Sfar : Si dieu existe (2015 - Delcourt / Shampooing)
Plongée dans l'auto-nombril de Sfar totalement insupportable (de pleurnichage, de "regardez mine de rien tout le beau monde que je connais", de stigmatisation déguisée des "musulmans").
Il fustige des tas de traits qu'il s'autorise par ailleurs... Ma bibli est remplie de ses bouquins, mais j'ai tout arrêté depuis presque 20 ans : cette relecture m'ouvre un champs sans plus jamais Sfar. Enfin : sans bouquin de Sfar parce que dans les médias, on ne peut pas y échapper.
Lomig d'après Hegland : Dans la forêt (2019 - Sarbacane)
Il y a eu l'effondrement, et puis des maladies, et voilà les 2 sœurs prisonnières de la forêt, un lieu qu'elles vont apprivoiser, qui va les apprivoiser. C'est l'histoire du monde sans ce bordel qui nous parasite. C'est plutôt bien mené, bien écrit, et le dessin : ça passe (en couleur ça aurait pu être très bien).
Navarro et Schwartzmann : Stop work (2020 - Dargaud)
La vie des salariés d'une entreprise, avec ses rivalités et ses inimitiés... On suit un type un peu lourdaud, un peu ambitieux, un peu con quoi, mais qui va entrer en rébellion contre le système, sans doute sur les traces de sa fille qui lui a fait comprendre qu'on n'a pas le temps de perdre son temps. C'est plutôt bien vu, et vraiment drôle.
Mourier et Arleston : Trolls de Troy # 25 (2021 - Soleil)
Un coup du sort très très facile rend amoureux l'un de l'autre Puiteté (trolle) et le sage Fuquatou (Rysta). Mouais...
Baudet et Sornin : L'amour, après (2023 - Rivages / Virages)
Une histoire d'amour en bout de course... une communication qui ne se fait plus. Plus d'yeux, plus de regards. C'est très beau, très juste, parfois vraiment très drôle, et triste aussi (forcément). Pas bien compris l'analogie avec Trump (rien de ce monde ne peut être comparé à ce gus).
Aubertin et Albrespy : Motorossa (2023 - Dargaud)
Une histoires de jeunes en Sardaigne... entre deuil, rivalité, jalousie, amours naissantes... on suit l'héroïne et sa nouvelle moto rossa qui s'accompli dans une compétition où tout le monde perd un peu.
C'est bien écrit, le dessin tout simple est épatant avec sa belle mise en couleur '70s.
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