Marc Antoine Mathieu est un homme de noir et blanc. Il explore le fonctionnement de la BD, en particulier avec sa série Julius Corentin Acquefacques. Un personnage s'y découvre personnage, explore une page, en découvre l'essence lorsqu'une case manque (il y a un trou dans la page)... MAM fait des BD intelligentes intelligemment. Le dessin est une quête de l'autre à travers des souvenirs, à force de cheminer dans ses traces, grace à des indices laissés ça et là. Le héros retrouve la présence évidente de son ami mort, qui lui avait laissé le choix hasardeux d'une de ses œuvres, magnifique fil d'Ariane (et qui prétend qu'il y a un hasard ?)...
Ici, c'est une patte de mouche. Un truc de trois fois rien. A l'origine, les ptits gars de l'Assoce, désolés de voir gâchés des bouts de papier lors du massicottage de leur bouquins à l'imprimerie, ont eu l'idée d'en faire des ptits bouquins. C'est d'ailleurs un bon moyen pour connaitre un auteur à moindre frais. On y trouve des choses étonnantes. Des Trondheim de quand c'était bien ce qu'il faisait, un ptit Rabaté de derrière les fagots, deux Baudoin de quand il était honnête avec lui... Là, c'est MAM à l'intérieur de sa voiture symétrique.
Le livre se présente avec un texte d'un coté, et une image en face. On est dans un rêve. Ou alors dans une autre dimension... On est fou...
On découvre peu à peu ce qui nous entoure, un peu comme lorsqu'on est un peu ivre, et qu'on met du temps à réaliser qu'on est en train de remplir l'ombre du verre. On met des mots sur ce qu'on découvre. Mais il y a une logique, qu'il ne faut pas essayer de saisir, c'est juste là.
On découvre peu à peu ce qui nous entoure, un peu comme lorsqu'on est un peu ivre, et qu'on met du temps à réaliser qu'on est en train de remplir l'ombre du verre. On met des mots sur ce qu'on découvre. Mais il y a une logique, qu'il ne faut pas essayer de saisir, c'est juste là.
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