En lisant Lock Groove Comix, j'ai appris plein de choses.
D'abord ce qu'est un "locked groove", et toutes ces sortes de chose, qu'on trouve dans le rock alternatif. A condition d'avoir une platine 33 tours sans bras automatique.
J'ai compris que les deux cervelles de Menu (la BD alternative oubapienne ici, et là : Gaston et Spirou) sont identifiables au niveau de la musique (les groupes alternatifs aux noms imprononçables ici, et là : les Beatles).
Qu'au niveau musical, Menu considère l'édition comme un label, une marque de fabrique, un ensemble cohérent d'un fourre tout naturel... Bin tiens, comme la BD qu'il vit. L'assoce qu'il dirige, et les hebdos Spirou dont il est capable de donner l'année du moindre n°.
Menu a un ptit vieux dans sa tête, qui collectionne ses bouts d'ongle. Qu'ose pas bouger les meubles. Mais qui vit très bien (?) avec le punky junky destroy (et plein de trucs en y)...
Bin croyez le ou pas, d'agaçant, il m'est devenu attachant. Surtout qu'il n'y a plus de haine (on ne fait qu'évoquer l'assoce, même pas ses dissidents). Et puis, son aventure à la route du rock, sous les trombes d'eau (en août quand même), dans la boue, les vêtements déchirés (les gars tout propres d'Interpol cachent rudement bien leur jeu !!!), je l'ai vécu aussi, 2 ans plus tôt .
En Bretagne, il fait (parfois) beau plusieurs fois par jour.
Menu déteste internet et les blogs en particulier (qui reprennent son fond de commerce autobio). Je ne peux pas lui donner réellement tord. Je regarde amusé ces festiblogs (mais qu'est-ce que c'est ?) regroupant des nombrilistes plus ou moins talentueux... et des blogueurs qui doutent (Djou) ou jettent la souris (Bianco).
Cette journée est dédiée à Menu.
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