samedi 22 septembre 2007

A l'ombre de Morris

Morris est l'homme d'une série. Pauvre Morris... A la mort de Goscinny, il cherche des auteurs à celle du bon René... Il trouve le vénéré Vidal (scénariste déplorable), De Groot (je rigole pas : celui de Léonard !), Fauche, Léturgie et Yann (pas vraiment au mieux de leurs formes), Van Banda et Vicq. C'est un désastre ! Morris a tué Lucky Luke, lamentablement, au lieu de s'arrêter, simplement. Et surtout, je ne lui pardonne pas d'avoir gommé la cigarette du cow-boy.

Dans les aventures britanniques de Spoon et White, on croise Morris dans un aéroport. Morris qui fait un petit coucou : Simon Léturgie a appris la mort du dessinateur en réalisant cette planche.
Zep a réalisé des dessin en hommage aux oeuvres qui l'ont inspiré, qu'il a aimé.
Pearce, dans Cotton Kid (la suite de Kid Lucky, signée Morris mais négrisée Pearce) place Morris dans la foule, avec son toujours noeud-papillon.

Parmi les racistes du Charles de Plessix, outre Tintin, on retrouve Lucky Luke et les Dalton. Dans un scène de bataille du cycle de Taï dor, après un zoom surpuissant, c'est bien le veinard chanceux qu'est là, le clope au bec ! A la belle époque de Pilote, Vern dessine dans le public moult personnages du journal : Achille Talon (tout à gauche), Valerian et Laureline, Corto, Abe le privé, Philémon, Pimberton et un Dalton.

Des poupées russes rayées dans le Merlin de Munuera : ce sont des bandits. Encore eux chez Maester, et chez Geluck. On les entend se chamailler ("du calme Joe", "Joe du calme") dans un bar de l'espace chez Dan star.

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