A l'arrivée du train, balade traditionnelle dans les églises : la cathédrale et l'ascension de ses tours, puis en face: le 5ème lieu qui ouvre les portes de l'architecture vivante.
Deuxième jour au parlement européen, avec son assemblée en travaux, et sa galerie des cadeaux officiels, dont le transmuteur grognon de Bluxte en cristal. Notre petit président à offert un vide-poche lui ! L'après-midi : visite du musée Tomi Ungerer, vachement riche et plutôt bien fichu. La promenade peut d'ailleurs se terminer avec un genre de fontaine dessinée par l'artiste pour les 2000 ans de la ville.
Et puis St Pierre le Jeune et St Pierre le vieux, Joy rue du jeu des enfants... et on finit la journée avec Obélix, entre la rue du Chaudron et la rue du Sanglier.
3ème jour à la petite France, et de l'autre coté du pont couvert : le musée d'art moderne et contemporain. Quelques peintures de Doré, des bronzes de Carabin... Super beau. Et là, l'amateur de BD éclairé pourra se demander si avec le moderne et le contemporain, son art favori n'aurait pas une place dans ce musée ? Non.
4ème jour : musée archéologique pour les collectionneurs de vieux machins alsaciens. Absolument anti-pédagogique où rien n'est tracé, mis en valeur... que l'amoncellement de pots et breloques. J'y ai juste retrouvé Alix, enfin, un genre d'Alix alors que se tenait à une vingtaine de km de là une expo consacrée à Martin (100 ans) et Lefranc (70 ans). Pas assez fan de ce que c'est devenu pour louer une voiture et y aller jeter un œil.
Le musée Alsacien, finalement (je voulais pas y aller), c'est sympa.
Le musée des beaux arts, jouxtant le merdique archéologique, est bien classique comme il faut.
Le musée de l’œuvre Notre Dame allait fermer, puis était fermé exceptionnellement, et puis bêtement le lundi, veille du départ... Ça avait l'air bien pourtant.
C'est à ce moment que commence Farse, et son lot de spectacles oscillant entre exceptionnel, décalé et drôlissime, bricolo, vaniteux, et théâtre subventionné. Une balade dans la joie dans les rues de Starsbourg ! Entre les spectacles, pas de musées : un saut de puce en Allemagne et un trajet "Art nouveau"...
Pas de BD donc ! Pas de Blutch finalement, pas de galerie spécialisée, pas d'auteur dans un musée... Heureusement, s'ouvrait après ses vacances, Le tigre, juste avant l'heure du retour à Bordeaux !
Une librairie BD avec ses choix, un coté un peu La mauvaise réputation... des BD d'occaz au fond, pas de Cerise (j'espère qu'ils vont s'approvisionner).
pour vrai, le transmuteur grognon est un truc (rien n'explique ce que c'est... y a un genre de plume au bout de la queue) en cristal Val St Lambert offert par le premier ministre belge en mai 2015
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