mercredi 29 janvier 2020

Angoulême : Jour -1

Les expos du jour

Tsuge, Wood et Calvo

Christin (ici par Goetzinger), Meurisse et Claveloux

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Arrivant à Angoulême, on constate que Lucien est de retour, tout propre... comme la série, toute proprette...

Après un passage à la mairie, je file au musée visiter les expos avec leurs commissaires : Pour Tsuge, Xavier Guilbert (redac à Du9), épatant l'année derniere pour l'expo Matsumoto...

épatant cette année pour cette grande retrospective "Tsuge".
 
On y voit des choses étonnantes... un genre de femme triste à la Juillard :
 
et un truc très graphique pour finir :

A l'étage, Frederic Manzano ne fait pas de visite guidée... mais guide à l'occasion un visiteur perdu.

Parcourir un bout de l'expo avec lui est passionnant

et comme je suis en train de relire tous les Mad, je découvre des trucs que je connais, mais ai toujours du mal à situer l'auteur sur le chemin de ses reprises / décalages.


Il campe un merveilleux Prince Valiant

et un Prince Violet ou Violent épatant :

Il décale de la même manière Flash

et s'amuse avec sa récréation :

Je suis venu à Angoulême principalement pour cette expo, et je ne suis pas déçu.

C'est l'heure de redescendre vers le fleuve, que le musée du papier surplombe.

Mais voilà : je me suis trompé d'heure pour la visite de l'expo Meurisse... alors je file au musée visiter l'expo Calvo (celle de Trondeim ne sera finalement pas ouverte avant 18h).

Il n'y a personne à la visite guidée, pas même le guide...
 
Au fond du musée un peu tristouille, on prend quand même plaisir à regarder ces dessins d'un autre temps...

Comme j'ai encore le temps, je monte au Bâtiment Castro / Moebius pour apercevoir vite fait les expos Christin (je reviendrai tout à l'heure) et Frisano (dont je ne vois pas trop l'intérêt)


Retour au musée de papier !

Où Jean-Pierre Mercier accueille Catherine Meurisse pour lui faire visiter son expo... ses dessins d'enfant :
 
Ses jeux d'ado, inspirés par Gotlib :

On découvre sa chèvre de concours évoquée dans Les grands espaces (p79) :
 
Dans le petit film, elle évoque ses influences et inspirations

Sempé, Blake & Dahl et Ungerer, dont Catherine découvre exposées ici des planches originales... Avec le petit Nicolas, elle évoque Goscinny, et la permanence de ses lectures d'Astérix. Elle parle du rire de qualité également avec Beuville.
Des planches de Gotlib et Bretécher illustrent son adolescence.

On évoque un peu Charlie...

et très peu La légèreté. Les planches originales sont contenues dans un cahier dont un petit film fait dérouler les pages...

On plonge dans Les grands espaces

Et parmi des travaux préparatoires

des essais de couv de Charlie, des mises en place de pages

Tout un univers d'une très grande artiste.

Mercier est donc à la bourre pour la visite de l'expo Christin... quand il arrive, il tope Mézières, mais Christin est déjà dans la salle. Fi ! Merci commence la visite avec le dessinateur... qui l'abandonnera assez vite pour retrouver son vieil ami.

De nombreux dessins de Mézi sont exposés. Mézi est un génie... Je m'en suis assuré à la lecture de ses récits orphelins dans Pilote.
 
Mais Valérian est le summum

et cet album extraterrestre a une saveur particulière pour moi.

A la fin de l'expo (Mercier est toujours en train de raconter Christin dans les salles précédentes) j'assiste à la fin de la séance de pose

Me semble que Juillard est un peu au bord de l'univers de Christin...
 
Mais Christin, pour moi, c'est essentiellement Valérian.

Une reproduction de son bureau de travail nous rappelle Annie Goetzinger.

C'est Jeanne Puchol qui fait visiter l'expo Claveloux

En compagnie de Christian Bruel, qui fut un de ses éditeurs.
 


Enfant, je lisais Okapi, Grabotte me dit donc bien quelquechose... mais Métal hurlant : je suis une bille ! La coexistence des 2 univers est percutante !

Sur la route de la gare, je m'arrête à l'espace Franquin jeter un œil à l'expo Gunnm

Aucun intérêt. Du manga à la chaine, une expo sombrissime, un guide éteint... Je suis en avance pour mon train, je préfère ça.

1 commentaire:

  1. J'aime bien Jean-Louis Gauthey... il a pas l'air très jovial, volubile, social... mais si on s'attarde un peu et entrebaille le voile, c'est une crème
    Il nous fait visiter l'expo Tsuge dans Le rayon BD

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