Cabana Café, 9h30, enregistrement d'une émission de France inter. C'est sur tous les programmes, dans les journaux. Sauf qu'arrivés à 9h30, on assiste à la fin de l'émission ! Les invités étaient
le boss de Cornélius et Cestac, instigatrice des premières éditions "indépendantes" Futuropolis. Je trouve ce mot complètement déplacé. Je persiste à dire que Jacques Glénat faisait de
l'édition indépendante il y a déjà plus de 30 ans. Et qu'à l'assoce, les publications sont très dépendantes de l'humeur de Menu. Mais bon. Premier raté de la journée.
A 11h00, on se paye une émission de France inter quand même, on applaudit quand on nous dit d'applaudir. Ca repose. Didier Porte fait un sketch sur le petit monde politico angoumois, on pige
rien. Giraud est là, expliquant son Apache et son XIII. Sattouf est le petit jeune de service, déjà consacré génie, alors que quand même, faut pas déconner !! Mouchard est là
encore, charié pour son look, alors qu'on avait dit pas les vêtements. Il remet tranquillement Giraud à sa place : tout en haut. Fersen chante St Jean du doigt, j'adore sa voix !! Moi,
je tenais vraiment à aller voir Léturgie et Conrad au CNBDI, alors on met les bouts vers 11h45. Tant pis pour les 2 autres chansons du Monsieur.
Conrad et Léturgie
Le thème est le détournement d'héritage. Conrad qu'a détourné Bob Morane ? Léturgie qu'a plagié Conrad ? On a raté le début (mais où es-tu passée, navette gratuite de mon coeur ?), alors on n'a pas pigé la problématique.
Déjà moi, Bob Marone, je suis complètement passé à coté. Pas vu, pas entendu. Yann et Conrad ont beaucoup lu les romans de Vernes. Lors de sa crise d'ado, Simon s'abonne à tintin (Jean est critique BD, et plutôt tourné vers Spirou). Il y découvre Bob Morane, dessinée par Coria (moi un peu plus tôt par Vance). Conrad arrête la série parodique, parce qu'à la longue, la blague de potache est un peu pauvre, et tourne vite en rond. Vernes, qui était un chaud lapin (hétéro) a été un peu gêné de voir ses héros Bob et Bill coucher ensemble. Mais Conrad a parodié non seulement Bob et Bill, mais tous ces couples de héros, dont l'homosexualité est sous-jacente (Spirou et Fantasio, Blake et Mortimer) ou carrément jacente (Alix et Enak, Lefranc et Jean-Jean).
Conrad et Léturgie
Le thème est le détournement d'héritage. Conrad qu'a détourné Bob Morane ? Léturgie qu'a plagié Conrad ? On a raté le début (mais où es-tu passée, navette gratuite de mon coeur ?), alors on n'a pas pigé la problématique.
Déjà moi, Bob Marone, je suis complètement passé à coté. Pas vu, pas entendu. Yann et Conrad ont beaucoup lu les romans de Vernes. Lors de sa crise d'ado, Simon s'abonne à tintin (Jean est critique BD, et plutôt tourné vers Spirou). Il y découvre Bob Morane, dessinée par Coria (moi un peu plus tôt par Vance). Conrad arrête la série parodique, parce qu'à la longue, la blague de potache est un peu pauvre, et tourne vite en rond. Vernes, qui était un chaud lapin (hétéro) a été un peu gêné de voir ses héros Bob et Bill coucher ensemble. Mais Conrad a parodié non seulement Bob et Bill, mais tous ces couples de héros, dont l'homosexualité est sous-jacente (Spirou et Fantasio, Blake et Mortimer) ou carrément jacente (Alix et Enak, Lefranc et Jean-Jean).
Yann et Conrad se lancent dans les innommables.
Et là j'ai rien compris des différentes versions !! Ce que j'ai compris, c'est que quand on leur demande de faire une BD ado pour un journal d'ado, il font un truc de cul, sur fond noir, ou le héros (à la Buck Danny) meurt dans les premières pages, en 60 planches : impubliable. Ce sont de sales gosses. Ils refusent tout compromis, tendent des pièges à leur éditeur, le mettent devant le fait accompli, l'obligeant à publier un truc qu'il n'approuve pas. Ils ont voulu se démarquer du fond du journal, mais du coup en ont été écartés. Le pire, c'est qu'ils ont l'air étonné de se faire bouler... Martens (alias M. Archive et Térence, celui là même d'un fauve en cage de Frank Pé) a été un très mauvais rédacteur en chef du journal (1968-1978), selon eux, mais selon plein d'autres aussi. Il fallait le faire exploser pour le reconstruire.
Et c'est là qu'ils se contredisent. Pour Simon, Martens (mais Tinlot aussi) était le chauffeur fou du journal qui fonçait dans le mur. Conrad déplore le manque d'unité du journal, la perte d'identité du héros suite à toutes ces reprises (Franquin, Fournier, Broca, Munuera, Legall, Yoann...). Spirou a toujours évolué, s'est auto-détruit tout seul, sans forcément avoir besoin de sales gosses. Parce que Spirou les a quand même accueilli dans ses pages, et ses haut-de-pages !! Spirou s'est toujours reconstruit. Et même si un haut-de-page montre les os d'Astérix (pour Pilote), Tintin crevé depuis peu et Spirou assoiffé dans le désert, Spirou est toujours vivant !
Yann et Conrad s'épuisent avec les innommables. Ce sont des personnages réfractaires, un peu comme leurs auteurs donc. Dès qu'il y a un évènement, qui pousserait n'importe quel héros dans le feu de l'action, les trois lâches se planquent. Il faut toujours mettre un paquet d'énergie pour les faire bouger.
Yann et Conrad se lancent dans Kid Lucky, avec pour objectif de ne pas faire trop bien, en tout cas, pas mieux que Morris, ce qui place la barre très très bas. Conrad fait un procès pour ne pas que son nom apparaisse, il créé Pearce, alias Yann+Conrad. Mais on sent qu'il n'assume pas !!! Il se perd dans ses explications. Il prétend utiliser ce pseudonyme quand il n'est qu'un ouvrier de la série, juste le dessinateur.
Au milieu de tout ça, Conrad part aux stêtes, faire l'animateur (sur Eldorado). Il s'épuise, et se laisse convaincre par Yann de faire un bon Kid Lucky : Cotton kid. Dargaud s'attendait à un procès de Morris (pour plagiat) mais se lance dans l'aventure. Puis, Dargaud perd Astérix, récupéré par ce grippe-sous d'Uderzo, et du coup se rapproche de Lucky production. La série est éjectée (pas de concurrence en interne), et Pearce se retrouve avec 2 albums d'avance, sans éditeur, avec l'assurance de se retrouver avec un procès de Dargaud et Lucky prod en cas de publication... Conrad regrette tout ça.
Donito devait être une série télé, que Delporte devait vendre aux ricains, lors d'un de ses fréquent voyages aux USA (pour les dessins animés des Smurfs). Ca ne sera pas, et ça deviendra une série BD pour gamins, sans grand intérêt. Mais dont il est fier. Il commence à bosser avec sa femme (Wilbur), qui scénarise à présent ses séries...
Et Simon la dedans ?? C'est le fils spirituel de Yann et Conrad, tout petit dans ce grand amphi. Polstar est emprunt d'innommables, dans le ton, la violence et les sarcasmes. Il raconte sa collaboration, difficile aussi, avec Yann. Comment il a mis son père (co-scénariste) en écran entre eux deux. Et comment Yann s'est senti exclu de la série Spoon et White (voila pourquoi il n'est plus au générique du dernier album !!!). Apparemment, Simon a décidé de se consacrer à adapter des pièces de théatre en BD. Et c'est dommage.
Comme on est du coté du musée, on se fait l'expo Munoz (des planches et des planches... sans intérêt) et on part à la découverte des auteurs argentins, connus et inconnus, dans un pueblo reconstitué. C'est mignon. Bottaro est expédié au pas de course (Laurent achète le catalogue de l'expo). Dans le musée de papier, on se refait l'expo de Toppi, que je suis sûr d'avoir déjà vu, à St Malo. Toppi est un illustrateur de génie... pas trop un auteur de BD.
Laurent ne veut pas se faire la rencontre internationale "Penser la BD" avec Groensteen et Peeters. Je crois qu'on aurait bien rit pourtant !
Et là j'ai rien compris des différentes versions !! Ce que j'ai compris, c'est que quand on leur demande de faire une BD ado pour un journal d'ado, il font un truc de cul, sur fond noir, ou le héros (à la Buck Danny) meurt dans les premières pages, en 60 planches : impubliable. Ce sont de sales gosses. Ils refusent tout compromis, tendent des pièges à leur éditeur, le mettent devant le fait accompli, l'obligeant à publier un truc qu'il n'approuve pas. Ils ont voulu se démarquer du fond du journal, mais du coup en ont été écartés. Le pire, c'est qu'ils ont l'air étonné de se faire bouler... Martens (alias M. Archive et Térence, celui là même d'un fauve en cage de Frank Pé) a été un très mauvais rédacteur en chef du journal (1968-1978), selon eux, mais selon plein d'autres aussi. Il fallait le faire exploser pour le reconstruire.
Et c'est là qu'ils se contredisent. Pour Simon, Martens (mais Tinlot aussi) était le chauffeur fou du journal qui fonçait dans le mur. Conrad déplore le manque d'unité du journal, la perte d'identité du héros suite à toutes ces reprises (Franquin, Fournier, Broca, Munuera, Legall, Yoann...). Spirou a toujours évolué, s'est auto-détruit tout seul, sans forcément avoir besoin de sales gosses. Parce que Spirou les a quand même accueilli dans ses pages, et ses haut-de-pages !! Spirou s'est toujours reconstruit. Et même si un haut-de-page montre les os d'Astérix (pour Pilote), Tintin crevé depuis peu et Spirou assoiffé dans le désert, Spirou est toujours vivant !
Yann et Conrad s'épuisent avec les innommables. Ce sont des personnages réfractaires, un peu comme leurs auteurs donc. Dès qu'il y a un évènement, qui pousserait n'importe quel héros dans le feu de l'action, les trois lâches se planquent. Il faut toujours mettre un paquet d'énergie pour les faire bouger.
Yann et Conrad se lancent dans Kid Lucky, avec pour objectif de ne pas faire trop bien, en tout cas, pas mieux que Morris, ce qui place la barre très très bas. Conrad fait un procès pour ne pas que son nom apparaisse, il créé Pearce, alias Yann+Conrad. Mais on sent qu'il n'assume pas !!! Il se perd dans ses explications. Il prétend utiliser ce pseudonyme quand il n'est qu'un ouvrier de la série, juste le dessinateur.
Au milieu de tout ça, Conrad part aux stêtes, faire l'animateur (sur Eldorado). Il s'épuise, et se laisse convaincre par Yann de faire un bon Kid Lucky : Cotton kid. Dargaud s'attendait à un procès de Morris (pour plagiat) mais se lance dans l'aventure. Puis, Dargaud perd Astérix, récupéré par ce grippe-sous d'Uderzo, et du coup se rapproche de Lucky production. La série est éjectée (pas de concurrence en interne), et Pearce se retrouve avec 2 albums d'avance, sans éditeur, avec l'assurance de se retrouver avec un procès de Dargaud et Lucky prod en cas de publication... Conrad regrette tout ça.
Donito devait être une série télé, que Delporte devait vendre aux ricains, lors d'un de ses fréquent voyages aux USA (pour les dessins animés des Smurfs). Ca ne sera pas, et ça deviendra une série BD pour gamins, sans grand intérêt. Mais dont il est fier. Il commence à bosser avec sa femme (Wilbur), qui scénarise à présent ses séries...
Et Simon la dedans ?? C'est le fils spirituel de Yann et Conrad, tout petit dans ce grand amphi. Polstar est emprunt d'innommables, dans le ton, la violence et les sarcasmes. Il raconte sa collaboration, difficile aussi, avec Yann. Comment il a mis son père (co-scénariste) en écran entre eux deux. Et comment Yann s'est senti exclu de la série Spoon et White (voila pourquoi il n'est plus au générique du dernier album !!!). Apparemment, Simon a décidé de se consacrer à adapter des pièces de théatre en BD. Et c'est dommage.
Comme on est du coté du musée, on se fait l'expo Munoz (des planches et des planches... sans intérêt) et on part à la découverte des auteurs argentins, connus et inconnus, dans un pueblo reconstitué. C'est mignon. Bottaro est expédié au pas de course (Laurent achète le catalogue de l'expo). Dans le musée de papier, on se refait l'expo de Toppi, que je suis sûr d'avoir déjà vu, à St Malo. Toppi est un illustrateur de génie... pas trop un auteur de BD.
Laurent ne veut pas se faire la rencontre internationale "Penser la BD" avec Groensteen et Peeters. Je crois qu'on aurait bien rit pourtant !
M'enfin, on se régale les yeux.
Le repas du midi à Angoulême, ce sont les fouées traditionnelles. Pour nous. Parce que je ne sais pas si c'est un plat typique du coin.
Dans l'espace du nouveau monde, on s'écoute un peu du débat sur Spirou.
Le repas du midi à Angoulême, ce sont les fouées traditionnelles. Pour nous. Parce que je ne sais pas si c'est un plat typique du coin.
Dans l'espace du nouveau monde, on s'écoute un peu du débat sur Spirou.
Tarrin nous apprend que chez Dupuis, on lui avait donné carte blanche pour reprendre Spirou, à condition de trouver un scénariste qui tienne le choc. Il est allé trouver Bravo, mais
leurs idées étaient trop différentes, Tarrin s'est rabattu sur Yann. Laissant Bravo dans l'engrenage, pour notre plus grand bonheur !!!
La pub est partout ! J'ai récupéré 2 paquets de chocapic, que j'ai laissé chez notre logeuse, en échange de sa succulente brioche.
La pub est partout ! J'ai récupéré 2 paquets de chocapic, que j'ai laissé chez notre logeuse, en échange de sa succulente brioche.
Chez Casterman, petit coucou à Pierre, docteur es-Manga chez Bédélire, et à Dave, boss d'Oscar-Hibou.
On croise le présentateur intergalactique de "un monde de bulles", sur Public Sénat.
A 15h30, la rencontre avec Rabaté est apparemment réservée aux gniards. Pis t'façon il est pas là, sacré en retard (je l'ai vu arriver quelques temps plus tôt avec une voiture du festival). On se casse.
On passe au petit salon des sympathiques éditions Flblb, j'achète Je m'emporte assez facilement de Rémi Lucas, qui sera là demain, pasqu'il arrive du Pas de Calais ce soir vers 21h30.
Ce soir, méga fiesta, pour la remise du prix Tournesol, décerné chaque année par les verts, pour récompenser la BD qui représente le plus les idées des écolos. Laurent a participé à la sélection, en tout cas aux discutions, lors du dernier congrès des verts, cet été à Quimper (mais oui, il y a un été à Quimper). Yves Frémion de la Fermay est le boss de l'évènement.
On croise le présentateur intergalactique de "un monde de bulles", sur Public Sénat.
A 15h30, la rencontre avec Rabaté est apparemment réservée aux gniards. Pis t'façon il est pas là, sacré en retard (je l'ai vu arriver quelques temps plus tôt avec une voiture du festival). On se casse.
On passe au petit salon des sympathiques éditions Flblb, j'achète Je m'emporte assez facilement de Rémi Lucas, qui sera là demain, pasqu'il arrive du Pas de Calais ce soir vers 21h30.
Ce soir, méga fiesta, pour la remise du prix Tournesol, décerné chaque année par les verts, pour récompenser la BD qui représente le plus les idées des écolos. Laurent a participé à la sélection, en tout cas aux discutions, lors du dernier congrès des verts, cet été à Quimper (mais oui, il y a un été à Quimper). Yves Frémion de la Fermay est le boss de l'évènement.
Otto T. (lauréat de l'année dernière avec Grégory Jarry des éditions délirantes flblb), Hugot de Fluide glacial, des élus verts belges et suisses, charentais et parisien sont le jury.
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