mercredi 4 février 2009

Retour sur Angoulême - jour 2

C'est vendredi, on file chercher Fernando à la gare à 9h30, puis on filobulle. Sur l'esplanade du champs de Mars, c'est la foule ! Même chez Futuro...
On se rend aux halles, Laurent le nez dans ses bacs... A NYC, j'assiste à une émission de France Culture...

Le jeune boss a accueilli le photographe du salon (en retard) avec un clin d’œil complice... j'ai trouvé ça vachement sympa (un clin d’œil, tu penses !).
Et c'est étonnamment l'heure de presque manger. On retrouve d'autres potes de Laurent, déjà croisés sous le règne de Muñoz... Un couple amateur, lui de Marillion, elle de Madrugada ! Je vais me faire adopter !

Ils partent au théâtre, voir une impro BD... Cette année, on ne s'est rien fait de tout ça... Je me serais bien fait un concert de dessin... mais bon !

L'expo flamande est vite expédiée (pour ma part... surtout que j'ai un de ces putain de mal de crâne !). Et je ne comprend rien à la BD flamande... C'est une autre planète. Je me sens plus proche de Nananan ou de Igarashi, que de De Moor ou Léon la terreur... ou même (j'ose ?) de Swarte !

A 14h45, on a un rendez-vous à l'espace sélection officielle, avec Baru ! Auteur qui ne m'a jamais déçu, sauf un tout petit peu le dernier Années Spoutnik peut-être... et un peu son polar, que je trouve trop court !!
Il a adapté, pour la nouvelle collec de Casterman, maison à laquelle il est resté très fidèle, une nouvelle de son pays Perlot... qui sera ré-éditée dans la collection Rivages pour l'occasion.


Il ancre toujours ses personnages dans un milieu, souvent populaire, souvent celui de ses origines (Quequette blues est sa carte d'identité), parce qu'un personnage vient de quelque part (au contraire de Tintin qui avance masqué).
Il dit que le boulot d'adaptation est énorme, qu'il ne faut pas trahir l'histoire originelle... Il n'a (quasiment) jamais travaillé avec un scénariste. Sur Pauvres Zhéros, il n'a pas pu sauver quelqu'un... comme il aime à le faire... C'est une chronique de l'enfermement, où la noirceur humaine est exacerbée... Il a aimé être obligé de laisser son optimisme de coté ! Il parle d'une façon étonnante de la violence. Un vieil album et un dyptique sur la boxe... on se croirait chez Lelouch. Et c'est vraiment une activité humaine (on va pas appeler ça sport quand même ? Quoi que mes rapport avec le sport en général...) qui m'horrible-pile ! Il trouve que la violence écrite est plus facile à lire, qu'une image. Il lui est impossible de dessiner une scène violente... alors il procède par ellispse... il biaise, il cache...
Il se sent limité par son trait, mais il ne cherche pas la virtuosité : c'est juste l'outil qui lui sert à écrire ce qu'il a à dire. Ses influences graphiques sont Muñoz et Tardi, et au niveau de la narration (accrochez-vous) c'est Reiser, qu'il qualifie (accrochez-vous mieux) de génie. Le Jimmy Hendrix de la BD.

J'ai croisé Eric et Dounia, l'équipe de Raging bulle est là au presque-complet (Guillaume est à la Cerise, David est un petite main chez Casterman avec Mister Pol du Cycliste). Bon, ils ne se sont pas arrêtés pour me parler... mais qui suis-je moi ?

A 17h00, Sapin cause de ses salades... Comment un type si jeune, apparemment si gentil, avec une tête de gamin, peut raconter l'histoire d'un super-héros dont le super-pouvoir est de super-vomir ??? L'album chez les requins est quand même beaucoup mieux que sa reprise chez l'association en couleur.


Sapin prépare un album avec Rossi, dont il a aimé La gloire d'Hera (qui n'aimerait pas ??).
Il s'est dit très influencé par Les Monty python et la conjuration des imbéciles...
« Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on le peut reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui. »
Coté BD... c'est Goossens.

Et puis voila... On finit un petit tour dans la bulle des éditeurs. Fernando fait la queue pour avoir un ticket pour le tirage au sort pour la dédicace pour Maester !! Pour faire un cadeau à son cousin... bon d'accord... Je soutiens, je lui attrape un ticket... Mais c'est le tirage pour Manara (200 tickets pour 20 élus) ! Et mon ticket est gagnant !! Il le file à un jeune branleur, et se re-paye une file d'attente pour Maester...
Brüno est tout seul, assis à coté du maitre. Moebius en panne de stylo, dessine avec un bic tout lent, et fait du coup plein de détail. Il discute avec Brüno d'égal à égal... MOEBIUS est le plus grand ! Il remériterait un re-grand prix. Il me dédicace Biotope #2, que j'ai déjà ! Je retrouve un dédicaceur fou, rencontré pour mon plus grand malheur chez Libon... J'essaye de négocier le bonus de Planète lointaine à Li-an... En vain. Il est sur le départ.
Et j'achète 2 pastèques quebecquoises, dont une est française (La rue des autres, que Violaine Leroy me dédicace). Et puis La boucherie de Vivès (primé pour Le goût du chlore).
Et Les moments clés d'Ayroles chez Beaulet, qu'il me dédicace...

Fernando est toujours dans sa galère Maester... et nous, le Tournesol nous attend au Kennedy !!

1 commentaire:

  1. L'album photo de la journée est là :
    https://photos.google.com/album/AF1QipO6aZr1d4vV6BM4srpVvAzhvq2iAb7H6tDwFZ7_

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