dimanche 30 septembre 2007

Qui se fourre dans la peau de Loisel ?

La quête de l'oiseau du temps est un cycle de 4 albums qui a déchainé le renouveau de l'héroïque fantasy en BD. C'est un classique, mais avant tout une histoire d'amitié, d'amour, qui se termine par un drame. Les auteurs ont décidé de se faire encore du fric sur le dos du Fourreux, en poursuivant l'aventure... qui tourne au ralenti j'te raconte pas. Pire que Vicomte et Bourgeon réunis.
Bon. En tant que série "heroïc fantasy", Lanfeust de Troy offre un clin d'oeil, méchant, à la BD de Loisel : le fourreux est dans du formol. Les 7 petites images suivantes viennent du cycle de Taï dor, scénarisé par Le Tendre, celui là même de La quête.

On y retrouve la fée clochette, le rige, le fourreux, le rêve de Bragon, le fourreux à nouveau, Bragon et l'inconnu en personne, et la belle Pelisse.

Rossi est sur les traces de Loisel. Les albums scénarisés par le rennais Letendre sont des chefs d'oeuvre : Tiresias et La gloire d'Héra. Dans celui-ci, le démon Pan (Peter Pan de Loisel ?) a des airs de Loisel.

samedi 29 septembre 2007

Tardi fait son ciné

Dans La débauche, encore, on retrouve dans l'exposition des œuvres de M. Hélas (qui utilise Loustal comme nègre) :

Nestor Burma ! Hé oui ! Un auto-clin d’œil !
Mais aussi, on retrouve Boujut, qui signait une chronique cinéphile dans (à suivre), illustrée par Tardi. Ces critiques de films ont été regroupées dans un livre, chez Casterman, bien entendu.

vendredi 28 septembre 2007

Ptit Zep

A l'occasion de la présidence de Zep, divers auteurs, parmi lesquels d'anciens grands prix, des têtes de file de la nouvelle bande dessinée, des auteurs underground, rendent hommage (?) à Titeuf.
  

jeudi 27 septembre 2007

Débauche de clins d'oeil

La débauche est une des rares collaborations de Tardi, même s'il a adapté ou illustré de nombreuses œuvres (Vautrin, Manchette, Malet, Céline).

On retrouve dans ce livre, quand même plutôt moyen, un double clin d’œil : Benacquista et l'Outremangeur. L'outremangeur est une BD de Ferrandez sur un scénario de Bénacquista (déjà caricaturé dans cette BD).

mercredi 26 septembre 2007

Tardi même

Efix, dans une BD de 2ème zone, place une référence à Ici même, histoire de Forest illustrée par Tardi, étendard de la nouvelle revue (à suivre). Une maison encadrée de murs hauts et protecteurs...

Dick Herisson de Savard passe l'oeil hagard devant le caveau de la famille Tardi.
Tardi est devenu un maitre. Les références à son oeuvre sont nombreuses, mais pas tant que ça. Il est bien placé chez les pseudo-intello de la BD (l'assoce, Menu en particulier). On le retrouve chez ses amis.


lundi 24 septembre 2007

Leonid et Dick, et vice versa

Leonid Beaudragon est l’œuvre de Savard et Forest, à l'époque rédacteur en chef - BD de Okapi. C'est génial, comme tout Forest.
Un passager lit L'opéra maudit, épisode du Dick Herisson de Savard.

Dans le salon de Beaudragon, on devine une oreille dans un bocal, en référence à l'oreille coupée, aventure de Dick Herisson, et un pingouin, Alfred obtenu par Forest à Angoulême.
Dans le #9 de Dick Herisson, une péniche, bateau fétiche de Forest (à lire l'Hydragon), porte le nom de leur héros.

dimanche 23 septembre 2007

Une chanson de Trenet

Je ne connais pas Azuelos. Carabas est une toute petite maison d'édition, avec très peu de nouveauté par an... J'ai été tenté de l'acheter à sa sortie, puis, devant mes erreurs nombreuses d'achats dépités, j'ai freiné des 4 fers. Je l'ai donc lu à la bibliothèque. Et j'ai adoré.
Le trait est très agréable. J'ai lu qu'on le comparait à celui de Tardi, comme quoi on dit vraiment n'importe quoi. Celui-ci est vivant, très personnel. Le dessinateur n'est pas un virtuose, mais c'est comme pour tout, ce que j'aime, c'est sentir l'âme, pas la technique (c'est pour ça que je préfère Polly Jean à la Callas). Bon, en plus s'il y a la technique... Abigaël entre dans la vie, prend doucement sa place dans ce monde de flics de mecs. Elle hésite... elle se cogne, on l'ignore... Elle prend en main peu à peu et maitrise enfin. Son air guindé ne trahi pas son esprit libre qui sommeille. Elle boit un coup et nous fait rire de sa douce folie. Elle couche un peu vite, avec des types bien, bien choisi par sa mère, dont elle a un peu de mal à se démarquer.
Elle a un ange gardien, qui apporte une fabuleuse épaisseur magique au livre.
Vraiment très bien... J'ai mis 14/20.

samedi 22 septembre 2007

A l'ombre de Morris

Morris est l'homme d'une série. Pauvre Morris... A la mort de Goscinny, il cherche des auteurs à celle du bon René... Il trouve le vénéré Vidal (scénariste déplorable), De Groot (je rigole pas : celui de Léonard !), Fauche, Léturgie et Yann (pas vraiment au mieux de leurs formes), Van Banda et Vicq. C'est un désastre ! Morris a tué Lucky Luke, lamentablement, au lieu de s'arrêter, simplement. Et surtout, je ne lui pardonne pas d'avoir gommé la cigarette du cow-boy.

Dans les aventures britanniques de Spoon et White, on croise Morris dans un aéroport. Morris qui fait un petit coucou : Simon Léturgie a appris la mort du dessinateur en réalisant cette planche.
Zep a réalisé des dessin en hommage aux oeuvres qui l'ont inspiré, qu'il a aimé.
Pearce, dans Cotton Kid (la suite de Kid Lucky, signée Morris mais négrisée Pearce) place Morris dans la foule, avec son toujours noeud-papillon.

Parmi les racistes du Charles de Plessix, outre Tintin, on retrouve Lucky Luke et les Dalton. Dans un scène de bataille du cycle de Taï dor, après un zoom surpuissant, c'est bien le veinard chanceux qu'est là, le clope au bec ! A la belle époque de Pilote, Vern dessine dans le public moult personnages du journal : Achille Talon (tout à gauche), Valerian et Laureline, Corto, Abe le privé, Philémon, Pimberton et un Dalton.

Des poupées russes rayées dans le Merlin de Munuera : ce sont des bandits. Encore eux chez Maester, et chez Geluck. On les entend se chamailler ("du calme Joe", "Joe du calme") dans un bar de l'espace chez Dan star.

vendredi 21 septembre 2007

Le pêcheur New-Yorkais

Alack Sinner est le héros de Munoz et Sampayo. C'est un gars sans grand charisme qui erre dans des rues glauques et sombres. Entre mafia, alcool et sexe froid...
 
Mais Alack prend l'air ici, dans une manif chez Ludo de Bailly, Mathy et Lapière.

Et reste citadin dans Berceuse assassine, BD à la limite de l'oubapo (histoire vue à chacun des 3 épisodes par l'un des 3 protagonistes du drame).

jeudi 20 septembre 2007

Un sacré Castar

Ah la BD, le monde de l'enfance !!
La BD est adulte aussi. Blutch est mon auteur préféré. Je l'ai aimé dès ses premières planches dans falaouide glazioule, où il gagnait le 1er concours du journal avec une mise en abîme de Tintin au Tibet. Il a réalisé à l'assoce les aventures du Petit Christian (le #2 se fait d'ailleurs attendre).
Et qui voila derrière Ludo : Christian himself !

Bailly, Mathy et Lapière : Ludo #4 p13

mercredi 19 septembre 2007

Luc Leroi remonte la pente

Leonid Beaudragon est dessiné par Savard, bon, d'accord, mais allumé par Forest. Mis dans une autre dimension, pleine de poésie, hors de notre monde.
Dans le compartiment de Léonid et de sa charmante secrétaire Mlle So, on retrouve Luc Leroi, lisant une BD de Savard : Le vampire de la Coste. Double clin d'oeil donc. Je double mon score.

Dans Bernard Lermite (le n°1), Jean Claude Denis fait la pluie et le beau temps, surtout la pluie. Il est également le copilote de l'avion qui s'écrase au sol à chaque épisode (ou presque, parfois il s'écrase en mer). Denis est un ami de Veyron. Toujours dans le 1er Bernard Lermite, on le retrouve sur la photo d'une page de garde, au dessus de Veyron. Ce dernier dessine d'ailleurs une planche en préambule des 2 Luc Leroi parus chez Futuro.

mardi 18 septembre 2007

de Giraud à Moebius

J'en ai déjà parlé. Le talent de Giraud, sa place dans le monde de la BD...
Alors, les clins d'oeil à son oeuvre...

On retrouve McClure chez Cuzor dans Blackjack, chez Covial dans un fluide glacial, avec Red Neck dans l'As de pique de Guérineau et dans le Chariot de Thespis de Rossi.

Et aussi dans le Cycle de Taï dor de Serrano, dans Ethan Ringler de Mezzomo, dans les Ecluse du ciel de Rouge. Le vieux Luckner du cycle de La mine de l'allemand perdu est chez Pearce (alias Yann et Conrad), dans son Cotton Kid.

Ayroles a regroupé dans un petit livre les moments clés de la BD. Giraud est présenté comme un hippie, un peu drogué (ce qu'il fut lors de sa période américaine, jusqu'à celle Hermétique). Manara le fait intervenir, comme Jodo, dans son Voyage. Jijé, son maître, le présente comme journaliste dans un de ses Jerry Spring.

Derib (voir le lien tout en haut) dessine les aventures d'un trappeur, et dans un ouvrage sur la BD, met en lumière les deux visages de Giraud. Trondheim, qui fait son snob à force de cotoyer à l'époque le petit Menu, l'appelle Moebius dans son beau Approximativement.

L'album de Valérian : Les héros de l'équinoxe est un petit bijou. Il y en a comme ça plusieurs dans la série. Avant que Christin perde le fil, tout les fils. On suit le parcours de 4 héros, dont un très nature et découverte. Arzach, comme le major Grubert, est un personnage magistral de Moebius. Le major est reconnaissable à son casque colonial. On le repère dans le Gispsy de Marini, dans le cycle de Taï dor de Serrano et dans le Dan Star de Corriger.

lundi 17 septembre 2007

L'oreille cassée

Le fétiche Arumbaya est un classique. Un élément que je cherche toujours dans les éléments de décor, quand je vois qu'ils sont un peu détaillés. Parceque même si cette aventure n'est pas une des meilleures de Tintin (y a pas Haddock), il y a un sacré mystère, une quête qui nous entraine jusqu'au Amériques, et deux méchants qui meurent (ah ! cette image des deux types noyés, tirés par des diables !!!).

Le guide du musée où réside le fétiche est également présent dans Quick et Flupke (je ne sais pas qui les dessine ? Johan de Moor ou Hergé, ou un assistant...). Zep a rendu hommage à ses héros de sa jeunesse, dont évidemment Tintin, en parodiant la couverture de l'Oreille cassée.

Pétillon nous fait un clin d'oeil à 2 temps. L'assassin rate son coup, et le tableau nous entraine direct dans les premières pages de l'album... Je me demande d'ailleurs si je n'en ai pas déjà parlé de cette image... Bon.
A coté c'est une image tirée de Moréa.

Ce clin ci, je l'aime bien (je le replace ici, t'façon je vois bien que vous n'ètes pas très attentifs).

dimanche 16 septembre 2007

Like a ball and chain

Boulet fait parti de la bande de Tchô !. On peut voir ses clins d'yeux dans des articles passés. Ici, il met en scène les personnages de ses séries dans d'autres de ses séries.

Dans Raghnarok, la petite barbare se retrouve à l'école, aux coté du prof de La rubrique scientifique. Le prof en question a un poster de Womok, une série qu'il scénarise pour Reno (qu'on voit aussi dans cette image). Et dans Raghnarok toujours, le prof Boulet apparait en arrière plan...

samedi 15 septembre 2007

Panique à London

Je trouve cette BD vraiment très drôle. Blake et Mortimer en prennent vraiment pour leur grade (et heureusement, seul Blake est gradé).
Dans le bus, il y a un complice de la Marque jaune, qui scotche un "Macho" sur le dos du capitaine. Mais il y a aussi Michel Simon le pornographe, et Louis Jouvet le curé.

Les aventures de Philip et Francis par Barral et Veys, #1 pl26

vendredi 14 septembre 2007

De Led Zep à Goldman

La série des auto-clin-d'oeil continue.
Zep ne s'appelle pas Zep, mais Philippe Chappuis. Zep, c'est pour le chien noir, les jours dansés, la chanson de la pluie...

Zep est l'auteur de Titeuf. J'aime bien le dessin, mais les histoires sont quand même pipi caca. Et c'est pas toujours très drôle... on dirait parfois du Cauvin !
Mais l'enfer des concerts est super génial, quand on aime le rock, bourré de clin d'oeil sur les groupes des années '70, mais plus '80 et '90. Je me demande si Zep est vraiment allé à tous ces concerts (le héros, c'est lui-même), et je crois bien que oui, vu qu'il y a une photo des tickets en fin d'album. Les filles électriques, ce sont ses débuts avec les filles, les rateaux et les pelles... le héros, c'est aussi lui, plus jeune : le gars à l'arrêt de bus chez Titeuf, avec sa touffe d'ado.
Et toujours chez le nabot à houpette, on découvre Jean-Jacques Goldman à deux reprises. Dans la dernière image, on retrouve même Zep, avec sa tête de maintenant, et sa minuscule barbichette quand même très naze. Zep a illustré son album Chansons pour les pieds. Coté disque, Zep a aussi fait les illustrations de Sol en cirque.

jeudi 13 septembre 2007

Martin mélange les siens

Toujours le truc du cordon ombilical.
L'ensemble des ouvrages d'un auteur peut être parfois considéré comme un tout. En particulier quand on reste dans le même univers : l'heroïc fantasy d'Arleston, ou le monde petit bourgeois de Martin Veyron.

L'amour propre est une aventure en dehors du cycle des Bernard Lermite. Le héros a des airs de l'auteur d'ailleurs. Lermite, célèbre tombeur, est au lit, le temps de cette case, dans ce livre pas fait pour lui.
Veyron dessinait beaucoup dans la presse. A l'époque, il était présent régulièrement dans Info-matin, d'où il a été viré pour son dessin "Sida, on perd les pédales". On retrouve ce titre dans Donc Jean !. Dans ce même album, le héros discute un brin avec le héros blond.
Dans Vite !, on reconnait Lermite, encore fourré dans des histoire pas claires...

mercredi 12 septembre 2007

Téhem s'accroche à Malika

Téhem dessine Malika Secouss dans le magazine Tchô ! de Glénat. Et c'est plutôt drôle. Coté clin d’œil, on est dans Tchô ! donc, et il y en a à foison...

Malika est déjà célèbre qu'on vend des poupées à son effigie dans les magasins.

Mais en plus de Malika, Téhèm dessine Zap Collège, qui est dans le même esprit, dans le même univers. On y trouve donc sans vraiment de surprises les héros de sa première série : le frère vigil de Dooley, Malika et Dooley sur grand écran, Dooley encore dans la rue et Zoulie (la petite soeur de Malika) dans la cour d'école.
C'est le syndrome du cordon ombilical qu'on a du mal à couper.

vendredi 7 septembre 2007

Pattes de mouche

Marc Antoine Mathieu est un homme de noir et blanc. Il explore le fonctionnement de la BD, en particulier avec sa série Julius Corentin Acquefacques. Un personnage s'y découvre personnage, explore une page, en découvre l'essence lorsqu'une case manque (il y a un trou dans la page)... MAM fait des BD intelligentes intelligemment. Le dessin est une quête de l'autre à travers des souvenirs, à force de cheminer dans ses traces, grace à des indices laissés ça et là. Le héros retrouve la présence évidente de son ami mort, qui lui avait laissé le choix hasardeux d'une de ses œuvres, magnifique fil d'Ariane (et qui prétend qu'il y a un hasard ?)...
Ici, c'est une patte de mouche. Un truc de trois fois rien. A l'origine, les ptits gars de l'Assoce, désolés de voir gâchés des bouts de papier lors du massicottage de leur bouquins à l'imprimerie, ont eu l'idée d'en faire des ptits bouquins. C'est d'ailleurs un bon moyen pour connaitre un auteur à moindre frais. On y trouve des choses étonnantes. Des Trondheim de quand c'était bien ce qu'il faisait, un ptit Rabaté de derrière les fagots, deux Baudoin de quand il était honnête avec lui... Là, c'est MAM à l'intérieur de sa voiture symétrique.
Le livre se présente avec un texte d'un coté, et une image en face. On est dans un rêve. Ou alors dans une autre dimension... On est fou...
On découvre peu à peu ce qui nous entoure, un peu comme lorsqu'on est un peu ivre, et qu'on met du temps à réaliser qu'on est en train de remplir l'ombre du verre.  On met des mots sur ce qu'on découvre. Mais il y a une logique, qu'il ne faut pas essayer de saisir, c'est juste là.

Je roule en contrebas de la route, exactement comme Tintin dans L'affaire Tournesol.

jeudi 6 septembre 2007

Le bazar à domicile

Je suis un maniaque : je note tout, répertorie tout. Je suis un gros malade.
Hier soir, je ressors La beauté à domicile de Denis, et j'y trouve un clin d'oeil :

Je me demande si je l'avais vu à ma première lecture, fonce donc dans mon tableur : aucune trace... Bon, bizarre quand même, l'était quand même pas si caché. Je regarde dans le tableau des livres décortiqués : aucune trace de ce livre !!! Ce qui veut dire qu'il y a une faille dans mon système ! Du coup, en ais-je omis d'autres ?? Arg ! je sens que je vais mal dormir !

mercredi 5 septembre 2007

No futuro

Voila.
J'ai dis trop de bien de Futuro.
Pis maintenant c'est n'importe quoi.
J'ai acheté le dernier livre de Masson (Soupe Froide et Bonne Année chez Casterman, deux livres très émouvants, avec une narration très imaginative). Le scénariste... Je savais que je n'aurais pas du acheter cette BD, Masson n'a pas besoin qu'on le bride. Et puis ce scénariste n'a fait que des BD de 5ème catégorie chez des éditeurs de seconde zone. Alors voila. Je retombe dans mes déceptions de toujours. Dois-je finir par me lasser de tout ?
Hem. Futuro sortait 1 livre tous les 2 mois. C'étaient des bijoux, des choux, des hiboux. Futuro veut sa place au soleil (jeu de mot pour les accros) : Futuro multiplie les parutions (4 nouveautés au moins la semaine dernière). Des plus perspicaces que moi avaient senti le coup venir. Des plus bougons que moi (Yep ! Ca existe, Laurent !). Des bandits achettent le nom de Futuro*, s'offrent une certaine légitimité en sortant des trucs super-bien, et foncent dans la masse pour faire comme tout le monde. Mes 3 derniers achats Futuro sont des désastres.
 
Deux secondes sur Masson : le dessin n'est pas terrible, ça n'a jamais été son fort. La mise couleur de Raives est horrible (pourtant il est plutôt doué à ce ptit jeu là, mais bon, l'ordi ne peut gagner devant le pinceau (je sais, je suis écolo rétrograde anti-progrès, et je n'oublie même pas de fermer 2 parenthèses)). L'histoire est indigente (comme dirait Nath). On suit une femme amoureuse d'un cuistre tout au long de 4 saisons, entre son feng-shui à elle, et son front bas à lui. Je n'ai pas compris s'il y avait une critique de son monde à elle, face à la réalité de son monde à lui, efficace, froid et fermé. Je pense que oui, parce que Masson est cancérologue, et qu'un des personnages tombe malade et lâche les idées de la femme amoureuse pour un traitement sérieux. Et c'est marrant, parce que moi je plonge dans ce monde, cette sorte de surnaturel, finalement plus naturel qu'on ne le croit.
De là à dire que Futuro c'est de la merde, Futuro c'est de la merde.

Un autre éditeur, tout jeune dans la BD, s'offre de belles visites : Gallimard reçoit Rabaté pour une adaptation de Harry's Mad (le Mad' de Harry ou Harry est fou). Gallimard, c'est aussi Bayou, la collec' inégale de l'inégal mais tonitruant Joan Sfar. Gallimard, c'est bien sûr (descendez plus bas) la Maman de Bravo (je redis Bravo). Je mise sur eux maintenant !

* L'histoire de Futuro par Cestac, fondatrice de la boite vidée de son miel, vient de paraitre chez... Dargaud ! Futuro en dessous de tout !!