mercredi 10 avril 2024

Se sauver par la vitesse

Je ne vais plus au séances de dédicace comme quand j'étais jeune... déjà parce que je déteste faire la queue, et que j'ai tellement pitié pour le vieux lectorat bédé qui se rue pour le énième dédicace du même auteur pour enrichir sa collec ! Des vieux de mon âge donc, mais tellement vieux.
Et je n'ai plus pitié non plus, du dessinateur tout seul qui n'attend plus un lecteur avec un livre ouvert sur une page blanche (ça m'est arrivé notamment avec Fred à Angoulême je crois, j'ai eu honte pour la totalité des lecteurs du festival).
Faut dire aussi que souvent, j'ai le bouquin chez moi : je vais pas en racheter un !

La dernière c'était dans un petit festival bordelais en septembre, pour Monde, une vraie révélation pour moi. Et finalement le week-end dernier : Jean Aubertin pour son très beau Motorossa (que j'avais déjà lu).


Je n'avais pas le bouquin, le gars était tout seul, discutait avec sa voisine Plateau en attendant le repas (c'est Berbérian, totalement désœuvré, qui parti chercher les tickets). C'est donc aussi un coup de cœur, et j'espère qu'il se poursuivra avec ses prochains bouquins (çui-ci est le premier).


En discutant avec lui, il m'a avoué la très grande influence qu'a eu pour lui l'oeuvre d'Hugo Pratt... et si on regarde bien le titre du livre, bin oui, c'est évident bon sang !

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