Errant à la biblio, je feuillette le #3 de Witness 4, et je tombe la-dessus :
Je m'étais déjà posé la question en lisant les 2 premiers albums... mais là, le doute n'est plus possible ! Millien est du Moebius' club band.
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mercredi 11 novembre 2009
lundi 26 octobre 2009
Smash the mirror
Aller... je vais clore cette série d'images d'auteurs qui se dessinent... Ces Narcisse qui balisent leurs pistes (avec des traces de pneu sur leur flip).
Bouzard prend le pendant de l'autobio. Et on respire ! C'est drôle, délirant, très Requin Martal... Ce n'est pas lui, c'est un genre de lui. Y s'moque de lui, et de l'autobio.
Derib apparait en clin d’œil rigolo.
Davodeau se dessine car il réalise des reportages. M'enfin, me direz-vous, le reporter n'est pas présent à l'image ! Bin là si. C'est un reportage d'un non-reporter, et pour nous mettre le pied dedans, il met un pied dedans. C'est un genre...
Baru est le héros de toutes ses BD.
Les héros de ses BD (plutôt) ont tous un petit peu de lui.
Ceux-ci sont un peu à la marge :
Bianca ressort les math qu'il enseigna un temps... Allot se dessine mort... donc difficilement reconnaissable... et Millien est un peu en marge... de ce que le lis généralement.
Bouzard prend le pendant de l'autobio. Et on respire ! C'est drôle, délirant, très Requin Martal... Ce n'est pas lui, c'est un genre de lui. Y s'moque de lui, et de l'autobio.
Derib apparait en clin d’œil rigolo.
Davodeau se dessine car il réalise des reportages. M'enfin, me direz-vous, le reporter n'est pas présent à l'image ! Bin là si. C'est un reportage d'un non-reporter, et pour nous mettre le pied dedans, il met un pied dedans. C'est un genre...
Baru est le héros de toutes ses BD.
Les héros de ses BD (plutôt) ont tous un petit peu de lui.
Ceux-ci sont un peu à la marge :
Bianca ressort les math qu'il enseigna un temps... Allot se dessine mort... donc difficilement reconnaissable... et Millien est un peu en marge... de ce que le lis généralement.
dimanche 1 mars 2009
Le monde de Moebius
Moebius est parfois trop inspirateur, pour de jeunes auteurs...
Koller et Desberg : Mayam #1 p8
Qui le pillent un peu, sans rien rajouter de petite étincelle, ou de ce genre de chose...
Millien et Arnoux : Witness 4
Et puis, parce que je ne suis pas fâché (malgré ce que j'ai dis de la cata qu'il est rapidement devenu) avec le Margerin des belles années :
Margerin : Banane métallique p15
Et si votre hémisphère droit a fait le lien avec le gauche... vous aurez complété cette case avec celle en hommage à F'murr...
Koller et Desberg : Mayam #1 p8
Qui le pillent un peu, sans rien rajouter de petite étincelle, ou de ce genre de chose...
Millien et Arnoux : Witness 4
Et puis, parce que je ne suis pas fâché (malgré ce que j'ai dis de la cata qu'il est rapidement devenu) avec le Margerin des belles années :
Margerin : Banane métallique p15
Et si votre hémisphère droit a fait le lien avec le gauche... vous aurez complété cette case avec celle en hommage à F'murr...
mercredi 7 janvier 2009
Mercredi, le jour des enfants
Bon, pour cette reprise difficile, voici un petit jeu, à lire dans Lanfeust de Troy (#6) :
Tarquin se fait fort de placer des jeux dans ses BD. Apparemment ça ne fait pas que l'amuser, ça le stress. Mais bon, 14 pages plus tard, il a trouvé comment nous divertir au milieu de son histoire à rallonge, scénarisée à vue :
J'ai trouvé des Charly à chercher ailleurs :
Enfin, dans Naruzozo, j'ai été aidé par mes enfants (ça va pas la tête que je lis ce genre de bêtise... j'en lis assez d'autres dans la bonne BD franco-belge des familles).
Tarquin se fait fort de placer des jeux dans ses BD. Apparemment ça ne fait pas que l'amuser, ça le stress. Mais bon, 14 pages plus tard, il a trouvé comment nous divertir au milieu de son histoire à rallonge, scénarisée à vue :
J'ai trouvé des Charly à chercher ailleurs :
Enfin, dans Naruzozo, j'ai été aidé par mes enfants (ça va pas la tête que je lis ce genre de bêtise... j'en lis assez d'autres dans la bonne BD franco-belge des familles).
mercredi 10 décembre 2008
Lectures de décembre
Mais pourquoi ais-je emprunté cette BD ? Parce que la médiathèque n'offre pas un si grand choix que ça, finalement. Ou alors à cause de la couverture ? Une fille attachée au regard revanchard, à moitié nue... Non ! je ne me laisse plus prendre à ce genre de truc (?). D'autant que cette image ne correspond étrangement à aucune scène du livre. On sent à plein nez le commercial de Soleil derrière ce choix "artistique". Ça part mal : une BD putassière. Bon, le dessin attend sans doute que le dessinateur dessine et redessine, encore et encore, pour trouver le trait juste... Sauf que la série va sans doute être arrêtée avant que le dessinateur n'arrive à un niveau intéressant. Car enfin, Giraud, Gine, Mézières... ont tous eu la chance de dessiner dans des journaux, pour y faire leurs armes, pour progresser... sans forcément publier de suite leurs travaux... Ce temps là est révolu : il faut être bon tout de suite. Les éditeurs prennent les dessins tape-à-l'oeil de jeunes auteurs, qui s'appuient sur une facilité du geste, et pas sur un désir de s'améliorer. Il est évident que jamais Soleil n'aurait édité le jeune Giraud. Soleil ne pari pas : Soleil compte à court terme !!! Je parle de Giraud parce que Millien y fait référence par deux fois : Arzach (me semble-t-il) puis un masque du monde d'Edena.
Je trouve le dessin un peu bancal, en devenir...
Je trouve le scénario un peu bancal. Avec des incohérences, où l'action finalement prime sur la description des rapports humains. Ça sonne faux. L'apparition d'un narrateur trouble la lecture : on sent le scénariste coincé par sa pagination !! Les déclencheurs de situation ne sont pas acceptables : la haine soudaine de la population contre l'héroïne, et puis sa chute dans le vide en fin d'histoire, ça n'est pas bien crédible. Le rebondissement final, qui donne envie de lire la suite était un peu attendu (la mystérieuse boîte noire allait bien jouer un rôle à un moment), mais fonctionne quand même.
Le résultat est une BD Soleil par excellence !
Millien et Arnoux : Witness 4
#1 : A cœur perdu...- 2001 Soleil (ce titre !)
4/20
Mais pourquoi ais-je acheté cette BD ? Ben, mes gars lisent la série, et c'est pas un manga : donc, j'encourage. Et ça clos le cycle. Ouf, terminé ! Cette série est finalement très creuse. C'est une série humoristique qui ne s'assume pas. Et l'humour d'Arleston est au plus mal. J'y crois pas qu'il veut nous faire rire avec un prout !! Le dessin vire même au gros nez parfois.
Je ne comprends rien à l'aventure, comment est-ce qu'il nous a baladé pendant 8 albums ! A la poursuite de rien, en quête de rien... La preuve : Lanfeust est en fin d'album à son point de départ, et retourne sur Troy. Il n'a pas évolué... Et le lecteur est complètement volé.
Une BD Soleil par excellence !
Tarquin et Arleston : Lanfeust des étoiles
#8 : Le sang des comètes - 2008 Soleil
6/20
Pourquoi n'ais-je pas acheté cette BD ? Parce que mon libraire avait un exemplaire tout pourri, et qu'il a coulé la baraque avant d'être réapprovisionné... C'est une BD qui nous ballade en plein histoire de l'art, avec un fil conducteur, personnage ayant réellement existé ! J'ai trouvé ça intéressant, avec des dialogues bien écrits, bien sentis. Le dessin est très simple, c'est du noir et blanc... et on respire après ces cascades de nuances et dégradés explosifs de Soleil... La réédition semble combler quelques vides, laissés de coté à contre cœur par les auteurs, et c'est tant mieux.
Malgré tout, le résultat est un peu comparable aux aventures d'Hergé, (et je m'aperçois que c'est un livre du même Bocquet !). Le fonctionnement par chapitres écarte des pans entiers d'histoire... et c'est assez frustrant.
Catel et Bocquet : Kiki de Montparnasse
2007 Casterman, écritures
13/20
Autre livre, d'une autre dessinatrice, au dessin assez minimaliste, mais en couleur. Elle vient de la presse enfantine, après un passage chez les Requins marteaux (sacré grand écart !) et s'échoue dans le Bayou de Sfar. Espèce de machin très très vaseux, où les auteurs sont abandonnés dans la boue... Ce recueil de petites histoires est indigent, inutile. Je vous conseillerais plutôt son Orage et Désespoir, récit poétique plus aboutit.
Durbiano : Le rouge vous va si bien, et autres histoires
2007 Gallimard, Bayou
6/20
Jusseaume est un dessinateur exemplaire. Après un galop d'essai dans la collection des galops d'essai de Glénat (Vécu), il se lance dans une série qui n'a l'air de rien. Le dessin est parfait, tout comme j'aime ! Un trait clair, des couleurs artisanales, des points de vue intelligents, une composition des pages impec, donnant un rythme au livre.
Kraehn est malouin, alors il est question de bateaux. Mais un peu moins dans cet album, en plein milieu d'un 3ème cycle. Lucien Bodard fait le lien entre Yann (le héros) et son père. Et entre nous et notre histoire en Indochine. On y vit la guerre, en tant que témoin lointain. Le ton est juste, on accompagne les personnages. Malgré tout il manque un petit quelque chose pour que cette série n'éclate...
Jusseaume et Kraehn : Tramp
#8 : La sale guerre - 2007 Dargaud
12/20
Cette BD est un road movie livre routier. Une sorte de quête, mais humaine, au contraire de l'héroïque fantasy. Le héros, journaliste qui écrit un livre sur quelques grands classiques de la chanson, se retrouve bien malgré lui à la recherche d'un musicien, puis de ses héritiers, dépossédé d'une de ses compositions. Ce musicien ne savait pas non plus qu'il avait composé ce tube, volé lors d'une soirée par un autre musicien moins ivre... Le journaliste suit une piste, de trompettiste en pianiste...
Le romancier se questionne sur son métier, et le musicien voleur sur son vol, qui n'en est pas forcément un. On a de l’empathie pour cet homme qui se confesse.
Bon, le dessin est à la peinture, avec de bonnes grosses couches qui éteignent tous les reliefs. Et c'est bien dommage.
Götting : Happy living
2007 Delcourt, Mirages
10/20
Je trouve le dessin un peu bancal, en devenir...
Je trouve le scénario un peu bancal. Avec des incohérences, où l'action finalement prime sur la description des rapports humains. Ça sonne faux. L'apparition d'un narrateur trouble la lecture : on sent le scénariste coincé par sa pagination !! Les déclencheurs de situation ne sont pas acceptables : la haine soudaine de la population contre l'héroïne, et puis sa chute dans le vide en fin d'histoire, ça n'est pas bien crédible. Le rebondissement final, qui donne envie de lire la suite était un peu attendu (la mystérieuse boîte noire allait bien jouer un rôle à un moment), mais fonctionne quand même.
Le résultat est une BD Soleil par excellence !
Millien et Arnoux : Witness 4
#1 : A cœur perdu...- 2001 Soleil (ce titre !)
4/20
Mais pourquoi ais-je acheté cette BD ? Ben, mes gars lisent la série, et c'est pas un manga : donc, j'encourage. Et ça clos le cycle. Ouf, terminé ! Cette série est finalement très creuse. C'est une série humoristique qui ne s'assume pas. Et l'humour d'Arleston est au plus mal. J'y crois pas qu'il veut nous faire rire avec un prout !! Le dessin vire même au gros nez parfois.
Je ne comprends rien à l'aventure, comment est-ce qu'il nous a baladé pendant 8 albums ! A la poursuite de rien, en quête de rien... La preuve : Lanfeust est en fin d'album à son point de départ, et retourne sur Troy. Il n'a pas évolué... Et le lecteur est complètement volé.
Une BD Soleil par excellence !
Tarquin et Arleston : Lanfeust des étoiles
#8 : Le sang des comètes - 2008 Soleil
6/20
Pourquoi n'ais-je pas acheté cette BD ? Parce que mon libraire avait un exemplaire tout pourri, et qu'il a coulé la baraque avant d'être réapprovisionné... C'est une BD qui nous ballade en plein histoire de l'art, avec un fil conducteur, personnage ayant réellement existé ! J'ai trouvé ça intéressant, avec des dialogues bien écrits, bien sentis. Le dessin est très simple, c'est du noir et blanc... et on respire après ces cascades de nuances et dégradés explosifs de Soleil... La réédition semble combler quelques vides, laissés de coté à contre cœur par les auteurs, et c'est tant mieux.
Malgré tout, le résultat est un peu comparable aux aventures d'Hergé, (et je m'aperçois que c'est un livre du même Bocquet !). Le fonctionnement par chapitres écarte des pans entiers d'histoire... et c'est assez frustrant.
Catel et Bocquet : Kiki de Montparnasse
2007 Casterman, écritures
13/20
Autre livre, d'une autre dessinatrice, au dessin assez minimaliste, mais en couleur. Elle vient de la presse enfantine, après un passage chez les Requins marteaux (sacré grand écart !) et s'échoue dans le Bayou de Sfar. Espèce de machin très très vaseux, où les auteurs sont abandonnés dans la boue... Ce recueil de petites histoires est indigent, inutile. Je vous conseillerais plutôt son Orage et Désespoir, récit poétique plus aboutit.
Durbiano : Le rouge vous va si bien, et autres histoires
2007 Gallimard, Bayou
6/20
Jusseaume est un dessinateur exemplaire. Après un galop d'essai dans la collection des galops d'essai de Glénat (Vécu), il se lance dans une série qui n'a l'air de rien. Le dessin est parfait, tout comme j'aime ! Un trait clair, des couleurs artisanales, des points de vue intelligents, une composition des pages impec, donnant un rythme au livre.
Kraehn est malouin, alors il est question de bateaux. Mais un peu moins dans cet album, en plein milieu d'un 3ème cycle. Lucien Bodard fait le lien entre Yann (le héros) et son père. Et entre nous et notre histoire en Indochine. On y vit la guerre, en tant que témoin lointain. Le ton est juste, on accompagne les personnages. Malgré tout il manque un petit quelque chose pour que cette série n'éclate...
Jusseaume et Kraehn : Tramp
#8 : La sale guerre - 2007 Dargaud
12/20
Cette BD est un road movie livre routier. Une sorte de quête, mais humaine, au contraire de l'héroïque fantasy. Le héros, journaliste qui écrit un livre sur quelques grands classiques de la chanson, se retrouve bien malgré lui à la recherche d'un musicien, puis de ses héritiers, dépossédé d'une de ses compositions. Ce musicien ne savait pas non plus qu'il avait composé ce tube, volé lors d'une soirée par un autre musicien moins ivre... Le journaliste suit une piste, de trompettiste en pianiste...
Le romancier se questionne sur son métier, et le musicien voleur sur son vol, qui n'en est pas forcément un. On a de l’empathie pour cet homme qui se confesse.
Bon, le dessin est à la peinture, avec de bonnes grosses couches qui éteignent tous les reliefs. Et c'est bien dommage.
Götting : Happy living
2007 Delcourt, Mirages
10/20
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