Vraiment très bien foutue cette série... amusante, drôle, qui file des baffes à qui de droit. Le voyage des pères était chouette aussi. Je suis toujours content de découvrir autant de richesse chez cet auteur peu reconnu, chez cet éditeur peu glorieux.
Bon quand même, le dessin me laisse quand même un ptit gout de chais pas quoi (trop de plans larges ?). Sauf là et le bel hommage :
Emprunté sans conviction, ce bouquin est passionnant, mais frôle parfois l'indigestion. Et puis la critique de "classe", cheval de bataille du duo de sociologue, n'est pas super claire ici.
Je me contredis donc, quand je crache sur ce marché de la BD-reportage.
Astier : La venin #1 (2019 - Rue de Sèvres)
Rien pour sauver ce western... des dessins maladroits (erreurs de proportions, compositions bancales), un récit archivu, un scénario sans imagination... Ah non : pas pour moi.
Parnotte et Dorison : Aristophania #1 (2019 - Dargaud)
Oh misère ! Dargaud fait du Delcourt ! Parnotte était prometteur, mais là : il bosse pour rien. Un truc bavard, un univers mille fois vu, une histoire sans intérêt... Tout ce temps perdu.
Pastor : No war #1 (2019 - Casterman)
Le dessin moyen de Pastor n'est pour une fois pas contrebalancé par un récit porteur... mais ça viendra peut-être. D'ailleurs, quitte à intégrer le court récit paru dans Pandora, l'éditeur aurait du mieux assumer, et ouvrir la série avec, parcequ'il donne tout de suite une autre dimension à ce polar.
Tanquerelle & co : Le dernier Atlas #1 (2019 - Dupuis)
Bien fait d'y aller quand même (les lectures des premiers feuillets diffusés y a qq mois ne m'avaient que peu enjoué). Le dessin de Tanquerelle est toujours extra, le récit bien conduit... pas compris l'idée de l'uchronie (pas vraiment vu les effets, ni l'intérêt). Allez : à suivre.
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