mercredi 28 février 2018

Lectures de 2018 #5

Igort : Baobab #1 & 2 (2005 & 2006 - Coconino / Ignatz)
Mmm... comment dire... Il y a 2 ou 3 images intéressantes peut-être... mais graphiquement ou du point de vue narratif : on est loin du début de quelque chose. Mais va savoir : c'est une vedette de la BD, de celle qui déglutie le front haut.

Spiessert : Les villes d'un jour (2008 - Soleil / Quadrants / Azimut)
Des petits moments de la vie dans un cirque, souvenirs de l'auteur, racontés au niveau de l'enfant qu'il était. Charmant. Étonnant.

Piquet : Arnold et Rose (2012 - Casterman / Écritures)
Décidément, j'aime tout ce que fait cette auteure ! Son dessin avant tout. Et puis la façon qu'elle a de raconter d'un point de vue nouveau (on n'est pas où c'est le plus beau). Ses personnages sont riches, et rien n'est joué d'avance.

Pastor : Castilla drive (2012 - Actes sud / L'an 2)
J'avoue : je me suis laissé abuser par un dessin grossier de premier abord : j'évitais les bouquins de cet auteur. La récente lecture d'Ice cream m'ayant séduit, j'ai avancé plus loin dans cette découverte, et me suis laissé emporter par ce polar polaire.

Boucq, Belkrouf et Gotlib ? : Superdupont #8 (2015 - Fluide)
Fallait-il faire ce livre ? Est-il mauvais au point de gâcher les précédents ? Non : Alexis est un dieu. Lob est un dieu. Gotlib... je sais pas : il a validé cette horreur. Rien de ce qui se trouve dans cette bd n'est basé sur l'esprit des premiers tomes. Je n'aime pas les reprises... ce machin montre bien qu'il y a pire que la mort d'un héros.
En intro, Gotlib dit qu'il avait pensé à Boucq pour une reprise à l'époque (celle où Lob & Gotlib étaient aux manettes, et les dessinateurs, à la mort d'Alexis, nombreux et talentueux). C'est dommage, effectivement : les bouquins de Boucq de chez Fluide étaient vraiment bien (dingues, dans l'esprit du journal). Mais maintenant, c'est fini, faut arrêter de faire gigoter des marionnettes, les lecteurs ne sont pas aveugles (pas tous).

Diaz Canales : Au fil de l'eau (2016 - Rue de Sèvres)
Oulà ! Bon : le dessin est pas terrible (l'auteur est scénariste soi-disant). Mais rien ne le sauve dans ce bouquin : ni la description des personnages et leur psychologie, ni les dialogues, les situations, le scénario, le "mystère". Non : faut qu'il refasse du Blacksad des promenades.

Inker : Apache (2016 - Sarbacane)
Nous voilà précipité en plein entre deux guerres, dans un bouge qui sent la fumée, qui sent le froid et les emmerdes. On sent ce qui s'y passe, et c'est bien agréable d'être lecteur à cette place.

Varela et Fey : Michigan (2017 - Dargaud) 
Un petit point d'histoire est décortiqué en plusieurs allez-retour vers le passé... Je suis étonné : ça m'a vachement plu. Pas que je craignais un dessin moyen : Lucas Varela est un grand artiste. Mais le scénario tient bien.

Bagieu : Culottées #2 (2017 - Gallimard) 
Pénélope brosse 15 portraits de femmes courageuses, audacieuses, têtues, étonnantes. Les portraits sont des ptits reportages très descriptifs, avec peu de dialogue... C'est intéressant, à défaut d'être bien raconté, beau ou émouvant. L'auteure place tout de même parfois des ptits effets rigolots, des ptits dessins (en N&B) assez jolis. Mais pour moi, c'est presque pas de la BD.

Baron-Brumaire et Tronchet : Le 3ème œil #1 (2018 - Casterman)
Ba ça alors ! Je croyais qu'il était mort ! Une éternité qu'il n'a pas sorti de bouquin, et ses apparitions dans des revues bd sont hyper rares. On a eu un espoir dans Spirou avec un semblant de lancement de série... et puis non. Ce Baron-Brumaire a un trait touchant, élégant, en déséquilibre maitrisé : j'adore. Tronchet aussi... mais je suis régulièrement déçu de sa production (que j'achète intégralement). Ici, on reprend Violine quelques années plus tard, et bon... ça casse malheureusement pas beaucoup de briques. Je crois que je n'aime pas trop les super-pouvoirs, et celui de la gamine, employé toujours de la même façon, est assez peu enjouant.

Nicoby : Mon petit ponant (2018 - Vide cocagne / Soudain)
Des récits de voyage solitaires sur des îles bretonnes... assez touchants, plutôt drôles. Nicoby est un auteur que je suis avec soin.

Rabaté : Déconfiture #2 (2018 - Futuropolis)
C'est du très bon (beau) Rabaté... un chouia déprimant, qui nous laisse avec un poids assez désagréable. La nature humaine, peinte par Rabaté depuis ses débuts, se noircit terriblement : les gens sont de petites gens. Il referait Les pieds dedans aujourd’hui, on ne rigolerait pas une seconde. Plutôt : le jugement sur les gens qu'il ne portait pas à l'époque devient à présent un genre de tableau un peu moralisateur, très triste. Déprimant donc. Mais beau. T'façon, Rabaté reste un de mes auteurs préférés.

Les chemins de Bardet

Bardet a 75 ans.

Chaillet, Stalner et Dermaut

mardi 27 février 2018

Vengeance !!!

dans sud ouest :

Urbs

Jeff Smith

L'auteur de Bone a 58 ans.

Richmond

Tu mourras aussi con

Aller dans l'espace : mais bien sûr que c'était urgent ! De là haut on voit moins la misère du monde.
Le progrès technologique avant tout ! Parce que c'est le machin aux mains des industriels qui fait du fric (au détriment des petites mains sacrifiées qui creusent la terre pour récupérer du lithium et du cobalt).
Alors, un FRANÇAIS dans l'espace : mon dieu mais c'est génial.

Thomas Pesquet a 40 ans.

Marion Montaigne : Dans la combi

lundi 26 février 2018

L’âme des artistes

J'ai adoré Nahomi. Bon, j'étais gamin. Mais plus tard, je suis tombé sous le charme de Zorya. Bon, j'étais ado. Pas aimé la fin de L'épée de cristal, qui foutait en l'air le cycle, à mon avis.
Aujourd'hui, Didier Chrispeels a 60 ans.
Crisse : L'ile déserte in tintin #327 

Je, Jean Teulé

Teulé : Copy-rêves p58

dimanche 25 février 2018

Paris 1919

L'album du gallois est sorti il y a 45 ans.

Bourhis : John Cale in Le petit livre rock - 1973

Les vacances

Le film de Tati est sorti le 25 février 1953.

Monteiro, Merveille et Dupuy et Berbérian

samedi 24 février 2018

Rahan et ses bijoux

L'année prochaine, on fêtera les 50 ans de Pif gadget. A partir de ce moment, "Vaillant le journal de Pif" est devenu "Pif" ! Rahan y est publié pour la première fois (donc).

Dutreix, Baladi, Lolmède et Simon

Soulcié, Spiessert, Vuillemin et Witko

Dutreix, Falardeau, Duchazeau et Guynard

Luguy, Neidhardt, Watch et Witko

Maz(50)ans

Issu des eaux du Nil, j'ai plutôt suivi ses débuts, puis moins, et de moins en moins (j'ai quand même un truc de dinosaure dans mes étagères).

Derian, Gabrion et Ayroles

Dethan, Boulet et Trondheim

jeudi 22 février 2018

On réfléchit

Le 22 février 1973, parait au cinéma le film de Doillon adapté de la BD de Gébé prépubliée dans Charlie. C'est le jour du cinquantenaire de Cavanna en plus !

Dutreix et Bletner : Revue de presse p54 

Un Pilote au ras des pâquerettes

La famille Bottafoin est la fresque rurale racontée par Martial. 

Verli, Alexis et Uderzo

Gotlib

mercredi 21 février 2018

mardi 20 février 2018

Colombo

Il y a 50 ans, à la TV :

Bibeur Lu et Palmade : Pierre Palmade effrayé p10

lundi 19 février 2018

Feu de paille*

Martial Durand nait le 19 février 1925. Il laisse son nom de famille, banal, de coté pour dessiner des banalités dans Pilote.

Alexis dans Pilote

dimanche 18 février 2018

samedi 17 février 2018

Geronimooo

Le grand guerrier apache est mort le 17 février 1909.

Mon journal

Frisano et Marcellin

Geron, Marcello et Ticci

Jean Giraud

Conrad, Manuel et Morris

Jef, Joub et Lugrin

Avant le christ

Il y a 60 ans, paraissait la bande dessinée de Johnny Hart : B.C.

Davis, Dawson, Elkington et Fillmore

Greg, L'orso et Miller

Peters, Richmond, Varvel et Wise

vendredi 16 février 2018

Lectures de 2018 #4

Jaime Hernandez : Locas - Elles ne pensent qu'à ça (2009 - Delcourt / Outsider)
Edité en 2003 chez Fantagraphics, ce livre se place dans la série Love & rockets des frères Hernandez (Gilbert s'occupe de Palomar, et Mario, je sais pas). On se perd au milieu de cette foule de personnages, pis on se raccroche à des branches cassées. C'est assez beau, assez prenant, mais au bout du bout, on n'a guère avancé.

Hanuka : K.O. à Tel Aviv #1 (2012 - Steinkis)
J'ai lu les deux tomes suivants (j'en ai un dans ma bibli) : je ne plongeais pas dans l'inconnu. Le bouquin se découpe en histoires en 1 planches, et en quelques grandes images. Graphiquement, on sent clairement les influences. Les mises en pages, la représentation imagée des idées sont toujours très bien trouvées. La vie dans ce coin du monde, la paternité, la gémellité, la vie de couple... les 3 tomes ne sont pas de trop pour comprendre qu'on est à la limite de sombrer, mais qu'il faut (?) toujours tenir. Avec son frère, il avait réalisé un récit plus long, qui était vraiment pas mal... C'est par là qu'il faut aller !

Bachelier et Festraëts : Ulysse Wincoop #1 (2015 - Gallimard / Bayou)
La fin d'un peuple, le racisme et l'humiliation des indiens au far west... rien de très très nouveau... si ce n'est peut-être le ton. On est loin de Blueberry (qui, quand même, est ultra cliché) mais Blain est passé par là. Ça affadie un peu tout le reste. Et les personnages qui tiennent pas debout, ça me chiffonne (je ne pige pas que ce père rejette son fils lorsque la mère meurt). Hooka Hey !

Maurel et Chabbert : Écumes (2017 - Steinkis)
Le sujet est dur, le dessin est charmant... mais chais pas : ce récit expédié ne m'a pas touché plus que ça.

Fournier et Kris : Plus près de toi #1 (2017 - Dupuis / Aire libre)
Pas fan du dessin de Fournier, pas emporté par les dialogues trop écrits de Kris, pas surpris par la surprise finale (le récit se conclura dans un prochain #2)... la description de ce moment d'histoire me questionne (des tirailleurs prisonniers sont envoyés dans un village breton où ils semblent jouir d'une grande liberté)... et puis : on parlait aussi peu breton à ce moment là ?

Le Boucher : Ces jours qui disparaissent (2017- Glénat / 1000 feuilles)
C'est dommage : l'idée s'enlise et manque de fond. Le twist final (l'autre n'est pas çui qu'on croit) et le retwist de la toute fin (la fin n'est pas celle qu'on voit) montrent quand même qu'il y a quelquechose de construit là dedans. Le trait est très Gatignolesque, très agréable (passe partout ?)... Je pense qu'on tient là un auteur prometteur.

Vivès : La décharge mentale (2018 - Les requins / BD Cul)
Vivès lâche tout : son trait, sa mise en scène, son récit. Un résultat pas terrible... sauf, comme toujours, l'enfant. La gamine a une épaisseur et reste, heureusement, pas trop éclaboussée par le scandale.

Peeters et Lehman : L'homme gribouillé (2018 - Delcourt)
Peeters me laisse souvent coi. Admirateur de son dessin, je me laisse emporter par ses images dans des labyrinthes où je m'effondre. Associé à un scénariste, on va voir ce qu'on va voir (oui : LHP n'est pas vraiment vraiment scénariste). C'est palpitant, fluide, humain à 1 ou 2 exception près. J'avoue ne pas bien saisir l'intérêt de la présence du gros piaf destructeur, sur-humain sur-aves...
A priori, ce bouquin terminera dans mon trio de tête en fin d'année (avec Essence, sans doute Déconfiture, pour le reste, j'attends de lire).

Pas de Guili-guili à Wondertown

Wondertown débute dans Spirou #3227 en kiosque le 16 février 2000. Et c'est un fiasco. C'est con : j'achetais les albums les yeux fermés (je découvrais Feroumont).

Neidhardt : Les aventure d'un journal in Spirou #3952

jeudi 15 février 2018

Arty show

Art Spiegelman nait le 15 février 1948 en Suède. Il créé Blasé en 67 et se plonge dans son chef d’œuvre Maus entre 72 et 80. Il obtient pour cette BD le prix Pulitzer en 92.

Terreur graphique, Bourhis, Solares et Ayroles

On l'évoque en 2001, 2003, 2007 et 2008 :

Pinet, Takahama, Groening et Medway

Puis on le croise à Angoulême dans les années 2010 :

Nalair, Trondheim, Bourhis et Smudja

Les jeux olympiques

La 12ème aventure d'Astérix démarre dans Pilote #434 du 15 février 1968, en plein Jeux d'hiver de Grenoble (pour se terminer dans le #455 le 25 juillet 1968 avant que ne démarrent les jeux de Mexico le 12 octobre).

Menu, Josso et Rabagliati

mardi 13 février 2018

Pas tout seul

C'est dans les inrocks ce soir :

Fabien Vehlmann & sa femme accueillent depuis quelques années un migrant, aujourdhui expulsable.

Bravo Fabien !

Jardin d'hiver

Cleet Boris in La maison de pain d'épice