mercredi 29 mars 2023

Fils d'Aphrodite

Il y a 80 ans, naissait Vangelis Papathanassiou.
Je l'ai découvert enfant (y avait le disque The friends of Mr Cairo à la maison) en duo avec Jon Anderson (j'ai fait le lien des milliards d'années plus tard dans ma périod' rock prog', avec Yes), puis dans les films où sa musique occupait un peu trop tout l'espace. D'autres millions d'années plus tard, j'ai compris qu'il était, avec Demis Roussos, l'interprète de la belle balade "Rain & tears".

Eduardo González Rodríguez en hommage sur Edgonrod en mai '22

mardi 28 mars 2023

The birds

Le 48è long métrage d'Hitchcock est projeté sur les toiles américaines il y a 60 ans.

Hirschfeld, Francavilla et Kuhn

Dancing Days

Houses of the holly est le 5ème album de Led Zep, c'est le premier 33t d'eux que j'ai acheté. Et il contient de beaux hits.

Rogers : Bday sur silveraspensart en 2017

dimanche 26 mars 2023

Les lettres de noblesse

J'écoute toutes les émissions "bd" de radio france (même les centaines avec Sattouf et Meurisse), et franchement, y a rien qui m'horrible-pile plus que "roman graphique". Les journalistes qui veulent se la péter, où ne pas paraitre ridicules face à leurs collègues des sections politique ou société, sont très contents de ne pas dire "bédé". Ça fait pas sérieux. Y a de plus en plus d'auteurs qui s'y mettent aussi... les scélérats.
Parce qu'en faisant ça, tous discréditent la BD, sa richesse, ses potentialités... parce que la seule différence entre les deux termes est la langue : "roman graphique" est la bête traduction de "BD" depuis l'anglais.
J'avais été soulagé il y a quelques années de lire l'épatant Jousselin, aujourdhui, c'est Faustine Tarmasz qui rassemble tout un tas d'auteurs avec sa note.

sur instagram hier soir

Merci à elle.

Lecture #4-2023

De Felici, Trondheim et Mourier : Infinity 8 #5 (2017 - Rue de Sèvres)
Déjà à l'époque j'avais rien pigé. Là : où est le problème, l'urgence ? Où sommes nous, que se passe-t-il ? Bon, le dessin est très bien, les dialogues sympas... Mais : qu'ai-je lu ?

Biancarelli et Trondheim : Infinity 8 #6 (2018 - Rue de Sèvres)
Bon, alors c'est pire. Qui fait quoi pourquoi ? Mystère et boule de gomme. On suit les personnages par dépit (on n'a rien d'autre à faire) et à la fin : c'est fini ? Aucune idée.

Boulet et Trondheim : Infinity 8 #7 (2018 - Rue de Sèvres)
Suite de la série, mais en vraiment moins beau... Boulet est pourtant capable de bien mieux.

Killoffer et Trondheim : Infinity 8 #8 (2019 - Rue de Sèvres)
Ouf.

Ippoliti et Agrimbau : Planeta extra (2020 - Sarbacane)
Il y a un problème de narration graphique... ou une façon différente de raconter en comparaison à ce que je lis habituellement (du bon vieux franco-belge) : des personnages apparaissent soudain, des ellipses sont peu compréhensibles... Et puis l'histoire ne mène à rien : ils mettent en place des choses qui s'étouffent d'elles même. Pas bien compris ce que j'ai lu.
Le dessin à la Prado ne casse pas non plus beaucoup de briques.

Coste d'après Orwell : 1984 (2021 - Sarbacane)
Mouais.
Ça aurait mérité une vraie adaptation au monde actuel... mais peut être que ça déjà a été trop pillé par d'autres œuvres d'anticipation... Pas fan du trait, de la mise en page (des séries de grandes illustrations froides), mouais comme je dis souvent.

Zep : Ce que nous sommes (2022 - Rue de Sèvres)
On est dans 90 ans... c'est le futur alors Zep nous explique comment c'est... grâce aux explications que se donnent des gens sur des trucs que forcément ils connaissent : ils vivent dedans !  Et ça c'est un gros problème scénaristique qui d'emblée me met à l'écart du récit (l'auteur me prend pour un con, ou est très bête pour croire qu'on ne voit pas ses grosses ficelles). Et dans ce futur, quand on fait une référence au passé... c'est notre présent ! Et dans ce futur : pas de surpopulation, pas de pollution.
Ce monde est tout petit : on se réfugie chez quelqu'un ? c'est un spécialiste de notre problème. On la cherche dans la cité protégée ? on la retrouve en pétant une porte avec le pied.
Et puis Zep confond connaissance et intelligence.
C'est nullissime.

Gefe et Voloj : Not a New York love story (2022 - Sarbacane)
Comme La Cerise, Sarbacane a 20 ans cette année (à lire dans le dBD du mois). Mes bonnes surprises sont souvent tirées de cet éditeur, mais là (3ème déception de cette session), le dessin est trop faible, le rythme trop lent, le récit trop répétitif... On se fait chier quoi. Y a un mystère et un twist final, mais à cause de tout ça, ça tombe à plat, dénué d'émotion... On peut pas être bon à tous les coups.

Métal Hurlant #3 (2022 - Humano)
Je ne sais pas pourquoi ce truc m'est tombé dans les mains pour m'en tomber des. La SF de base, mais que c'est nul, et moche. J'excepte le récit de Guérineau qui nous fait un petit truc drôle et coloré.

Ayroles : Océan express (2023 - L'asso / Eperluette)
Ils se rendent pour un weekend au bord de la mer... se heurtent au départ puis n'arrêtent pas de manquer de se croiser. Ils rencontrent les mêmes personnages, mais ne vivent pas le même séjour ! Un peu comme dans Deux moi de Klapish. La lecture est un peu compliquée : il faudrait pouvoir lire chaque page en vis-à-vis en même temps... Mais c'est beau, c'est toujours subtile.

Piqués au vif

La 3ème aventure de Champignac se déroule entre les années 40 et 60...
Dans le dernier chapitre, on découvre dans un dossier, que des documents ont été remplacés par des numéros du moustique !

Etien et Beka : Quelques atomes de carbone in Spirou #4429