Petit bonus : de passage à Angoulême cette semaine, je me suis recueilli sur les dalles hollywoodesques des auteurs, sur le parvis du CNBDI (devenue cité internationale).
On reste avec Robin et son doudou :
A bientôt pour de nouvelles dalles...
vendredi 31 octobre 2008
Halloween de retour
Thierry Robin, passionné de la Chine, ami de Taduc, et membre de Nawak, a débuté en 90 avec Crève ! le malin, aux éditions Rackham. Un petit bouquin, dont le pelliculage se décolle comme pour les vieux albums de fluide brochés... et préfacé par Rossi.
Ursus est un homme à tête de citrouille, fidèle serviteur d'un pape noir, fils d'un moine et d'une nonne... Fidèle ??? au service de qui ???
Ursus a marqué son créateur, si bien qu'en cherchant un peu, on le trouvera dans chacun des albums de Robin, et même dans ses petites histoires parues de ci de là...
Feuilletez donc Rouge de Chine, La teigne, Koblenz, Petit Père Noêl, Zappa et Tika...
Et aussi le collectif en hommage à Brassens, les sales petits contes de Yann... et vous trouverez aussi. Ou alors, cliquez sur les ptites images, et crevez-vous les yeux.
Tant que vous y êtes, Robin parsème ses planches de "messages cachés", ou de "Taduc"...
Dans une de ces images, Robin fait également un clin d’œil à Rackham... l'avez-vous vu ?
Ursus est un homme à tête de citrouille, fidèle serviteur d'un pape noir, fils d'un moine et d'une nonne... Fidèle ??? au service de qui ???
Ursus a marqué son créateur, si bien qu'en cherchant un peu, on le trouvera dans chacun des albums de Robin, et même dans ses petites histoires parues de ci de là...
Feuilletez donc Rouge de Chine, La teigne, Koblenz, Petit Père Noêl, Zappa et Tika...
Et aussi le collectif en hommage à Brassens, les sales petits contes de Yann... et vous trouverez aussi. Ou alors, cliquez sur les ptites images, et crevez-vous les yeux.
Tant que vous y êtes, Robin parsème ses planches de "messages cachés", ou de "Taduc"...
Dans une de ces images, Robin fait également un clin d’œil à Rackham... l'avez-vous vu ?
jeudi 30 octobre 2008
Un avant goût d'Angoulême
Cosey, primé au festival quai des bulles !!!
Le prix est un bonnet d'âne, customisé à la dark vador, sous l’œil rigolard de Mourier, bonnet de l'an dernier...
L'année prochaine sera une affiche de Cosey !!! Des expos de Cosey... Le Nirvana !
Je vous le dis : le prochain grand prix à Angoulême, si les anciens ont encore leur raison, sera Cosey !
Le prix est un bonnet d'âne, customisé à la dark vador, sous l’œil rigolard de Mourier, bonnet de l'an dernier...
L'année prochaine sera une affiche de Cosey !!! Des expos de Cosey... Le Nirvana !
Je vous le dis : le prochain grand prix à Angoulême, si les anciens ont encore leur raison, sera Cosey !
Martin Veyron, le semeur de clins d'oeil
Restons encore un peu dans les pages du premier tome de Bernard Lhermite.
Cette BD a été pré-publiée en 77 et tout début 78 dans :
Bernard lit même une BD des éditions du Fromage (on devine le bâtard de la vache qui rit et du lion de la MGM). C'est un bouquin de Francis Masse intitulé sobrement Masse, paru en 76.
En pleine mafia, au milieu de rital et de black : c'est l'endroit où on pourrait rencontrer Alack Sinner, sans souci.
J'ai toujours eu un doute sur ce clin d’œil... mais non, allez, ça ne peut être que ça...
En Californie, Bernie devient premier ministre du rockeur (doctor ?) Rober Robert et la photo officielle est très officiellement BD*.
En Californie, dans les années 70, on écoute les Aigles, les Oyseaux, les Portes... et :
Quoi, vous êtes toujours là ? Foncez acheter cette BD, et les suivantes !
La blague de la nourrice et de son sein, et du pont et de sa fesse, est à pisser de rire !!!
Cette BD a été pré-publiée en 77 et tout début 78 dans :
Bernard lit même une BD des éditions du Fromage (on devine le bâtard de la vache qui rit et du lion de la MGM). C'est un bouquin de Francis Masse intitulé sobrement Masse, paru en 76.
En pleine mafia, au milieu de rital et de black : c'est l'endroit où on pourrait rencontrer Alack Sinner, sans souci.
J'ai toujours eu un doute sur ce clin d’œil... mais non, allez, ça ne peut être que ça...
En Californie, Bernie devient premier ministre du rockeur (doctor ?) Rober Robert et la photo officielle est très officiellement BD*.
En Californie, dans les années 70, on écoute les Aigles, les Oyseaux, les Portes... et :
Quoi, vous êtes toujours là ? Foncez acheter cette BD, et les suivantes !
La blague de la nourrice et de son sein, et du pont et de sa fesse, est à pisser de rire !!!
on y cause de
L'écho des savanes,
Masse,
Munoz,
Music,
Veyron
mercredi 29 octobre 2008
Don Jijé, sauveur de Dupuis
A l'heure de la renaissance de Chaland, on peut se retourner un peu plus en arrière. On trouvera Jijé. Le père de Will, Franquin, Paape, Morris... Qui sont les pères de Walthéry, Conrad, Andréas, Léturgie... De plusieurs générations d'auteurs !
Bien sûr, ses BD sont dépassées pour qui n'en n'a jamais lu enfant. Pour moi en particulier. Ce qui m'attire chez lui est sa grande générosité, sa formidable humilité. Jamais il n'aurait gardé le Marsupilami ! Franquin est loin d'avoir l'humanité de son maitre !!
On est en pleine période SF chez métal, sorte de révolution par rapport aux classiques franco-belges à la papa. Quelques énergumènes y feront une sorte de révolution, ramenant la BD vers ses classiques. A force de révolutions, on se retrouve au point de départ ! On tourne en rond. Et avec Chaland, c'est avec bonheur :
Chaland dans Spirou et Fantasio, hors série #4
Clerc se rappelle de la période Métal et de sa rencontre avec Chaland dans son récent Journal.
Et cette image est gratuite, hors de toute BD, juste pour l'hommage :
Simon Léturgie
Bien sûr, ses BD sont dépassées pour qui n'en n'a jamais lu enfant. Pour moi en particulier. Ce qui m'attire chez lui est sa grande générosité, sa formidable humilité. Jamais il n'aurait gardé le Marsupilami ! Franquin est loin d'avoir l'humanité de son maitre !!
On est en pleine période SF chez métal, sorte de révolution par rapport aux classiques franco-belges à la papa. Quelques énergumènes y feront une sorte de révolution, ramenant la BD vers ses classiques. A force de révolutions, on se retrouve au point de départ ! On tourne en rond. Et avec Chaland, c'est avec bonheur :
Chaland dans Spirou et Fantasio, hors série #4
Clerc se rappelle de la période Métal et de sa rencontre avec Chaland dans son récent Journal.
Et cette image est gratuite, hors de toute BD, juste pour l'hommage :
Simon Léturgie
mardi 28 octobre 2008
Enki - Nike, produit de masse
Bilal !
C'est l'auteur classe que les média médiatisent. Celui qu'on ne lit pas mais qu'on aime. Un auteur télérama parce qu'il fait des films de cinématographe, et ça c'est sérieux.
Mais il ne dessine plus. Ses mises en page sont fainéantes, sans aucune imagination, inhabitées. Il a arrêté la BD quand il a quitté Christin. Qui lui aussi a arrêté la BD pour se lancer dans la culture de navets. De Pilote à Métal, il a réalisé son œuvre en 5 ans, terminée il y a bien longtemps donc.
Mais parce que j'ai aimé ses récits d'anticipation sociale des 70's, je me suis décidé à rassembler les clins qu'on lui a fait... assez peu nombreux, parce qu'il ne fut pas si influent que ça, ni si important qu'on veut bien nous faire croire... Par contre, coté pognon, c'est le plus coté des dessinateurs... chuis con, c'est pour ça qu'on en parle tant dans la presse spécialisée ou non !!!
Pétillon : Bienvenue aux terriens
Dans Métal, Pétillon parodiant Valérian, place des personnages de Druillet, Moebius et Bilal. Et Proust aussi...
Tronchet rappelle le coté un peu chiant, verbeux de Partie de chasse :
Gelli et Tronchet : Raoul Fulgurex #1
Dans ce clin d’œil à Christin*, Goetzinger rappelle ses séries, et on y retrouve bien entendu un personnage de Bilal.
Trondheim, toujours mordant, croque où ça fait mal :
Le blog de Frantico et Désoeuvré
Parce qu'on a du mal à le croire, Bilal, cinéaste qui retourne à la BD par dépit...
C'est l'auteur classe que les média médiatisent. Celui qu'on ne lit pas mais qu'on aime. Un auteur télérama parce qu'il fait des films de cinématographe, et ça c'est sérieux.
Mais il ne dessine plus. Ses mises en page sont fainéantes, sans aucune imagination, inhabitées. Il a arrêté la BD quand il a quitté Christin. Qui lui aussi a arrêté la BD pour se lancer dans la culture de navets. De Pilote à Métal, il a réalisé son œuvre en 5 ans, terminée il y a bien longtemps donc.
Mais parce que j'ai aimé ses récits d'anticipation sociale des 70's, je me suis décidé à rassembler les clins qu'on lui a fait... assez peu nombreux, parce qu'il ne fut pas si influent que ça, ni si important qu'on veut bien nous faire croire... Par contre, coté pognon, c'est le plus coté des dessinateurs... chuis con, c'est pour ça qu'on en parle tant dans la presse spécialisée ou non !!!
Pétillon : Bienvenue aux terriens
Dans Métal, Pétillon parodiant Valérian, place des personnages de Druillet, Moebius et Bilal. Et Proust aussi...
Tronchet rappelle le coté un peu chiant, verbeux de Partie de chasse :
Gelli et Tronchet : Raoul Fulgurex #1
Dans ce clin d’œil à Christin*, Goetzinger rappelle ses séries, et on y retrouve bien entendu un personnage de Bilal.
Trondheim, toujours mordant, croque où ça fait mal :
Le blog de Frantico et Désoeuvré
Parce qu'on a du mal à le croire, Bilal, cinéaste qui retourne à la BD par dépit...
lundi 27 octobre 2008
Le grand Blutch
On ne l'attendait plus.
10 ans que le premier volume a paru. Des années que la sortie de cet opus est repoussé de mois en mois, et tout à coup, d'années en années...
Bien sûr, pendant ces années, Blutch a travaillé. De l'illustration, de l'animation. Mais surtout de l'illustration, comme s'il avait soudain eu, après la peur du noir, l'horreur de la bande dessinée.
Le malheur commença avec Vitesse moderne en 2002, à classer absolument ailleurs que dans la catégorie BD. La narration est autre, dans le malaise que l'on ressent à lire cette folie. Et voir cette BD classée dans la collec classe mais grand public de Dupuis, est déroutant. Moi qui conseillais toujours cette collection aux adultes peu connaisseurs, mais désirant savoir ce qui se faisait en BD en ce moment... j'en suis devenu tout penaud...
Et vint le triptyque Bonheur - Volupté - Beauté... livres d'illustrations, que Blutch voulait tels.
Alors le voir revenir à la BD : quel bonheur devant tant de beauté !
Bien sûr, le trait qui avait touché mon cœur dans le fluide n°142, et continué de m'émouvoir dans Mademoiselle Sunnymoon, Waldo's bar... ce trait n'est plus là. Plus tellement là. Mais les dialogues, la tendresse, la simplicité, l'intelligence de la narration, les parallèles imagés, les madeleines de Proust pour les bientôt quarantenaires... tout est là comme au premier jour. Alors oui, Blutch est de retour.
Ce retour était annoncé : cet été, une partie des pages étaient en prépublication dans Charlie hebdo. Les premiers récits ont été publiés dans ferraille en 2005 et 2006.
Blutch y fait un clin d’œil à Asterix, aux Schtroumpfs, mais surtout à Tintin :
Il utilise le même procédé que dans Sunnymoon tu es malade : il place telle quel une case d'Objectif Lune.
Sa famille devient étrangère, et prononce des paroles incongrues. Une insulte méconnue de Haddock du Crabe aux pinces d'or, une expression congolaise...
... suivie de près par la venue d'un personnage tiré de la première aventure du reporter (le col et les manchettes en p20 et le chapeau découpé par Saint-Mar-Tintin en p27).
Et puis cette métaphore, entre vie (amour) et désert... et désert dans Tintin, c'est Le pays de l'or noir, et les stupides Dupondt en jeep. Mais le petit Christian s'égare et meurt... Son fidèle Milou pleure sur sa tombe, comme dans Les cigares du pharaon...
Le scaphandre qui illustre sa carapace est celui de Tintin dans le trésor de Rackham le rouge.
Tintin ne quitte pas Blutch. Rappelez-vous que sa première histoire parue, en 88, raconte le tournage de Tintin au Tibet. Et on le retrouve dans quasiment toutes ses BD par la suite. Hergé et ses débuts dans Bloche, la castafiore dans Total jazz...
J'avais noté une faille spacio-temporelle sur le site du festival d' Angoulême : on trouvait, dans la sélection officielle, des albums non encore parus, mais tant attendus ! En particulier le nouveau Jonathan et ce petit Christian... J'aimerai vraiment savoir comment le jury sélectionne les BD... Apparemment sans les lire, le nom de l'auteur semble suffire... enfin, dans ces deux cas, ça me va.
10 ans que le premier volume a paru. Des années que la sortie de cet opus est repoussé de mois en mois, et tout à coup, d'années en années...
Bien sûr, pendant ces années, Blutch a travaillé. De l'illustration, de l'animation. Mais surtout de l'illustration, comme s'il avait soudain eu, après la peur du noir, l'horreur de la bande dessinée.
Le malheur commença avec Vitesse moderne en 2002, à classer absolument ailleurs que dans la catégorie BD. La narration est autre, dans le malaise que l'on ressent à lire cette folie. Et voir cette BD classée dans la collec classe mais grand public de Dupuis, est déroutant. Moi qui conseillais toujours cette collection aux adultes peu connaisseurs, mais désirant savoir ce qui se faisait en BD en ce moment... j'en suis devenu tout penaud...
Et vint le triptyque Bonheur - Volupté - Beauté... livres d'illustrations, que Blutch voulait tels.
Alors le voir revenir à la BD : quel bonheur devant tant de beauté !
Bien sûr, le trait qui avait touché mon cœur dans le fluide n°142, et continué de m'émouvoir dans Mademoiselle Sunnymoon, Waldo's bar... ce trait n'est plus là. Plus tellement là. Mais les dialogues, la tendresse, la simplicité, l'intelligence de la narration, les parallèles imagés, les madeleines de Proust pour les bientôt quarantenaires... tout est là comme au premier jour. Alors oui, Blutch est de retour.
Ce retour était annoncé : cet été, une partie des pages étaient en prépublication dans Charlie hebdo. Les premiers récits ont été publiés dans ferraille en 2005 et 2006.
Blutch y fait un clin d’œil à Asterix, aux Schtroumpfs, mais surtout à Tintin :
Il utilise le même procédé que dans Sunnymoon tu es malade : il place telle quel une case d'Objectif Lune.
Sa famille devient étrangère, et prononce des paroles incongrues. Une insulte méconnue de Haddock du Crabe aux pinces d'or, une expression congolaise...
... suivie de près par la venue d'un personnage tiré de la première aventure du reporter (le col et les manchettes en p20 et le chapeau découpé par Saint-Mar-Tintin en p27).
Et puis cette métaphore, entre vie (amour) et désert... et désert dans Tintin, c'est Le pays de l'or noir, et les stupides Dupondt en jeep. Mais le petit Christian s'égare et meurt... Son fidèle Milou pleure sur sa tombe, comme dans Les cigares du pharaon...
Le scaphandre qui illustre sa carapace est celui de Tintin dans le trésor de Rackham le rouge.
Tintin ne quitte pas Blutch. Rappelez-vous que sa première histoire parue, en 88, raconte le tournage de Tintin au Tibet. Et on le retrouve dans quasiment toutes ses BD par la suite. Hergé et ses débuts dans Bloche, la castafiore dans Total jazz...
J'avais noté une faille spacio-temporelle sur le site du festival d' Angoulême : on trouvait, dans la sélection officielle, des albums non encore parus, mais tant attendus ! En particulier le nouveau Jonathan et ce petit Christian... J'aimerai vraiment savoir comment le jury sélectionne les BD... Apparemment sans les lire, le nom de l'auteur semble suffire... enfin, dans ces deux cas, ça me va.
dimanche 26 octobre 2008
Tagada, tagada...
Dans le #4 des aventures de Basil et Victoria, loin du royaume de son homonyme, on retrouve des silhouettes connues :
Et on apprend donc, que les Dalton sont originaires de ce coin maudit, où on mange des mouettes. Que des mouettes.
Yann rappelle qu'il a été scénariste de Lucky Luke, et de Kid Lucky, et de Cotton Kid... D'ailleurs, au Klondike (65ème album !! Ça fait 20 albums de trop !!!) on cherche un trésor, et ici, on trouve une Pearl !
La boucle est bouclée, ita missa est...
Et on apprend donc, que les Dalton sont originaires de ce coin maudit, où on mange des mouettes. Que des mouettes.
Yann rappelle qu'il a été scénariste de Lucky Luke, et de Kid Lucky, et de Cotton Kid... D'ailleurs, au Klondike (65ème album !! Ça fait 20 albums de trop !!!) on cherche un trésor, et ici, on trouve une Pearl !
La boucle est bouclée, ita missa est...
samedi 25 octobre 2008
Raging bulles d'octobre
Octobre s'achève sous un raging de bulles. Le trio d'animateurs, emmené par Eric, était exclusivement masculin : Dounia n'était pas là, mais finalement si, mais t'façon n'avait rien lu. Guillaume d'album, David d'Oscar et Emmanuel de Moynot.
On a commencé par le livre (Futuro ne dit plus "album" mais "livre", ça change tout ! déjà, s'ils commençaient à éditer un peu moins de daube...) le livre, je disais, de Denis. Moynot a trouvé le livre un peu long, mais a bien aimé. Moi, j'ai trouvé le livre long, mais c'est plutôt signe que je me suis ennuyé... Il trouve qu'il y a une certaine évolution, tout au long du livre, sur son rapport aux odeurs... C'est quand même un peu toujours la même histoire : Denis sent des odeurs (qu'on ne sent pas, nous), ça lui rappelle un truc. Voila. Le problème, c'est qu'on ne les sent pas. On assiste au spectacle de supernezman. Guillaume est allé dans ce sens. Mais tout le monde a loué le talent graphique du monsieur. Comme si ça lui autorisait tout...
Conseillé par les BDlire-manga, j'avais acheté Petite forêt de Igarashi, où les sensations sont milles fois mieux rendues !
David s'est emballé sur le Squarzoni. Il a mis ses pas dans son après-midi un peu couvert(e). A visité l'île avec lui... Partagé ses rencontres. C'est quasiment son bouquin préféré du raging.
Moynot ne connaissait pas l'auteur. Mais te l'a descendu en flèche, le pauvre garçon !! Il a effectivement mis le doigt sur des maladresses scénaristiques (la façon dont il devient prêt à être père), sur la pauvreté du dessin (du décalquage de photos) et des horribles effets photoshop (heureusement que le bougre ne lit pas d'héroïcfantasy - SF de Soleil-Delcourt-Humano). Il a trouvé ce livre vide, sans intérêt... Il a feuilleté par la suite Zapatta, qu'il a trouvé mieux. Et c'est vrai qu'il y utilise des parallèles, des trouvailles graphiques très intéressantes.
Guillaume, placé entre les deux autres chroniqueurs, était entre les deux. Trouvant le bon comme David, mais le mauvais comme Manu. Chic Eric a conclu qu'il ne fallait sans doute pas le conseiller. Il a essayé de faire le parallèle un peu facile avec Boilet, mais Moynot a enclenché sur Tito. Pour mettre d'accord tout le monde, ces 3 auteurs ne savent pas dessiner (si vous avez le temps, cliquez sur le lien "dédicaces" en haut à droite, vous y trouverez Boilet et Tito !). Ça n'empêche que j'adore Boilet comme Squarzoni.
Dog et Moi est un premier livre, édité par Sfar. L'auteur est prometteur, de l'avis de tous. En gros, ça veut dire que ce livre n'est pas abouti. Dounia, qui l'avait lu, a trouvé qu'il s'est perdu dans son road-comix, à croiser les rebondissements. Moynot a un peu tiqué sur le graphisme des personnages, où on sent trop le dessinateur qui cherche son style, et veut faire différent à tout prix.
Un auteur à suivre.
Boulet est un djeune, Moynot un peu moins : il ne l'a pas fini, n'a pas rit un seul instant. Bon.
Eric a posé la question de l'intérêt de publier un blog en papier. D'avoir la version sur 2 supports. J'ai fait le parallèle avec la prépublication en journal, parce que finalement, c'est juste l'objet qui change (se modernise ?). Je préfère un livre dans mon fauteuil. Surtout que c'est sous la pression des lecteurs (et si je l'avais eu en face de moi, j'aurais fait pareil) qu'il s'est décidé à passer au livre en papier. Le livre ne regroupe pas tous les "post" du blog... Comme toutes les pages de Spirou ne paraissent pas en album... Moynot regrette ce coté noble de l'éphémère, tué par le livre. M'enfin, c'est comme une photo de vacances... on aime bien retrouver les bons moments ! D'autant qu'un blog n'est pas éphémère, on trouve toujours un clic "archives". Si : celui de Trondheim l'est, mais qui est tout sauf un blog. C'est réellement une prépublication, parfaitement intéressé et mercantile (ah, ce mot est prononcé dans votre tête ici, il le sera sans doute plus tard avec son ami Sfar et son horrible petit petit prince).
Guillaume a suivi les aventures du blog, apprécie l'auteur et son parcours, mais étrangement, ne conseillera pas forcément cet album à ses clients.
Sfar et Trondheim, les trublions de la BD, auteurs ensemble du décevant Donjon-clac, sont à présents éditeurs. Dog et Moi chez Sfar et Boulet chez Trondheim. Depuis, le coté mercantile plane sur leur oeuvre, et c'est bien dommage.
Le promeneur est un autre homme qui marche. David se désole que Tanigushi soit allé chercher un scénariste qui raconte la même chose que lui... C'est le nième livre de la sorte (contemplatif) de cet auteur, et ça commence à bienffir. Moynot a eu la même impression, sans avoir lu autre chose du japonais !! Il a l'impression d'avoir été entrainé dans des endroits sans intérêt, où il s'est ennuyé.
Et là, je vais dire un truc sacrilège, pour tout lecteur de BD un peu éclairé : L'homme qui marche m'a immensément ennuyé. Ce chef d’œuvre, tour de force où l'auteur fait un bouquin sur le regard d'un type lors d'une promenade est chiant. D'autant que les mangakas ne sont pas des fortiches de l'ellispse. Ah oui, parce que ce promeneur était présenté comme étant un manga...
Et ma question : qu'est-ce-qu'un manga ? Ce bouquin cartonné, grand format, découpé à la franco-belge, n'en est pas un ! Je me souviens d'un débat stérile il y a quelques années sur un "manga" dessiné par 2 allemands, qui donc ne pouvait pas être un manga ! Tanigushi est nourri de franco-belge, de Tardi et Moebius... C'est le mauvais exemple...
Et le lourd :
Le Petit Prince, de Sfar.
Applaudi par Guillaume et David. Que la lecture de la BD a poussé vers le livre de St-Ex... Un djeune dans la salle a mis en évidence le paradoxe, sur l'intérêt du livre : c'est une bande annonce qui donne envie de lire le vrai livre. Ils n'ont pas aimé le livre, ils ont aimé le souvenir de leur lecture d'enfant...
Moynot n'a pas aimé.
Laurence dans le public est sortie de ses gonds au bout de 3 pages.
Moi pareil. C'est un sacrilège, une trahison. Guillaume dit que toute interprétation est une trahison. Et il a raison. Sauf que représenter St-Ex, la fleur, la fin... c'est changer le sens du livre.
Quel intérêt de faire ce bouquin ? Pour que les gamins qui ne lisent que des BD passent à coté de l'immense bouquin de St-Ex ? Faire de l'argent ? Sfar avait un besoin incontrôlable de faire sortir cette adaptation de ses tripes ? Il n'y a aucun intérêt en tout cas à le lire, on s'en aperçoit très vite.
Et c'est un livre attendu. Du pseudo-intello Sfar en prépublication dans télérama ! Comme si les pseudo-intellos de télérama pouvaient ne pas aimer Sfar (il faudrait d'abord que ces snobinards se posent la question). J'ai jeté récemment mes Chats du rabbin #4 et #5, et la vallée des merveilles... Sfar m'énerve, ne perd pas de temps à dessiner, à mettre en case, en page. Il pense que son instinct à raison. Ça donne un résultat illisible pour les autres, pour moi, en tout cas, depuis pas mal d'années (Les olives noires restent un chef d’œuvre).
Paraissant dans la nouvelle maison de Sfar, où il dirige Bayou, ce livre se place dans une collection d'adaptation littéraire en BD.
En tout cas, une belle idée de cadeau à l'approche des fêtes... Comme par hasard...
Et là, je vais dire un truc sacrilège, pour tout lecteur de BD un peu éclairé : L'homme qui marche m'a immensément ennuyé. Ce chef d’œuvre, tour de force où l'auteur fait un bouquin sur le regard d'un type lors d'une promenade est chiant. D'autant que les mangakas ne sont pas des fortiches de l'ellispse. Ah oui, parce que ce promeneur était présenté comme étant un manga...
Et ma question : qu'est-ce-qu'un manga ? Ce bouquin cartonné, grand format, découpé à la franco-belge, n'en est pas un ! Je me souviens d'un débat stérile il y a quelques années sur un "manga" dessiné par 2 allemands, qui donc ne pouvait pas être un manga ! Tanigushi est nourri de franco-belge, de Tardi et Moebius... C'est le mauvais exemple...
Et le lourd :
Le Petit Prince, de Sfar.
Applaudi par Guillaume et David. Que la lecture de la BD a poussé vers le livre de St-Ex... Un djeune dans la salle a mis en évidence le paradoxe, sur l'intérêt du livre : c'est une bande annonce qui donne envie de lire le vrai livre. Ils n'ont pas aimé le livre, ils ont aimé le souvenir de leur lecture d'enfant...
Moynot n'a pas aimé.
Laurence dans le public est sortie de ses gonds au bout de 3 pages.
Moi pareil. C'est un sacrilège, une trahison. Guillaume dit que toute interprétation est une trahison. Et il a raison. Sauf que représenter St-Ex, la fleur, la fin... c'est changer le sens du livre.
Quel intérêt de faire ce bouquin ? Pour que les gamins qui ne lisent que des BD passent à coté de l'immense bouquin de St-Ex ? Faire de l'argent ? Sfar avait un besoin incontrôlable de faire sortir cette adaptation de ses tripes ? Il n'y a aucun intérêt en tout cas à le lire, on s'en aperçoit très vite.
Et c'est un livre attendu. Du pseudo-intello Sfar en prépublication dans télérama ! Comme si les pseudo-intellos de télérama pouvaient ne pas aimer Sfar (il faudrait d'abord que ces snobinards se posent la question). J'ai jeté récemment mes Chats du rabbin #4 et #5, et la vallée des merveilles... Sfar m'énerve, ne perd pas de temps à dessiner, à mettre en case, en page. Il pense que son instinct à raison. Ça donne un résultat illisible pour les autres, pour moi, en tout cas, depuis pas mal d'années (Les olives noires restent un chef d’œuvre).
Paraissant dans la nouvelle maison de Sfar, où il dirige Bayou, ce livre se place dans une collection d'adaptation littéraire en BD.
En tout cas, une belle idée de cadeau à l'approche des fêtes... Comme par hasard...
Nous étions moins nombreux que le mois dernier, pour cause de Saint Malo peut-être (j'étais à 2 doigts d'y aller... pas toujours fidèle donc !)... Dumontheuil était parmi nous, découvrant une facette inconnue de son ancien colloc d'atelier.
vendredi 24 octobre 2008
Le Fluide glacial de Maester
Alors voila, pour récapituler un ptit coup, voici les clignements de Maester dans le Fluide Glacial de Diament et Delpierre.
Maintenant que ce blog a des mots clés, le plus simple (pour moi), c'est de cliquer dssus (pour vous).
Gaudelette n'est pas oublié !
Et son blog, qui vaut le détour, de temps en temps....
Maintenant que ce blog a des mots clés, le plus simple (pour moi), c'est de cliquer dssus (pour vous).
Gaudelette n'est pas oublié !
Et son blog, qui vaut le détour, de temps en temps....
jeudi 23 octobre 2008
Lectures de Schtroumpf
Les Schtroumpfs ont 50 ans, le journal Spirou fête l'évènement avec un champi à construire et le retour d'Alec Séverin ! Qui avait dit qu'on ne le reverrait plus... à moins que quelqu'un ne lui propose quelque chose... Tiens... et un Spirou !!!
Séverin est à mon avis, l'héritier de Chaland. La parodie y jouxte l'hommage, comme un frère et une soeur. On peut aisément faire le lien entre Captivant et A propos de Harry. Un style rétro, lorgnant du coté des américains pour Alex, et du coté de Tillieux pour Yves.
Alors, que Dupuis ne reproduise pas son train manqué avec la loco Chaland ! C'est le boulot de Séverin, rien n'est plus clair (Clerc ?), y a qu'à suivre les voies !
Séverin avait déjà rendu un ptit hommage aux ptits hommes bleus, dans le #3339 (en avril 2002), en pleine période Lisa Desamours :
Où il rendait hommage au vrai père de Lisa, le fameux Zidrou ! Wikipédia n'a plus son article sur Bari, qui était un fameux canular. Cependant, sur bdoubliées, la fresque Lisa est bien attribuée à ce mythe, et non à Séverin !
Je souhaite, en avance pour 2009, un Spirou de Séverin, et un grand prix à Cosey en janvier prochain à Angoulême.
Séverin est à mon avis, l'héritier de Chaland. La parodie y jouxte l'hommage, comme un frère et une soeur. On peut aisément faire le lien entre Captivant et A propos de Harry. Un style rétro, lorgnant du coté des américains pour Alex, et du coté de Tillieux pour Yves.
Alors, que Dupuis ne reproduise pas son train manqué avec la loco Chaland ! C'est le boulot de Séverin, rien n'est plus clair (Clerc ?), y a qu'à suivre les voies !
Séverin avait déjà rendu un ptit hommage aux ptits hommes bleus, dans le #3339 (en avril 2002), en pleine période Lisa Desamours :
Où il rendait hommage au vrai père de Lisa, le fameux Zidrou ! Wikipédia n'a plus son article sur Bari, qui était un fameux canular. Cependant, sur bdoubliées, la fresque Lisa est bien attribuée à ce mythe, et non à Séverin !
Je souhaite, en avance pour 2009, un Spirou de Séverin, et un grand prix à Cosey en janvier prochain à Angoulême.
Lectures d'automne
Quelques emprunts à la bibliothèque : d'abord Le réseau Bombyce, des bordelais Cecil et Corbeyran. Une série d'il y a quelques années, chez les humanos, d'anticipation à rebours (de la SF avec des décors XIXè siècle)... à priori, je ne suis pas client (j'ai pas acheté de BD humanos depuis 10 ans, excepté le passe-muraille de Oiry). Mais finalement, j'ai passé un bon moment, le scénario laissant peu de répits, mais des mystères en suspens... un dessin qui se fond dans l'histoire. Mais une suite qui se fait attendre.
Le bouquin de Scoïtène et Péters, je l'ai pris parce que je n'aime pas les livres à suivre. Le temps de trouver la suite, disponible à la bibli, j'ai oublié le début... Là ça tombe bien. J'aime le mystère, les cailloux qui apparaissent, le sable qui envahie tout, le cuistot qui devient insensible à la gravité... En tournant les pages, je sens que la partie qui me reste dans la main droite diminue dangeureusement... je me dis que Piters va avoir du mal à nous révéler sa théorie en 10 pages... 9, 8... M***e !!! C'est un album à suivre !!! Aucun indice ne le laisse prévoir sur la couverture ou la tranche ! Honteux ! Bon, petit bémol, je confonds les héroïnes ! Chuitène est plus à l'aise dans les immeubles. Et puis, messieurs, les vieux croulants qui tombent les minettes, ça commence à bien faire !
Curieux duo. Surtout : phénoménale reconversion pour le vieux druide Fournier ! Il semble que ses Crannibales ne fonctionnaient pas bien (alors que c'était largement au dessus de plein de choses de Spirou, comme souvent avec Zidrou au scénario). Peu d'auteurs ont pris autant de risques, surtout à son grand âge (que penser de ce grippe-sous de Uderzo, ou de ce cavalier seul désespérant de Morris ??). Le résultat est étrange. Graphiquement, Fournier lorgne vers Lax. Et on ne peut pas ne pas penser à Tintin au Tibet, ou à Jonathan... L'histoire est malheureusement peu attachante, et Lax me déçoit d'album en album (et j'ai vraiment aimé son oeuvre, en particulier les premiers Choucas et L'aigle sans orteils). Petit détail de mise en oeuvre du livre : les illustrations entre chaque chapitre sont moches ! C'est en 2 tomes, attendons la suite, mais je n'y crois guère, le ton est déjà donné ici...
Je n'ai rien compris au bouquin de Bourhis !!! Il me semble qu'il y a des incohérences flagrantes, mais c'est pas possible, il a du y réfléchir : alors c'est moi : je n'ai rien compris !! Le dessin sans grand quelque chose d'attachant... Je vais plutôt relire Comix remix pour me faire oublier ce goût pas bon.
Le nouveau bouquin de Trillo est tout aussi étrange, entre rêve et réalisme, en pleine dictature argentinaise. Il doit aussi y avoir un parrallèle à trouver, entre cet amour aveugle de ce bon fonctionnaire, fils de tortionnaire, et l'horrible poupée de porcelaine... Mais je n'ai pas réussi à rentrer dedans... belle déception !
Le nouveau bouquin de Denis, chez Futuro me donne une impression mitigée. Son précédent ouvrage m'avait laissé un goût de trop peu, d'inachevé... de "quel intérêt mon bon monsieur ?". Ici, c'est trop long, délayé... toujours la même histoire : "une odeur qui rappelle quelque chose". Il y a assez peu d'émotion, tout est froid ! Et les débuts vantards ("moi je sens, et pas les autres") me fatigue autant qu'Alan dans La guerre d'Alan. Le dessin reste du Denis, alors bien sûr, on aurait tendance à tout lui pardonner...
J'en ai parlé, j'en rechante les louanges : les moments clés d'Ayroles ouvrent les portes de l'extase.
Squarzoni fait une pause en Bretagne. Laissant Attac de coté pour un temps, l'auteur se ballade dans l'île, entre les oiseaux et les rares humains qui y rivalisent d'austérité. C'est une découverte d'humanité, où tout est emprunt de rancoeurs... On est content de quitter ce livre, et cette île. Squarzoni est un reporter en enfer, et ici, c'est un peu les autres, c'est vrai. Tout semble avoir basculé à cause d'un instit pédophyle, mais les paysans n'ont jamais aimé les pêcheurs, qui le leur rendent bien. J'aime Squarzoni, son engagement, sa vision. Mais coté dessin-sur-photo, ça passerait s'il n'y avait ces copié/collé de faignasse.
M'étant acheté quelques BD, me sentant un peu coupable, peut-être, de ces folles dépenses, j'en achète une à chacun de mes deux garçons :
Oui oui, y en a 3, mais c'est que Gabriel s'est offert le 3ème Game Over... Et cette série dérivée de Kid Paddle est hilarante !!!
La BD de Stan&Vince scénarisée par Zep est plutôt bien fichue, même si le paradoxe temporel est largement mieux vu dans un tas d'autres BD.
Malika Secouss est identique à elle même : Téhem, Boulet, Dab's et Tébo sont les valeurs sûres de Tchô ! Et il y a Nob, et Mandel quand elle faisait Nini Patalolo...
mercredi 22 octobre 2008
Le retour de Cromwell Stone
Dans la suite de Cromwell Stone, qu'on n'attendait pas, il y a cette image, dans les premières pages :
gonflée à bloc de multiples clins d’œil. Dont un à Deligne, à qui l'album est dédié.
Cette série est un régal pour les yeux. Elle n'est pas facile d'accès, parce qu'en gros, on ne comprend d'abord rien... et puis c'est un régal pour l'esprit. Quand on veut faire l'effort.
Bon, et puis comme ça phosphore dur sur bdgest...
"parce que nous sommes de minuscules créatures dans un univers ni bienveillant ni malveillant... Il est simplement énorme, et n'a pas conscience de nous, sauf en tant que maillon de la chaine de la vie"
Harlan Ellison
gonflée à bloc de multiples clins d’œil. Dont un à Deligne, à qui l'album est dédié.
Cette série est un régal pour les yeux. Elle n'est pas facile d'accès, parce qu'en gros, on ne comprend d'abord rien... et puis c'est un régal pour l'esprit. Quand on veut faire l'effort.
Bon, et puis comme ça phosphore dur sur bdgest...
"parce que nous sommes de minuscules créatures dans un univers ni bienveillant ni malveillant... Il est simplement énorme, et n'a pas conscience de nous, sauf en tant que maillon de la chaine de la vie"
Harlan Ellison
mardi 21 octobre 2008
Le retour de Geerts
Geerts est l'auteur de Jojo. Série tendre et drôle, pour petits et grands. Mais aussi de Jabert contre l'adversité, qui a suivi le même chemin destructeur que la Lisette de Séverin. On lui doit également Mademoiselle Louise pour Salma, bon (assez fade), et un diptyque à la manière de Sempé (Bonjour, bonsoir monde cruel !).
Geerts a croisé Boulet et Trondheim lors de festivalaux :
Mais Geerts, pillier de Spirou, a bien sûr été enterré par Pierre Tombal :
#1 p44 et #14 p3
Et je crois bien que c'est tout pour Geerts, mais il faudrait chercher un peu plus du coté de Salma, (j'en ai trouvé dans les Nathalie #5, 10 et 13... et c'est plutôt chouette cette série).
Geerts a croisé Boulet et Trondheim lors de festivalaux :
Mais Geerts, pillier de Spirou, a bien sûr été enterré par Pierre Tombal :
#1 p44 et #14 p3
Et je crois bien que c'est tout pour Geerts, mais il faudrait chercher un peu plus du coté de Salma, (j'en ai trouvé dans les Nathalie #5, 10 et 13... et c'est plutôt chouette cette série).
lundi 20 octobre 2008
dimanche 19 octobre 2008
du 9
Ce week-end, je ne sais pas vous, mais moi, il fait beau.
Je viens de recevoir le fanzine de Remi Lucas, dans une enveloppe toujours aussi attentionnée...
Un fanzine en papier, de toutes les tailles, agrafé à la main... comme dans le temps.
On y sens l'imminence de sa nouvelle vie... Son blog nous l'annonce en temps réel : ayé, il est papa !!
Déjà que son rythme de parution était lent... on peut dorénavrant faire une croix dessus... et c'est bien désommage (il dit continuer... attendons et voyons).
Autre tuile, c'est Herval qui arrête sa série Yannesque : Delcourt fait vraiment n'importe quoi ! Trop de livres, pas suivis... La course à la rentabilité est absurde... on n'en est qu'au #2 !! Quand verra-t-on un éditeur responsable ? On s'y désole sur son blog, de Taduc (qui change de style, et c'est assez bien fait) à Erroc.
Et encore : Terpant se retrouve le bec dans l'eau, pour cause d'éditeur peu éditant !!!
Bon.
- Oscar Hibou, libraire des bibliothèques girondines semble sauvé (mais rien n'est sûr) ...
- Le raging bulles se profile en fin de semaine (et Philéas qui recopie honteusement sur son blog, tel quel, un article de l'Arpel sur Oscar Hibou !)
- Zartan reprend le collier...
- Dans le nouveau Spirou, mon ami Laurent m'annonce 2 pages d'Alec Séverin !!!
Tout ne va pas si mal. Le soleil brille, brille, brille... Je vais pas le leur construire leur fichu pont ! Vais plutôt aller me balader sur les quais, rive gauche, forcément.
Je viens de recevoir le fanzine de Remi Lucas, dans une enveloppe toujours aussi attentionnée...
Un fanzine en papier, de toutes les tailles, agrafé à la main... comme dans le temps.
On y sens l'imminence de sa nouvelle vie... Son blog nous l'annonce en temps réel : ayé, il est papa !!
Déjà que son rythme de parution était lent... on peut dorénavrant faire une croix dessus... et c'est bien désommage (il dit continuer... attendons et voyons).
Autre tuile, c'est Herval qui arrête sa série Yannesque : Delcourt fait vraiment n'importe quoi ! Trop de livres, pas suivis... La course à la rentabilité est absurde... on n'en est qu'au #2 !! Quand verra-t-on un éditeur responsable ? On s'y désole sur son blog, de Taduc (qui change de style, et c'est assez bien fait) à Erroc.
Et encore : Terpant se retrouve le bec dans l'eau, pour cause d'éditeur peu éditant !!!
Bon.
- Oscar Hibou, libraire des bibliothèques girondines semble sauvé (mais rien n'est sûr) ...
- Le raging bulles se profile en fin de semaine (et Philéas qui recopie honteusement sur son blog, tel quel, un article de l'Arpel sur Oscar Hibou !)
- Zartan reprend le collier...
- Dans le nouveau Spirou, mon ami Laurent m'annonce 2 pages d'Alec Séverin !!!
Tout ne va pas si mal. Le soleil brille, brille, brille... Je vais pas le leur construire leur fichu pont ! Vais plutôt aller me balader sur les quais, rive gauche, forcément.
Le brillant Ferri, pour votre plaisir
Il me semblait que Ferri était arrivé récemment dans la bande glaciale, alors qu'il est contemporain de Larcenet. Ces deux là sont inséparables.
Maester est plus vieux de 10 ans. Sur terre (né en 59, Larcenet en 69 et Ferri fait sa vieille dame) comme dans le journal (Jean-Marie en 82, Manu en 94 et Jean-Yves fin 93).
Maester les cligne, comme il clignerait ses ptits frères.
Mais Ferri, c'est le rural de fluide...
Soeur Marie Thérèse #5 p23 et 30, Meurtres fatals graves #1 p39
Meurtres fatals graves #2 p10 et 45
Maester est plus vieux de 10 ans. Sur terre (né en 59, Larcenet en 69 et Ferri fait sa vieille dame) comme dans le journal (Jean-Marie en 82, Manu en 94 et Jean-Yves fin 93).
Maester les cligne, comme il clignerait ses ptits frères.
Mais Ferri, c'est le rural de fluide...
Soeur Marie Thérèse #5 p23 et 30, Meurtres fatals graves #1 p39
Meurtres fatals graves #2 p10 et 45
samedi 18 octobre 2008
Azraël est content
Geluck cligne fréquemment Peyo (pour les mêmes raisons qu'il l'a fait avec Mickey : produit de conso de masse, connu de tous).
Poussy, bon, je reconnais, c'est un peu de mauvaise foi, du "à force de chercher on trouve". Peyo (assisté de Degieter puis Desorgher) a créé l'histoire d'un chat : Poussy, dont 3 albums sont parus.
Mais Peyo, c'est surtout les schtroumpfs :
#4 p49 et #7 p9
#8 p06 et #10 p19
Quand un schtroumpf se fait un bleu, c'est comme quand nous on ne se fait rien...
Picasso a eu sa période bleue...
#10 p34 et #12 p22
#12 p47 et #13 p14
Voilà voilà. Mais Geluck, c'est rarement de la BD. Et ses références sont évidentes, je préfère découvrir un schtroumpf caché chez Serrano, ou même Turf.
Geluck est dans le décalage, je préfère l'hommage.
Poussy, bon, je reconnais, c'est un peu de mauvaise foi, du "à force de chercher on trouve". Peyo (assisté de Degieter puis Desorgher) a créé l'histoire d'un chat : Poussy, dont 3 albums sont parus.
Mais Peyo, c'est surtout les schtroumpfs :
#4 p49 et #7 p9
#8 p06 et #10 p19
Quand un schtroumpf se fait un bleu, c'est comme quand nous on ne se fait rien...
Picasso a eu sa période bleue...
#10 p34 et #12 p22
#12 p47 et #13 p14
Voilà voilà. Mais Geluck, c'est rarement de la BD. Et ses références sont évidentes, je préfère découvrir un schtroumpf caché chez Serrano, ou même Turf.
Geluck est dans le décalage, je préfère l'hommage.
vendredi 17 octobre 2008
Nouveaux moments clés de l'histoire de la bande dessinée - Menu
Menu, à la croisée du classique absolu, des gros nez de Spirou, et du nouveau à tout prix...
Menu se rend à la librairie Futuropolis
Chez Robial et Cestac, on trouve du Tardi, du Forest, Pellaert, Crumb et Pratt... Bien sûr, Futuro a produit un peu n'importe quoi par la suite. Menu a voulu faire de l'Association, un Futuro-bis.
Il est d'ailleurs présent une nouvelle fois avec ses 5 autres joyeux lurons (en fait 4 + Mattt Konture), en marge de la BD et de la gloire (à l'époque).
Menu se rend à la librairie Futuropolis
Chez Robial et Cestac, on trouve du Tardi, du Forest, Pellaert, Crumb et Pratt... Bien sûr, Futuro a produit un peu n'importe quoi par la suite. Menu a voulu faire de l'Association, un Futuro-bis.
Il est d'ailleurs présent une nouvelle fois avec ses 5 autres joyeux lurons (en fait 4 + Mattt Konture), en marge de la BD et de la gloire (à l'époque).
jeudi 16 octobre 2008
Un fauve en case
Si l'on juge de la qualité d'une BD, sa renommé, par le nombre de clins d’œil que le monde de la BD y fait, on se trompe sur le cas Jérôme K. Jérôme Bloche. Les clins d’œil sont rares à cette série bien ficelée, au dessin impeccable de Dodier. On a déjà vu Serrano en faire un beau. Ici, ce sont Zidrou et Fournier qui s'y collent, dans les crannibales #6 :
Fournier et Zidrou
(Les auteurs avaient fait un hommage du même goût à Coyote, dans le #5).
Cédric lit beaucoup Dodier, d'abord Gully, dans le #2 p45. Puis Jérôme K. Jérôme dans le #7 p31. Les posters habillent sa chambre dans les #10 p36 et #13 p32.
Je regrette de ne pas pouvoir vous montrer le superbe clin d’œil que j'ai trouvé dans Beaux rivages #1, de Juszezak et Cothias. C'est une BD que j'ai empruntée il y a des années, que je ne trouve plus. On y voit Jérôme passer sur son fidèle vélomoteur.
Dans Pierre Tombal #7, il y a une tombe pour Dodier (où est-ce classé cette image ?). Dans les zappeurs (#7 48) et dans les petits diables de Dutto, on voit des BD de Dodier, parmi plein d'autres. Dans le boss, on voit défiler toute la rédaction de Spirou, tous les auteurs du journal... Dodier n'échappe pas au jeu.
Aujourdhui', il reprend Gully avec le formidable Makyo, dans Spirou, après des années d'absence.
Fournier et Zidrou
(Les auteurs avaient fait un hommage du même goût à Coyote, dans le #5).
Cédric lit beaucoup Dodier, d'abord Gully, dans le #2 p45. Puis Jérôme K. Jérôme dans le #7 p31. Les posters habillent sa chambre dans les #10 p36 et #13 p32.
Je regrette de ne pas pouvoir vous montrer le superbe clin d’œil que j'ai trouvé dans Beaux rivages #1, de Juszezak et Cothias. C'est une BD que j'ai empruntée il y a des années, que je ne trouve plus. On y voit Jérôme passer sur son fidèle vélomoteur.
Dans Pierre Tombal #7, il y a une tombe pour Dodier (où est-ce classé cette image ?). Dans les zappeurs (#7 48) et dans les petits diables de Dutto, on voit des BD de Dodier, parmi plein d'autres. Dans le boss, on voit défiler toute la rédaction de Spirou, tous les auteurs du journal... Dodier n'échappe pas au jeu.
Aujourdhui', il reprend Gully avec le formidable Makyo, dans Spirou, après des années d'absence.
mercredi 15 octobre 2008
L'univers de Gaston
Bien évidemment, Franquin fut un auteur qui donna aux enfants une furieuse envie de dessiner. Les Spirou et Fantasio, mais surtout Gaston, beaucoup plus populaire (grâce aux produits dérivés, en particulier). Pour la plupart, ces enfants ont grandi, et certains dessinent à présent, glissant dans leurs histoires des traces de leurs lectures passées.
Janry et Tome : Le petit Spirou #8 p4
Quand Gaston va ranger les archives, et qu'un éboulement produit cette arche, c'est Prunelle qui, méchamment, veut la clé de voute...
Et ce gag qui courre dans les pages de Spirou est repris ici par Hardy.
Hardy et Cauvin : Pierre Tombal #24 (page de titre)
On retrouve cette phrase dans Léo Loden de Carrère et Arleston (HS #2).
Je n'ai pas trouvé tant de "M'enfin" que ça finalement...
Autre élément typique de l'univers de Gaston, outre la morue aux fraises :
Herval (sur son site) et Widenlocher et Herlé : Nabuchodinosaure #8 p15
Et bien entendu, son bolide, assez peu écolo par contre...
Kox et Cauvin : Agent 212 #10 p26 et #25 p9
Janry et Tome : Le petit Spirou #8 p4
Quand Gaston va ranger les archives, et qu'un éboulement produit cette arche, c'est Prunelle qui, méchamment, veut la clé de voute...
Et ce gag qui courre dans les pages de Spirou est repris ici par Hardy.
Hardy et Cauvin : Pierre Tombal #24 (page de titre)
On retrouve cette phrase dans Léo Loden de Carrère et Arleston (HS #2).
Je n'ai pas trouvé tant de "M'enfin" que ça finalement...
Autre élément typique de l'univers de Gaston, outre la morue aux fraises :
Herval (sur son site) et Widenlocher et Herlé : Nabuchodinosaure #8 p15
Et bien entendu, son bolide, assez peu écolo par contre...
Kox et Cauvin : Agent 212 #10 p26 et #25 p9
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