Les chefs de Spirou

Il y a 20 ans, paraissait dans Spirou cette photo de famille :

avec les rédacteurs en chef Tinlot, Martens, Pinchart, De Kuyssche, Vandooren et Delporte.
Manquaient à l'appel Dupuis et Doisy... et n'étaient pas encore de la partie OVV, Honorez, Niffle et Mixhel

Aux commandes d'un Spirou

Thierry Martens est né il y a 80 ans

François Ayroles

Beghin, Berco et Chaland

Clarke, Conrad et Denayer

Francis, Franquin, Hardy et Walthéry

Neidhardt et Léturgie

Dans les Archives

Il y a 10 ans, Thierry Martens cassait sa pipe.

Caryl Strzelecki : essai sur Sammy

Thierry Martens

Il fut rédacteur en chef de Spirou. Beaucoup d'auteurs le portent dans leurs cœurs.

Walthéry, Lambil et Bazile

Benn, Frank et Geerts

On a déjà vu Martens sur ce blog, le voici dessiné par Walthéry dans sa jeunesse :

in Benoit Brisefer #6, Spirou #3827 et Natacha #4

Bye bye Doc Martens

Un n° d'août de Spirou revenait sur le décès survenu 2 mois plus tôt dans ses rangs.

 Renaud in Spirou #3827

Tibet, Walthéry et Berco

Les cahiers de Spirou

Thierry Martens remplace Delporte à la rédaction de Spirou en 68, avant d'être remplacé par De Kuyssche 10 ans plus tard.

Chaland et Yann : Le plus grand groom du monde

Les rédacteurs en chef de Spirou

C'est quoi, un rédacteur en chef ?

Berco et Cauvin : Les femmes en blanc #2 p13

C'est un organisateur...

Moi, dans tintin en 75, j'ai eu les retombées de Greg (65-74), et puis Duchateau, Vernal... la cata ! Les rédacteurs en chef de ce journal avaient trouvé un bon moyen d'y apporter leur "patte", en y refourguant leur production. Autant pour Greg, c'est plutôt bien, même si on ressent une certaine prise de pouvoir sur le journal, autant APD et Vernal sont de gros mauvais.

Les rédacteurs en chef de Spirou, je les ai connu à travers les références placées par les auteurs "maison" dans leurs BD.

Cette photo vient du Bo-doï #12 de décembre 2004, spécial Spirou, suite au rachat de Dupuis par Lombard (yark yark yark ! non, en fait, je trouve ça triste), et au départ des équipes dirigeantes... Tinlot vers Fluide glacial, Gendrot vers Futuropolis...

Je l'aime bien, cette histoire de Yann, où tous les rédacteurs en chef sont là :

La place Martens, où les poids lourds sont interdits... L’hôpital pour Vandooren, parce qu'il était déjà malade en 97 ? Les impasse et cul-de-sac pour Pinchart et De Kuyssche, c'est pas très gentil... Yann n'est pas très gentil.

Yann chez Glénat (et vice versa)

Je ne connais pas d'autre auteur qui mette autant en avant son éditeur. Alors, peut-être que Yann a eu des soucis avec eux (tiens, faudra que je relise son harem de papier et les cahiers #83), ou au contraire de telles joies, qu'il ne peut s'empêcher de les faire apparaitre. Et c'est contagieux, car ses dessinateurs se lâchent à son contact.

Petit exemple dans Spirou, d'où il sort, tout de même :

On est dans le #2 de Lolo et Sucette (chez Dupuis), et les plaques des rues portent le nom des rédacteurs en chef de Spirou.
Je ferais une analyse de tous ces noms, dans toutes ses BD (il y en a un tas !), mais on comprend assez vite que Martens est tout pourri et que De Kuissche est un peu son papa.

Les images suivantes sont tirées du premier tome de Lolo et Sucette, seul paru chez Glénat. Les allusions y sont nombreuses, et gentillettes :
  

p10 et p20

p23 et p32

Dès le #2, on n'est plus chez Glénat :
  

#2 p44 et #4 p39

En ont-ils été virés précipitamment ??

Yann a finalement été pas mal édité chez Glénat : La patrouille des Libellules, Bob Marone, Célestin Speculoos, Yoyo, Tako, Nuits blanches et Sambre. Mais il leur tombe sur le râble dans Sales petits contes, sous le trait d'Hermann. On sent un certain ressentiment à l'encontre de Camano et de la politique manga du groupe, qui a importé ce genre en France (avec Dragonball). On sent que son coeur est resté chez Dupuis, à la grande époque de Franquin. Et paradoxalement, son navet incontesté est la reprise du Marsupilami des mains du Maître !!!

Martens (68-78)

Je disais que Delporte a été le seul rédac chef a écrire, ce n'est pas vrai. Étant tous plus ou moins journalistes, ils ont tous écrit des histoires, plutôt des romans d'ailleurs. Mais Thierry Martens a scénarisé des BD, sous le nom de Terence (avec le pauvre Frank) et du rédactionnel dans Spirou ou les albums, sous le pseudo de M. Archive, Al Bomm...

Fournier-:-Spirou #22 p15 et Salvérius et Cauvin : Les tuniques bleues #2 p13

Walthéry-et Peyo, Benoit Brisefer #6 p4 et Walthéry et Tillieux, Natacha #4 p7

Les clins ci-dessus correspondent à la période Martens, mais la grande majorité est réalisée après-coup.

Batem-in Natacha nostalgia, Louarn avec Rona

Hardy-et_Cauvin, Pierre Tombal #4 p16, #7 p42 et #10 p15

Hardy-et_Cauvin, Pierre Tombal #10 p28, #18 p19 et #23 p20

Je me suis emballé : ce dernier gros bonhomme, peintre sans peinture, n'est ni Martens ni Dekuyssche... Ce monsieur (qu'on retrouve en gros sado-maso dans Lolo et Sucette du même Hardy) est un ami du dessinateur (organisateur de festival BD).

Carpentier-et Cauvin, Du coté de chez Poje #1 p27, #3 p46 et #14 p40

Le glossaire de 8 mois dans l'enfer des hauts de page donne :
Martens : ancien rédac' chef. Occupe à présent le secteur "Rapports destructeurs" aux éditions Dupuis.