bas de l'échelle, jusqu'à devenir apparemment Rédacteur en Chef du journal.
Il fut également un collaborateur de Peyo pour les scénarii des géniaux Schtroumpfs. Si si !
Collaborateur de Peyo également, Walthéry le croqua dans ses albums. De Benoit Brisefer... :
#5 p3 et 4, en arrière plan de la scène, et p8 dans le public du chapiteau.
Toujours dans le #5 p35 et 47.
... à Natacha :
#2 p18
Il fut également un collaborateur de Peyo pour les scénarii des géniaux Schtroumpfs. Si si !
Collaborateur de Peyo également, Walthéry le croqua dans ses albums. De Benoit Brisefer... :
#5 p3 et 4, en arrière plan de la scène, et p8 dans le public du chapiteau.
Toujours dans le #5 p35 et 47.
... à Natacha :
#2 p18
samedi 26 janvier 2008
Dialogue explicite
Andréas est un génie de la narration. J'l'ai pas déjà dit ?
Dans Coutoo, cette conversation entre deux mafieux, ou le non-dit est clairement exprimé :
Dans Coutoo, cette conversation entre deux mafieux, ou le non-dit est clairement exprimé :
vendredi 25 janvier 2008
L'association de Lewis
On peut s'amuser lors des relectures des bouquins de Trondheim. Il a dissimulé des "messages cachés" ou des "nawak", comme son ex-coloc de cet atelier parisien des
Vosges : Thierry (pas Titi) Robin. Il a caché aussi des symboles de l'association : l'hydre, une mouche, une éperluette et une ciboulette.
Ici, ce sont des exemples tirés d'Approximativement,
de Pichenettes et de Amour & intérim :
Enfin, on remarquera sans trop se forcer que les entrées de métro dans Lapinot-city, autrefois ciboulettiennes, sont devenues des "m"... L'assoce n'est plus de son monde. Enfin, hier, en arrivant dans la bulle des éditeurs, il est passé faire un petit coucou au stand de l'assoce, désert d'auteur...
Ici, ce sont des exemples tirés d'Approximativement,
de Pichenettes et de Amour & intérim :
Enfin, on remarquera sans trop se forcer que les entrées de métro dans Lapinot-city, autrefois ciboulettiennes, sont devenues des "m"... L'assoce n'est plus de son monde. Enfin, hier, en arrivant dans la bulle des éditeurs, il est passé faire un petit coucou au stand de l'assoce, désert d'auteur...
Il a aussi caché ses ex-co-fondateurs, ici dans Mildiou :
jeudi 24 janvier 2008
Gitans, Rapaces et Scorpions
Marini m'énerve. Son monde n'est constitué que de types super-musclés et de nanas hyper-roulées. A part peut-être Olivier Varese, jeune gringalet.
Cependant, Gipsy et L'étoile du désert sont de bonnes séries. Mais Rapaces, Le scorpion... Je trouve les séries de Dufaux sans intérêt au mieux, malsaines en général. Et Desberg fait du sous-pseudo-Van Hamme, pour situer un peu le niveau.
Marini est Suisse, comme Zep, qui le cligne à plusieurs reprises dans Titeuf.
Cependant, Gipsy et L'étoile du désert sont de bonnes séries. Mais Rapaces, Le scorpion... Je trouve les séries de Dufaux sans intérêt au mieux, malsaines en général. Et Desberg fait du sous-pseudo-Van Hamme, pour situer un peu le niveau.
Marini est Suisse, comme Zep, qui le cligne à plusieurs reprises dans Titeuf.
Sfar fait également apparaitre El scorpione (quel génie ce Sfar !).
mercredi 23 janvier 2008
Bonus - atelier Jijé
Chaland et Yann retrace la vie du journal Spirou, de l'eau de vie de Rob'Vel au trombone illustré, en passant par les grosses erreurs de recrutement d'auteurs (Hergé, Goscinny et Uderzo).
Jijé a repris Spirou suite à l'emprisonnement de Rob'Vel par les allemands. Déjà assisté par Will, qui gommait ses planches. Après guerre, l'atelier a cette composition.
Morris dessine ses Dalton. Et Mitteï des marrionnettes (curieusement dans le même ordre) :
Jijé en Jerry Spring, Morris en Lucky Luke, Will en Monsieur Choc (ennemi de Tif et Tondu) et Franquin en Gaston...
Jijé a repris Spirou suite à l'emprisonnement de Rob'Vel par les allemands. Déjà assisté par Will, qui gommait ses planches. Après guerre, l'atelier a cette composition.
Morris dessine ses Dalton. Et Mitteï des marrionnettes (curieusement dans le même ordre) :
Jijé en Jerry Spring, Morris en Lucky Luke, Will en Monsieur Choc (ennemi de Tif et Tondu) et Franquin en Gaston...
mardi 22 janvier 2008
Le Grand Jijé
Joseph Gillain est le premier. L'égal d'Hergé. En plus sympa, plus ouvert, plus rigolo, plus généreux...
Ayroles, dans le #1 (un #2 est en préparation) des moments clés de l'histoire de la BD, présente Gillain en train de se trouver un nom. On lit un essai "Gil", qui nous rappelle Gir, de son élève Giraud (qui a les mêmes initiales !).
On le retrouve dans un Benoit Brisefer nouvelle génération... mais Walthéry l'avait déjà placé dans Les taxis rouges. Et dans Les petits Miquets de Natacha, il est au milieu de tous ses collègues du journal... Walthéry n'en ai pas à son premier clin.
Dans Go West, Derib dessine Pancho, complice de Jerry Spring.
Ailleurs, Chaland, dans Bob Fish, rend hommage à Jijé, en apprenant sa mort dans un journal. Colman, sur une case en hommage à Franquin dans Billy the cat, dessine un néon "atelier Jijé". Morris dessine Jerry Spring, en élégant cow-boy à la recherche de 3 chevaux, et Pancho à la recherche d'une vache... (3+1 = les Dalton).
Dans Go West, Derib dessine Pancho, complice de Jerry Spring.
Ailleurs, Chaland, dans Bob Fish, rend hommage à Jijé, en apprenant sa mort dans un journal. Colman, sur une case en hommage à Franquin dans Billy the cat, dessine un néon "atelier Jijé". Morris dessine Jerry Spring, en élégant cow-boy à la recherche de 3 chevaux, et Pancho à la recherche d'une vache... (3+1 = les Dalton).
lundi 21 janvier 2008
Fille d'Echydna et de Typhon
L'hydre est la sœur de Cerbère, du Sphinx, de la Chimère, du lion de Némée, de l'aigle du Caucase. Héraklès en dézingua un bon nombre...
L'hydre est le symbole de l'association. J'avais coutume de dire que l'assoce était morte, en raison des départs progressifs des auteurs-fondateurs, et de l'engluement de Menu dans son entêtement hépatique.
L'hydre a 6 têtes. Menu + Stan + Lewis + Killo + Mattt + B.
On la retrouve ironisant dans le Livret de phamille de Menu.
On la retrouve récemment, comme dans le Mildiou de Trondheim, cachée dans le Donjon de Stan.
Des affiches dans Approximativement, le tatouage de Zongo dans Donjon, une revue dans Lapinot : Lewis s'affiche le plus associatif ! D'autant qu'on retrouvait aussi des pattes de mouche, des éperluettes et ciboulettes dans ses bouquins...
Killo fait une métaphore de l'assoce dans Le rock, et si je ne m'abuse, le roll. Il montre comment ses visions ont divergé de celles de Menu, qui tentait d'imposer sa vision uniforme (le sweat à rayures). Et aussi des jeunes auteurs qui font de l'asso, sans âme, juste parce qu'ils ont l'apparence... L'asso était du rock indé, c'est devenue de la techno commerciale...
Cette patte de mouche de Killo est un chef d’œuvre.
L'hydre a 6 têtes. Menu + Stan + Lewis + Killo + Mattt + B.
On la retrouve ironisant dans le Livret de phamille de Menu.
On la retrouve récemment, comme dans le Mildiou de Trondheim, cachée dans le Donjon de Stan.
Des affiches dans Approximativement, le tatouage de Zongo dans Donjon, une revue dans Lapinot : Lewis s'affiche le plus associatif ! D'autant qu'on retrouvait aussi des pattes de mouche, des éperluettes et ciboulettes dans ses bouquins...
Killo fait une métaphore de l'assoce dans Le rock, et si je ne m'abuse, le roll. Il montre comment ses visions ont divergé de celles de Menu, qui tentait d'imposer sa vision uniforme (le sweat à rayures). Et aussi des jeunes auteurs qui font de l'asso, sans âme, juste parce qu'ils ont l'apparence... L'asso était du rock indé, c'est devenue de la techno commerciale...
Cette patte de mouche de Killo est un chef d’œuvre.
dimanche 20 janvier 2008
Feu Bédélire - Feu Espace Manga
Bien avant l'espace manga, disparu l'année dernière, pour réintégrer Bédélire, il y avait un petit atelier de bandes dessinées.
Au revoir Bédélire.
A bientôt Prudhomme !
samedi 19 janvier 2008
Individu's band
Denis à toujours fait de la musique.
Il y a 20 ans avec Denis Twist, groupe de dessinateurs (Denis Sire, Dodo, Margerin, Vuillemin) qui a fait un petit tube (Tu dis que tu l'aime) en son temps. Mais surtout, après sa rencontre avec Charles Berberian, jeune auteur de la nouvelle BD, ses musiques sont plus matures...
Il y a 20 ans avec Denis Twist, groupe de dessinateurs (Denis Sire, Dodo, Margerin, Vuillemin) qui a fait un petit tube (Tu dis que tu l'aime) en son temps. Mais surtout, après sa rencontre avec Charles Berberian, jeune auteur de la nouvelle BD, ses musiques sont plus matures...
vendredi 18 janvier 2008
Le génie (?) des pages
On a vu que F'murr était un copain de Walthéry.
Dans le bouquin de Tiberi sur le meilleur assistant de Peyo, on trouve un dessin de beuverie avec Will, Wasterlain, F'murr...
Une affiche dans le Natacha #11 rappelle un album de F'murr. Et un peu plus loin, un cauchemar de Walter fait intervenir des tas de personnages de BD, dont un bélier du fameux troupeau des alpages.
Dans le #12, F'murr devient le dieu Dufmurr :
Dans le bouquin de Tiberi sur le meilleur assistant de Peyo, on trouve un dessin de beuverie avec Will, Wasterlain, F'murr...
Une affiche dans le Natacha #11 rappelle un album de F'murr. Et un peu plus loin, un cauchemar de Walter fait intervenir des tas de personnages de BD, dont un bélier du fameux troupeau des alpages.
Dans le #12, F'murr devient le dieu Dufmurr :
Parras avait magnifiquement cligné Le génie des alpages. Mais il ne fut pas le seul. Tiens, Mélusine lance un sort (un peu comme ici), et "f'murr" fait apparaitre un mouton. Jean-C. Denis déguise un personnage en mouton dans le fameux bal masqué de Luc Leroi. Forest cligne un coup dans N'importe quoi de cheval, un peu comme Tarquin dans son jeu du #8 de Lanfeust, et Hermann dans Sales petits contes. Un agent secret dans Le Pékinois de Pétillon crie "M'urrrf". Pour rester dans la même bande, Tardi cligne dans 120 rue de la gare (un dessin de F'murr dans un journal) et dans le #8 d'Adèle Blanc-sec (tût sur le nez = "F'murr). Lesueur fait garder le fameux troupeau par Christin dans En attendant le printemps. Maester et Larcenet, Voss, Wasterlain, Comes, Lecroart et Margerin cligne un peu aussi au hazard...
Sinon, entre nous, je trouve Le génie des Alpages indigent.
Sinon, entre nous, je trouve Le génie des Alpages indigent.
jeudi 17 janvier 2008
Drôle d'oisif
Le sommeil de Léo m'a bien déçu. La beauté à domicile m'avait fait pareil. Parce que Jean-C. Denis est un de mes auteurs favoris.
Il se dessine comme ça, en passant, comme Hitchcock.
Il fait aussi parfois des références à sa propre œuvre.
mercredi 16 janvier 2008
Lectures de janvier -3
Luka est finalement une bonne petite série B. Mais rien qui me donne envie de la mettre dans mes étagères. Ouais, c'est sympa... mais bon sans plus. Une série bien à sa place donc dans cette collection de chez Dupuis, plutôt ado, pas encore Aire libre.
Alors ça, si j'm'attendais. Les scénarii d'Huppen fils m'ont toujours semblé faibles, mais ici ça dépasse tout. Il nous fait un livre de survol de l'Histoire, avec des trahisons, des re-trahisons, des invasions, des accords des re-re-trahisons, sans rien approfondir. Aucun des personnages n'a de fond. On ne s'accroche à rien, même pas à l'histoire, chiante au possible. Le dessin d'Huppen père est égal à lui même, et depuis qu'il dessine en couleurs directes, toutes ses BD se ressemblent. D'ailleurs tous ses personnages se ressemblent, et heureusement, il n'y a aucune femme dans cette histoire !
Hérenguel avait dessiné un cycle de Balade au bout du monde, plutôt bien (j'aime bien les histoires de Makyo), mais Krän chez Vents d'ouest, EJT chez Delcourt sont absolument sans intérêt... Par contre, exceptée la couverture très très moche, et certains traitements de la lumière assez mauvais, l'histoire se laisse lire... Le trait me fait penser parfois à mon Alec Séverin préféré... Ouf ! Je ne serai pas cet éternel déçu !
J'ai acheté Le passager (celui du bout), parce que j'avais aimé un album de Vink (la premier ci-dessous), dont je ne me rappelais pas le titre, et puis, parce que je veux soutenir Bédélire jusqu'au bout ! J'ai feuilleté avant d'acheter, mais plutôt la fin, inconnue donc. Car ce que j'ai acheté est une compil des deux premiers tomes !! C'est un peu malhonnête de la part de Dargaud ! format et maquette différents, aucune indication sur le bouquin, des bonus indigents !!
C'est une bonne BD, que je suis en train de lire, entre rêve et réalité, entre réalisme et gros nez...
Hérenguel avait dessiné un cycle de Balade au bout du monde, plutôt bien (j'aime bien les histoires de Makyo), mais Krän chez Vents d'ouest, EJT chez Delcourt sont absolument sans intérêt... Par contre, exceptée la couverture très très moche, et certains traitements de la lumière assez mauvais, l'histoire se laisse lire... Le trait me fait penser parfois à mon Alec Séverin préféré... Ouf ! Je ne serai pas cet éternel déçu !
J'ai acheté Le passager (celui du bout), parce que j'avais aimé un album de Vink (la premier ci-dessous), dont je ne me rappelais pas le titre, et puis, parce que je veux soutenir Bédélire jusqu'au bout ! J'ai feuilleté avant d'acheter, mais plutôt la fin, inconnue donc. Car ce que j'ai acheté est une compil des deux premiers tomes !! C'est un peu malhonnête de la part de Dargaud ! format et maquette différents, aucune indication sur le bouquin, des bonus indigents !!
C'est une bonne BD, que je suis en train de lire, entre rêve et réalité, entre réalisme et gros nez...
"L'age de glace arrive"... Lamentable ! Je suis lamentable. M'être fait avoir aussi naïvement par cette daube !! Bon, ça fait quand même un an que je ne l’achète pas. Mais là, la semaine dernière, apprenant que Bédélire ne passera pas janvier, j'ai renfloué un peu leur déficit.
Le dessin : j’adore !
L'histoire et les dialogues sont minables. En feuilletant ma base de données, j'ai trouvé une BD de ce scénariste, Les colocataires, que j'avais détesté. Tout sonne faux, c'est du mauvais Dupuy et Berberian, du pseudo Trondheim de la fin de son Lapinot...
Le dessin : j’adore !
L'histoire et les dialogues sont minables. En feuilletant ma base de données, j'ai trouvé une BD de ce scénariste, Les colocataires, que j'avais détesté. Tout sonne faux, c'est du mauvais Dupuy et Berberian, du pseudo Trondheim de la fin de son Lapinot...
Brunschwig est un auteur Delcourt (mainstream sans goût), et apporte un peu de sa touche chez Futuropolis, et c'est dommage.
"La guerre est déclarée, et les batailles se déchainent".
Bon, j'ai lu une BD des gars, Bao battle, que je ne sais qui leur a offert : nullissime ! La tâche de Tchô ! Je crois que j'ai les yeux qui saignent...
"La guerre est déclarée, et les batailles se déchainent".
Bon, j'ai lu une BD des gars, Bao battle, que je ne sais qui leur a offert : nullissime ! La tâche de Tchô ! Je crois que j'ai les yeux qui saignent...
mardi 15 janvier 2008
Clin d'oeil Claire
Claire Brétécher, après ses débuts dans Pilote, et le début de l'aventure de l'écho des savanes, n'est plus présente que dans la presse. Elle créé ses propres éditions (qui viennent d'être rachetées).
Elle a quand même eu un grand prix anniversaire à Angoulême, parce que c'est une femme... Son impact dans le milieu de la BD est quand même assez réduit. On trouve très peu de clins d’œil à son œuvre. La femme moyenne de la série moyenne Boule et Bill, la cite... Maëster semble statufier une de ses héroïnes à la mode Princesse Leïla... Il me semble avoir repéré Baratine et Molgaga dans le Génie de F'murr... Pisvoilac'esttout.
lundi 14 janvier 2008
Pétillon canardé
Dans Palmer s'en mêle, histoire parue dans Mister Palmer et Docteur Spermarketstein en 84, Pétillon se moque du Canard enchainé. Il évoque les correspondants mystérieux du journal satyrique par l'intermédiaire d'un amateur de bons mots, qui essaye d'en vendre un au canard...
Les jeux de mot sont assez minables, un peu comme ceux qu'on lit de chaque coté du titre, le mercredi. Et depuis quelques années, Pétillon est rentré au canard, accueilli avec les yeux noirs d'Angeli "Je n'ai pas oublié, Pétillon !" (in 9ème art).
Depuis, un Carnard enchainé sans Pétillon est un peu triste.
Mais une démocratie sans Canard enchainé est une sarkozie.
Depuis, un Carnard enchainé sans Pétillon est un peu triste.
Mais une démocratie sans Canard enchainé est une sarkozie.
dimanche 13 janvier 2008
Forest dans le fluide
Jean-Claude Forest a véritablement commencé sa carrière en 51, avec Pour la horde. Il en était fier, et surtout de pouvoir apparaitre aux cotés de Poïvet et Gillon, dans le petit
groupe des auteurs de bande dessinée réaliste. Cette BD "préhistorique", pour le coup, dérive dans le fantastique à bord du Liberatore, et on lui conseille de faire dans le
comique : ainsi est né Le copyright. Mais assez vite arrêté. Les journaux sont maîtres à bord à cette époque... le statut de dessinateur est assez proche de celui de
livreur.
Et Forest tombe malade. Pneumonies sur pneumonies. La maladie est très présente dans son œuvre, en particulier après les Barbarella.
Et Forest tombe malade. Pneumonies sur pneumonies. La maladie est très présente dans son œuvre, en particulier après les Barbarella.
Après Vaillant, Forest passe à la SPE, pour reprendre pour quelques numéros, les aventures de Charlot, dont il ré-écrit les scénarios lamentables. Et il se met à écrire vraiment,
notamment les prémices de La jonque fantôme... Il peint aussi.
Les années 50 et 60 seront sinistres, la loi de 49 concernant les illustrés destinés à la jeunesse favorise le développement de tintin et Spirou. Il se tourne vers la SF, illustre des couvertures de fiction, des romans... Retombe gravement malade. Il commence à dessiner Barbarella, dans l'indifférence générale (à part peut-être Lob et Topor, dira-t-il). Il reprend à cette époque Bicot, pour se nourrir et se soigner.
En 63, il participe à la création du Club des Bandes-dessinées (avec entre autre Alain Renais). Moliterni y adhérera pour y mettre le bocson : la BD prend son envol, se théorise, se critique !!! Barbarella parait en album en 64, et c'est une révélation. C'est, dans l'esprit des gens, amateurs de BD ou de ciné, une BD érotique. Alors que si peu. C'est une BD d'aventure, pleine de poésie. Mon cher libraire rennais de M'enfin puis Ty'bull et re-M'enfin me déconseillait sa lecture, lors de la parution de l'horrible double album chez les humanos... J'ai mis du temps à m'y mettre. Revenons à nos moutons historiques. Barbarella est un succès mondial, Jane Fonda comme l'héroïne de papier sont dans tous les journaux, sur des affiches de pub, inspirent des chansons (de Gainsbourg à Boney M), des noms de chanteurs (Lio et Duran-duran), des cinéastes... La suite ne connaitra pas le même succès, car Forest y mettra moins de fesses.
Viennent Mystérieuse et Hypocrite dans Pilote, au début des années 70. Mystérieuse est l'adaptation du roman de Vernes, où ré-apparait Barbarella vieille. C'est un bijou. Mais ma découverte de Forest, il y a un peu plus de 10 ans, vient de la lecture d'Hypocrite, dans une toute petite bibliothèque de quartier. Les dialogues savoureux, la poésie, l'irréalisme des situations, les attitudes des personnages, un peu théatrales, et surtout le trait !!! Ca m'a fait comme le Tintin de Blutch dans Fluide glacial : ça m'a touché tout au fond de moi. J'admire ces deux auteurs par-dessus tout, j'essaye de les faire découvrir autour de moi, mais je comprend qu'on puisse ne pas aimer, tellement ce que j'aime chez eux est à moi...
Le 4ème épisode d'Hypocrite est refusé par Pilote (la nouvelle bande dessinée voue une admiration à Vidal, pour leur avoir ouvert les portes du succès avec Poisson-pilote, mais faudra que je fasse le compte de tous les auteurs que j'aime rejetés par lui... salaud de Vidal !), le 3ème chapitre de Mystérieuse éjecté de Pif... Parait La jonque... et puis c'en est fini de son trait magnifique !! Forest est trop malade, subissant de lourdes attaques régulières.
Il donne ses histoires à Cabanes (Le roman de Renart), Tardi (Ici même), Bignon (Il faut y croire), Savard (Leonid Beaudragon dans l'Okapi qu'il dirigeait). Si, on le retrouve dans des albums collectif : dans Lob de la jungle sur un scénario de son ami Jacques, dans Transport frippons, dans A ma mer de Greenpeace, dans les hors-séries Architectures, Hergé et Rhytm n' bulles de (à suivre)... Je cherche encore... Et j'attend l'esprit éclairé qui rassemblera ces perles éparpillée pour en faire la rivière qui nous innondera (c'est facile d'éditer une BD ?).
Forest est essentiel dans mon histoire avec la bande dessinée, et dans l'histoire du 9ème art. Malgré tout le mal que je pense de Menu, je rend grâce à l'association de ré-éditer les Hypocrite (y compris le premier, conçu en strips, et peu agréable à lire en album). Les retours de Pilote ont parfaitement ignoré le maître. Dans les 50 albums de la bibliothèque idéale de BAM, on retrouve quand même Barbarella et Ici-même.
Par contre, je ne suis pas très emballé par ses illustrations abstraites et ses couvertures de romans de SF, très sombres, fouillis... Même son portfolio Louise-Rose, réalisé avec Danie Dubos, m'a un peu déçu (et aussi un peu ruiné). J'ai acquéru le petit facicule sorti à l'occasion de Angoulême 11, Jean-Claude Forest : 30 ans d'images et le bel ouvrage paru aux éditions Groensteen. Pour prolonger la lecture et découvrir les autres facette de ce magicien.
Il apparait dans les Fluides n°1, 3, 7, 24 et 26, qui seront ses tiroirs de poche et fonds de miroir. Il y a 20 années entre ces 2 illustrations.
Et les clins des oeils dans tout ça ?
Les années 50 et 60 seront sinistres, la loi de 49 concernant les illustrés destinés à la jeunesse favorise le développement de tintin et Spirou. Il se tourne vers la SF, illustre des couvertures de fiction, des romans... Retombe gravement malade. Il commence à dessiner Barbarella, dans l'indifférence générale (à part peut-être Lob et Topor, dira-t-il). Il reprend à cette époque Bicot, pour se nourrir et se soigner.
En 63, il participe à la création du Club des Bandes-dessinées (avec entre autre Alain Renais). Moliterni y adhérera pour y mettre le bocson : la BD prend son envol, se théorise, se critique !!! Barbarella parait en album en 64, et c'est une révélation. C'est, dans l'esprit des gens, amateurs de BD ou de ciné, une BD érotique. Alors que si peu. C'est une BD d'aventure, pleine de poésie. Mon cher libraire rennais de M'enfin puis Ty'bull et re-M'enfin me déconseillait sa lecture, lors de la parution de l'horrible double album chez les humanos... J'ai mis du temps à m'y mettre. Revenons à nos moutons historiques. Barbarella est un succès mondial, Jane Fonda comme l'héroïne de papier sont dans tous les journaux, sur des affiches de pub, inspirent des chansons (de Gainsbourg à Boney M), des noms de chanteurs (Lio et Duran-duran), des cinéastes... La suite ne connaitra pas le même succès, car Forest y mettra moins de fesses.
Viennent Mystérieuse et Hypocrite dans Pilote, au début des années 70. Mystérieuse est l'adaptation du roman de Vernes, où ré-apparait Barbarella vieille. C'est un bijou. Mais ma découverte de Forest, il y a un peu plus de 10 ans, vient de la lecture d'Hypocrite, dans une toute petite bibliothèque de quartier. Les dialogues savoureux, la poésie, l'irréalisme des situations, les attitudes des personnages, un peu théatrales, et surtout le trait !!! Ca m'a fait comme le Tintin de Blutch dans Fluide glacial : ça m'a touché tout au fond de moi. J'admire ces deux auteurs par-dessus tout, j'essaye de les faire découvrir autour de moi, mais je comprend qu'on puisse ne pas aimer, tellement ce que j'aime chez eux est à moi...
Le 4ème épisode d'Hypocrite est refusé par Pilote (la nouvelle bande dessinée voue une admiration à Vidal, pour leur avoir ouvert les portes du succès avec Poisson-pilote, mais faudra que je fasse le compte de tous les auteurs que j'aime rejetés par lui... salaud de Vidal !), le 3ème chapitre de Mystérieuse éjecté de Pif... Parait La jonque... et puis c'en est fini de son trait magnifique !! Forest est trop malade, subissant de lourdes attaques régulières.
Il donne ses histoires à Cabanes (Le roman de Renart), Tardi (Ici même), Bignon (Il faut y croire), Savard (Leonid Beaudragon dans l'Okapi qu'il dirigeait). Si, on le retrouve dans des albums collectif : dans Lob de la jungle sur un scénario de son ami Jacques, dans Transport frippons, dans A ma mer de Greenpeace, dans les hors-séries Architectures, Hergé et Rhytm n' bulles de (à suivre)... Je cherche encore... Et j'attend l'esprit éclairé qui rassemblera ces perles éparpillée pour en faire la rivière qui nous innondera (c'est facile d'éditer une BD ?).
Forest est essentiel dans mon histoire avec la bande dessinée, et dans l'histoire du 9ème art. Malgré tout le mal que je pense de Menu, je rend grâce à l'association de ré-éditer les Hypocrite (y compris le premier, conçu en strips, et peu agréable à lire en album). Les retours de Pilote ont parfaitement ignoré le maître. Dans les 50 albums de la bibliothèque idéale de BAM, on retrouve quand même Barbarella et Ici-même.
Par contre, je ne suis pas très emballé par ses illustrations abstraites et ses couvertures de romans de SF, très sombres, fouillis... Même son portfolio Louise-Rose, réalisé avec Danie Dubos, m'a un peu déçu (et aussi un peu ruiné). J'ai acquéru le petit facicule sorti à l'occasion de Angoulême 11, Jean-Claude Forest : 30 ans d'images et le bel ouvrage paru aux éditions Groensteen. Pour prolonger la lecture et découvrir les autres facette de ce magicien.
Il apparait dans les Fluides n°1, 3, 7, 24 et 26, qui seront ses tiroirs de poche et fonds de miroir. Il y a 20 années entre ces 2 illustrations.
Et les clins des oeils dans tout ça ?
Forest se met en scène (L'Orticario puis Brownigwell, dans Barbarella, un peu d'Henri, le père malade de Julien, et du vieil Original dans L'hydragon), se sert de sa femme
pour modèle (Barbarella) qui accouche de leur fils Julien (Petit renard dans Barbarella et Julien dans L'hydragon). Et Danie Dubos, sa nouvelle compagne sera
Hypocrite après avoir été Lio, belle petite brune (comptant pas pour une prune) dans Barbarella. On retrouve ses personnages d'une BD à l'autre (Barbarella dans Mystérieuse, et
des connexions entre Mystérieuse et Hypocrite)... créant une bulle "Forest".
Dans Bébé Cyanure, un escalier magique conduit dans l'univers de Tintin. On découvre un four Bécassine dans Barbarella. Et le Freddy-Fred, dit Fred, apparait dans Etircopyh, comme ce dessin d'Alexis et Fred. On y parle aussi du poète Lob l'ancien. Dans N'importe quoi, on passe devant le Delirius circus (de Druillet et Lob), une sorte d'animal cri "F'murrrr".
Dans Bébé Cyanure, un escalier magique conduit dans l'univers de Tintin. On découvre un four Bécassine dans Barbarella. Et le Freddy-Fred, dit Fred, apparait dans Etircopyh, comme ce dessin d'Alexis et Fred. On y parle aussi du poète Lob l'ancien. Dans N'importe quoi, on passe devant le Delirius circus (de Druillet et Lob), une sorte d'animal cri "F'murrrr".
samedi 12 janvier 2008
Lectures de janvier -2
Giraud m'a relancé sur la piste de Mac Lane, enfin, Fly, Rowland, bref. Les tomes 16 et 17 de XIII, avec des couvertures mal dessinées, des personnages vu de face, comme d'hab'. Si,
parfois, Vance dessine des profils. Bon.
- Le #16 : On retrouve Félicity ici (arrivée dans le tome précédent sans doute) et c'est une coïncidence inutile. Elle ne sert à rien, juste recycler les personnages, comme Van Hamme aime à le faire (il en abuse sur certains Thorgal), pour nous faire sentir qu'on est dans son petit monde, malheureusement sans âme... Vance dessine comme un pied : m'enfin, lorsque cette vilaine crache sur le brave capitaine, il n'y a rien ! pas de mouvement, pas de sentiments... Et Van Hamme nous sert des lieux communs à foison (quel scénariste de bas étage oserait encore faire évader une femme de cette façon, en utilisant ses charmes face à un garde aussi naïf ?).
- Le #17 : Felicity s'échappe encore !! Chez Van Hamme : on s'évade toujours d'une prison, et tout le temps, faudrait faire le compte des évasions dans la série... C'est pénible ! C'est parce que Van Hamme a tellement de mal avec ses rebondissements, qu'il nous ressert toujours le même... Et qu'il a du mal à se séparer d'un méchant (ben fallait pas le faire prisonnier !). Vance ne s'embête pas des décors : Mexico est torché en 2 secondes. Vance ne s'embête pas à dessiner des choses crédibles : il place sur une case tous les personnages de l’hôtel face à la carte étalée sur la table... invisible pour certains, mais c'est pas grave : on a tout nos personnage, en ligne, vus de face !!! Et l'attitude de Betty, quand elle se casse la figure sur "La cabeza", qui y croit ? Et cette "Cabeza" ? Van Hamme fait du Duchateau ! On se croirait dans Ric Hochet ! En tout cas, les méchants ont bien une tête de méchant. Comme ça on comprend bien.
-Le #19 : Ben, je l'ai lu à la bibliothèque. Et J'arrête de me répéter. Pour simplifier, Vance dessine mal (quand on espère que dessiner nous entraine dans le mouvement, à travers des émotions) et le fond du scénario de Van Hamme (je ne parle pas de l'histoire) est pauvre, les dialogues sonnent faux (Danny au début de ce tome est censé dialoguer avec le journaliste, il est un prétexte pour résumer l'histoire pour nous pauvres lecteurs, mais parle comme un pavé de récitatif), les coïncidences (Jessica sauve Giardino in extremis !!!) montrent les faiblesses de Van Hamme !!!
C'est nul. OK papa : JE trouve ça nul !! Mais alors nullissime que je suis hors de moi... Nâm Yo o Renge KYOOoooO... Mmmf... Bon.
4/20
- Le #16 : On retrouve Félicity ici (arrivée dans le tome précédent sans doute) et c'est une coïncidence inutile. Elle ne sert à rien, juste recycler les personnages, comme Van Hamme aime à le faire (il en abuse sur certains Thorgal), pour nous faire sentir qu'on est dans son petit monde, malheureusement sans âme... Vance dessine comme un pied : m'enfin, lorsque cette vilaine crache sur le brave capitaine, il n'y a rien ! pas de mouvement, pas de sentiments... Et Van Hamme nous sert des lieux communs à foison (quel scénariste de bas étage oserait encore faire évader une femme de cette façon, en utilisant ses charmes face à un garde aussi naïf ?).
- Le #17 : Felicity s'échappe encore !! Chez Van Hamme : on s'évade toujours d'une prison, et tout le temps, faudrait faire le compte des évasions dans la série... C'est pénible ! C'est parce que Van Hamme a tellement de mal avec ses rebondissements, qu'il nous ressert toujours le même... Et qu'il a du mal à se séparer d'un méchant (ben fallait pas le faire prisonnier !). Vance ne s'embête pas des décors : Mexico est torché en 2 secondes. Vance ne s'embête pas à dessiner des choses crédibles : il place sur une case tous les personnages de l’hôtel face à la carte étalée sur la table... invisible pour certains, mais c'est pas grave : on a tout nos personnage, en ligne, vus de face !!! Et l'attitude de Betty, quand elle se casse la figure sur "La cabeza", qui y croit ? Et cette "Cabeza" ? Van Hamme fait du Duchateau ! On se croirait dans Ric Hochet ! En tout cas, les méchants ont bien une tête de méchant. Comme ça on comprend bien.
-Le #19 : Ben, je l'ai lu à la bibliothèque. Et J'arrête de me répéter. Pour simplifier, Vance dessine mal (quand on espère que dessiner nous entraine dans le mouvement, à travers des émotions) et le fond du scénario de Van Hamme (je ne parle pas de l'histoire) est pauvre, les dialogues sonnent faux (Danny au début de ce tome est censé dialoguer avec le journaliste, il est un prétexte pour résumer l'histoire pour nous pauvres lecteurs, mais parle comme un pavé de récitatif), les coïncidences (Jessica sauve Giardino in extremis !!!) montrent les faiblesses de Van Hamme !!!
C'est nul. OK papa : JE trouve ça nul !! Mais alors nullissime que je suis hors de moi... Nâm Yo o Renge KYOOoooO... Mmmf... Bon.
4/20
J'ai trouvé une BD des bordelais Chan et Sala, découverts à l'expo Bord'images, fin décembre. Cross fire !!C'est chez Soleil, l'éditeur pas trop regardant, qui veut inonder le marché
avec des milliers de titres, sans forcément les suivre, juste pour occuper la place. En plus, c'est dans la collection Soleil levant, où on trouve des auteurs inspirés fortement
du shonen.
Premières impressions : y a du punch, les couleurs ordinateur sont laides. Puis, du réalisme graphique, on bascule dans la stupidité manga-Dragonball. La gamine pleure à chaudes larmes à l'instant où la moto de son compagnon explose, alors qu'elle essaye elle aussi d'éviter les missiles de l'hélico. La bonne soeur verse des larmes aussi du tac au tac en se remémorant ce compagnon disparu. Le beau gosse verse une goutte de sueur, la gamine tire la langue : on est dans Dragonball j'vous dit ! Je n'y arrive vraiment pas avec les couleurs à l'ordi. Et les impressions de mouvement données par le flou, à l'ordi toujours, sont horribles !! On peut tellement faire sans et bien. La crédibilité est mise vraiment à mal... Très décevant !
4/20
J'ai bien aimé les 2 premiers Luka, enfin, le clin d'oeil à Cosey m'avait mis dans un état second... Le style de Mezzomo est assez proche de celui d'Hermann, et j'avais l'impression qu'il s'était dégradé avec le #3, mais il semble redevenu correct ici. Nos héros sont pris au coeur d'une tourmente politico-mafieuse, avec le milieu du foot en toile de fond, et Sidney Bristow en guest star. C'est sans plus. C'est du Largo Winch, pour rester copain avec Van Hamme.
10/20
Premières impressions : y a du punch, les couleurs ordinateur sont laides. Puis, du réalisme graphique, on bascule dans la stupidité manga-Dragonball. La gamine pleure à chaudes larmes à l'instant où la moto de son compagnon explose, alors qu'elle essaye elle aussi d'éviter les missiles de l'hélico. La bonne soeur verse des larmes aussi du tac au tac en se remémorant ce compagnon disparu. Le beau gosse verse une goutte de sueur, la gamine tire la langue : on est dans Dragonball j'vous dit ! Je n'y arrive vraiment pas avec les couleurs à l'ordi. Et les impressions de mouvement données par le flou, à l'ordi toujours, sont horribles !! On peut tellement faire sans et bien. La crédibilité est mise vraiment à mal... Très décevant !
4/20
J'ai bien aimé les 2 premiers Luka, enfin, le clin d'oeil à Cosey m'avait mis dans un état second... Le style de Mezzomo est assez proche de celui d'Hermann, et j'avais l'impression qu'il s'était dégradé avec le #3, mais il semble redevenu correct ici. Nos héros sont pris au coeur d'une tourmente politico-mafieuse, avec le milieu du foot en toile de fond, et Sidney Bristow en guest star. C'est sans plus. C'est du Largo Winch, pour rester copain avec Van Hamme.
10/20
Biotope se poursuit en pleine forêt. Les écolos extrémistes s'opposent aux gentils verts, après s'être ensemble opposés aux méchants terriens dans le #1. Je suis un peu déçu de cette suite,
d'abord parce que j'avais été hyper emballé par ce #1, et puis on sent qu'on va vite tourner en rond, dans cette planète-forêt se désertifiant...
11/20
11/20
Bébert le cancrelat est une petite BD sans prétention, que j'ai lu sur internet (c'est nul : vive le papier !!). On retrouve le dessin très classique de Conrad, et le style - sans pitié
- de Yann.
10/20
Dans la même école que les précédents, on trouve les Léturgie, et Simon, digne héritier de Conrad. Le contrat Bob Steel fait suite au Contrat Polstar où Simon était le héros. Ici, c'est Frank Isard que Jean Léturgie essaye de ruiner pour qu'il retourne au boulot... C'est court, drôle, sans prétention... Et ça annonce L'oeil du Requin, livre unique d'Isard, scénarisé par Jean, très bon bouquin, très prometteur... et pourtant, Isard n'a rien fait depuis !!!!
11/20
10/20
Dans la même école que les précédents, on trouve les Léturgie, et Simon, digne héritier de Conrad. Le contrat Bob Steel fait suite au Contrat Polstar où Simon était le héros. Ici, c'est Frank Isard que Jean Léturgie essaye de ruiner pour qu'il retourne au boulot... C'est court, drôle, sans prétention... Et ça annonce L'oeil du Requin, livre unique d'Isard, scénarisé par Jean, très bon bouquin, très prometteur... et pourtant, Isard n'a rien fait depuis !!!!
11/20
vendredi 11 janvier 2008
Au milieu coule une rivière
Berthet et Yann ont créé la série Pin-up, qui démarra très bien, et s'essouffla assez vite. Une fois qu'on avait compris que l'histoire d'amour entre les deux héros serait impossible, sur des bases réelles. Elle se poursuit avec une sorte de second cycle, avant que les auteurs décident de créer une nouvelle héroïne...et de reprendre la jeunesse de Poison Ivy. Pin-Up est une bonne série, avec de beaux dessins bien classique du toujours élégant Berthet, et un scénario plein de sarcasme, de relant de haine, de femme-maîtresse, et d'humour à la Yann...
Dans Pin-up, les deux premiers pilotes de l'escadrille abattus par les "faces de citron" sont deux scénaristes de Berthet. "Francis River" est une traduction de François Rivière, et "José-Luis" de José-Louis (Bocquet), tous deux co-scénaristes de la série Le privé d'Hollywood... qu'on peut aisément rapprocher du nom de l'avion.
Yann se fait vieux, il est sur la pente de Christin. Ses histoires deviennent moyennes, se ressemblent de plus en plus... Tiens, il ré-utilise même son bon mot en traduisant Rivière par River. Par contre, dans Odilon Verjus, l'apparition de Rivière est associée à celle d'Agatha Christie, puisqu'il en est un illustre amateur.
Yann se fait vieux, il est sur la pente de Christin. Ses histoires deviennent moyennes, se ressemblent de plus en plus... Tiens, il ré-utilise même son bon mot en traduisant Rivière par River. Par contre, dans Odilon Verjus, l'apparition de Rivière est associée à celle d'Agatha Christie, puisqu'il en est un illustre amateur.
Si vous suivez ce lien, vous verrez que Rivière ne ressemble plus à ce dessin, pourtant récent. Le jeune Verron, dessinateur de la série ne l'a sans doute jamais vu, et les photos que l'on trouve lui donne souvent cette tignasse noire.
jeudi 10 janvier 2008
Bravo Spirou !!
En mettant au point notre départ pour Angoulême, Laurent me dit que ça y est, Bravo fait son Spirou dans Spirou !!! Et que
vois-je en tournant les quelques pages de ce n° ????
Le petit Maurice... De Bévère... soit Morris lui même, vu par Franquin, le grand auteur de
Spirou et ami du dessinateur de Lucky Luke !!!
J'adore Bravo, tout Bravo, et surtout Ma Maman, et j'aime dejà son Spirou !!!
J'adore Bravo, tout Bravo, et surtout Ma Maman, et j'aime dejà son Spirou !!!
mercredi 9 janvier 2008
Le rocher savoyard
Félix Meynet, alias "le rocher savoyard", se fait pincer par les CRS dans la détresse, dans son environnement familier.
mardi 8 janvier 2008
Le marsu n'est pas mon ami
L'histoire du marsupilami est très triste. Comme les Schtroumpfs, il a commencé sa carrière dans une série à succès. Les premières histoires où il apparait sont fantastiques, il n'est qu'un personnage secondaire, très mystérieux, très exotique.
Je déteste le dessin de Batem, qui tente vainement de se rapprocher de celui de Franquin. Les histoires qu'il vit à présent sont classiques (comme les Petits hommes à partir du #2, qui ne sont plus "petits" puisqu'ils vivent entre eux), et pourraient être vécues par n'importe quel personnage : à force de vouloir le faire vivre, les auteurs ont tué ce qu'il était vraiment. Quand on connait l'animal, il n'y a plus de mystère. Quand on vit dans la jungle, il n'y a plus d'exotisme.
En plus, il est antipathique au possible, et lire des "houba", et pire, des "houbi", à longueur de page est abêtissant...
Je déteste le dessin de Batem, qui tente vainement de se rapprocher de celui de Franquin. Les histoires qu'il vit à présent sont classiques (comme les Petits hommes à partir du #2, qui ne sont plus "petits" puisqu'ils vivent entre eux), et pourraient être vécues par n'importe quel personnage : à force de vouloir le faire vivre, les auteurs ont tué ce qu'il était vraiment. Quand on connait l'animal, il n'y a plus de mystère. Quand on vit dans la jungle, il n'y a plus d'exotisme.
En plus, il est antipathique au possible, et lire des "houba", et pire, des "houbi", à longueur de page est abêtissant...
Après plusieurs imitations de personnages de BD, Titeuf (#5 p26) se retrouve cloué au lit, imitateur malgré lui.
Franquin sur ce coup là est lamentable : reprendre le Marsu dans Spirou est interdit : Marsu productions s'occupe maintenant d'exploiter le filon. Faire du fric. Des objets dérivés : trousses d'écoliers, pub pour une banque, peluche, BD... Franquin n'a pas retenu toutes les leçons du Grand Jijé !!!!!
Malgré tout, les repreneurs de la série réussiront à le glisser dans leurs pages : Fournier (#21 p30) sur une affiche de film et Tome et Janry (#33 p7) en récupérant une peluche.
Malgré tout, les repreneurs de la série réussiront à le glisser dans leurs pages : Fournier (#21 p30) sur une affiche de film et Tome et Janry (#33 p7) en récupérant une peluche.
Au même bal masqué où on a rencontré hier mamzelle Jeanne (Luc Leroi remonte la pente de Denis), un chat a été déguisé en marsupilami (le pauvre). Le marsu est souvent représenté dans les BD pour ce qu'il est devenu : un objet. Dans les fantastiques aventures de Léonid Beaudragon (#3 p9) on voit son ombre dans un magasin de jouets. Zep poursuit les recherches de Seccotine (dans Le nid) en décorant les murs de l'école de Titeuf d'une planche tirée d'un ouvrage scientifique. Dans la clé du mystère (#5 p28), on n'est pas rancunier chez Dupuis, on porte un pull "marsu".
Buche rend un petit hommage rigolo (Franky Snow #5 p45). Plessix décore le frigo de Julien Boivert (#1 p7) d'un marsu en latex. Lanfeust des étoiles (#4 p44) est un endroit où on fait des rencontres insolites.
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