jeudi 23 octobre 2008

Lectures d'automne

Quelques emprunts à la bibliothèque : d'abord Le réseau Bombyce, des bordelais Cecil et Corbeyran. Une série d'il y a quelques années, chez les humanos, d'anticipation à rebours (de la SF avec des décors XIXè siècle)... à priori, je ne suis pas client (j'ai pas acheté de BD humanos depuis 10 ans, excepté le passe-muraille de Oiry). Mais finalement, j'ai passé un bon moment, le scénario laissant peu de répits, mais des mystères en suspens... un dessin qui se fond dans l'histoire. Mais une suite qui se fait attendre.
 

Le bouquin de Scoïtène et Péters, je l'ai pris parce que je n'aime pas les livres à suivre. Le temps de trouver la suite, disponible à la bibli, j'ai oublié le début... Là ça tombe bien. J'aime le mystère, les cailloux qui apparaissent, le sable qui envahie tout, le cuistot qui devient insensible à la gravité... En tournant les pages, je sens que la partie qui me reste dans la main droite diminue dangeureusement... je me dis que Piters va avoir du mal à nous révéler sa théorie en 10 pages... 9, 8... M***e !!! C'est un album à suivre !!! Aucun indice ne le laisse prévoir sur la couverture ou la tranche ! Honteux ! Bon, petit bémol, je confonds les héroïnes ! Chuitène est plus à l'aise dans les immeubles. Et puis, messieurs, les vieux croulants qui tombent les minettes, ça commence à bien faire !

Curieux duo. Surtout : phénoménale reconversion pour le vieux druide Fournier ! Il semble que ses Crannibales ne fonctionnaient pas bien (alors que c'était largement au dessus de plein de choses de Spirou, comme souvent avec Zidrou au scénario). Peu d'auteurs ont pris autant de risques, surtout à son grand âge (que penser de ce grippe-sous de Uderzo, ou de ce cavalier seul désespérant de Morris ??). Le résultat est étrange. Graphiquement, Fournier lorgne vers Lax. Et on ne peut pas ne pas penser à Tintin au Tibet, ou à Jonathan... L'histoire est malheureusement peu attachante, et Lax me déçoit d'album en album (et j'ai vraiment aimé son oeuvre, en particulier les premiers Choucas et L'aigle sans orteils). Petit détail de mise en oeuvre du livre : les illustrations entre chaque chapitre sont moches ! C'est en 2 tomes, attendons la suite, mais je n'y crois guère, le ton est déjà donné ici...
  

Je n'ai rien compris au bouquin de Bourhis !!! Il me semble qu'il y a des incohérences flagrantes, mais c'est pas possible, il a du y réfléchir : alors c'est moi : je n'ai rien compris !! Le dessin sans grand quelque chose d'attachant... Je vais plutôt relire Comix remix pour me faire oublier ce goût pas bon.

Le nouveau bouquin de Trillo est tout aussi étrange, entre rêve et réalisme, en pleine dictature argentinaise. Il doit aussi y avoir un parrallèle à trouver, entre cet amour aveugle de ce bon fonctionnaire, fils de tortionnaire, et l'horrible poupée de porcelaine... Mais je n'ai pas réussi à rentrer dedans... belle déception !

Le nouveau bouquin de Denis, chez Futuro me donne une impression mitigée. Son précédent ouvrage m'avait laissé un goût de trop peu, d'inachevé... de "quel intérêt  mon bon monsieur ?". Ici, c'est trop long, délayé... toujours la même histoire : "une odeur qui rappelle quelque chose". Il y a assez peu d'émotion, tout est froid ! Et les débuts vantards ("moi je sens, et pas les autres") me fatigue autant qu'Alan dans La guerre d'Alan. Le dessin reste du Denis, alors bien sûr, on aurait tendance à tout lui pardonner...

J'en ai parlé, j'en rechante les louanges : les moments clés d'Ayroles ouvrent les portes de l'extase.
  

Squarzoni fait une pause en Bretagne. Laissant Attac de coté pour un temps, l'auteur se ballade dans l'île, entre les oiseaux et les rares humains qui y rivalisent d'austérité. C'est une découverte d'humanité, où tout est emprunt de rancoeurs... On est content de quitter ce livre, et cette île. Squarzoni est un reporter en enfer, et ici, c'est un peu les autres, c'est vrai. Tout semble avoir basculé à cause d'un instit pédophyle, mais les paysans n'ont jamais aimé les pêcheurs, qui le leur rendent bien. J'aime Squarzoni, son engagement, sa vision. Mais coté dessin-sur-photo, ça passerait s'il n'y avait ces copié/collé de faignasse.

M'étant acheté quelques BD, me sentant un peu coupable, peut-être, de ces folles dépenses, j'en achète une à chacun de mes deux garçons :
  

Oui oui, y en a 3, mais c'est que Gabriel s'est offert le 3ème Game Over... Et cette série dérivée de Kid Paddle est hilarante !!!

La BD de Stan&Vince scénarisée par Zep est plutôt bien fichue, même si le paradoxe temporel est largement mieux vu dans un tas d'autres BD.

Malika Secouss est identique à elle même : Téhem, Boulet, Dab's et Tébo sont les valeurs sûres de Tchô ! Et il y a Nob, et Mandel quand elle faisait Nini Patalolo...

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