Je lisais un peu Josso dans Lapin... cette expo, magnifiquement bien fichue, m'a donné envie de lire, de comprendre son travail.
L'expo Grocery s'ouvre par une boutique, genre Marché Ferraille (tout a déjà été fait ?) et présente des travaux de recherche, des étapes de création... je n'ai pas eu le sursaut d'avec Josso (c'était tentant, mais j'ai vraiment trop de trucs à lire). L'expo Asterix me désespérait d'emblée... j'ai pas été déçu de ma déception.
Quelle perte de temps ! Conrad et Ferri qui font ça, Léturgie Les profs !
Laurent Verron a réalisé des fresques de son personnage pendant tout le week-end. Il squatte l'hebdo Spirou avec ce long récit insipide, comme ce hall glacé, pour qu'on l'oublie pas, qu'on achète son bouquin ? On n'est pas si bête ! Il aurait fallu sans doute un (bon) scénariste.
Le show Mastodonte a été un peu vampirisé par Trondheim (on s'en doutait), mais Bourhis s'est vraiment éclaté dans son rôle de gourou. C'était très drôle.
Obion n'était pas sur cette piste : il était dans son conte à bulle de quai des bulles. C'était aussi assez joli.
La conférence du gag était super intéressante... Réalisée par de vrais professionnels, le rire était de la partie ! Bernstein me fait vraiment marrer.
La petite rencontre dessinée avec Chauzy était plutôt intéressante (mais quelle idée de reprendre en BD ce roman déjà adapté en images ?). Pas lu grand chose de Chauzy depuis des années moi.
Volo accompagné de Panaccione a donné un concert ravissant. Drôle, engagé, émouvant... deux voix qui se répondent avec en toile de fond des dessins qui se créent sous nos yeux. Très beau !
Un peu d'images en plus ? allons-y :
D'abord à l'expo Josso, avec ses pages en relief, complètement écrasées en album :
Un petit peu d'electric ladyland :
et beaucoup de réminiscences de L'île noire (évidemment retoquées par Moulinsart, dont la correction de Josso, finalement, en prenant plus de distance, a pris plus de sens).
Ses marges sont emplies d'annotations, souvent musicales (souvent très bruyantes).
A 10h, Verron s'installe, imperturbable aux allées et venues de ce hall de gare.
L'expo the grocery méritait qu'on s'y intéresse...
Mais les crobards de Ferri sur Astérix...
et même cette belle page de crayonnés de Conrad :
ne m'a fait décolérer. Mais putain ils vont arrêter quand de reprendre les personnages des autres ! de faire revivre les morts !
A midi, Verron a bien avancé :
mais bon, on l'achetera pas son poussif Ptirou sans âme...
On respire, on se relaxe avec le gourou :
On regarde les dessinateurs jouer entre eux, un peu étrangers à la partie :
Et puis le public assis participe à un quizz fastoche.
Trondheim essaye de comprendre quel est le dernier message d'Hergé, concernant l'avenir de la bande dessinée... Il se lance dans une enquête à travers des signes, des genres d'indices laissés par Hergé...
et découvre enfin son message :
"Bah ! nous verrons bien !"
Alfred joue d'une espèce de guitare pour accompagner les dessinateurs vers le dessin d'une big ouden... mouais.
Là, c'est le conte à bulle d'Obion... pas trop d'image de ses dessins !
Et une de l'hilarante conférence de Bernstein et James :
On se demandait ce que devenait Charlotte des Requins ! Elle bosse chez Topo, la revue dessinée des ados. La BD utile prescrite par les profs un peu curieux... un peu tristouille comme avenir... Ba, nous verrons bien...
Pis Chauzy à sa table :
Et Volo en live !
Une vraie complicité entre ces 4 artistes, des regards malicieux des musiciens au dessinateurs...
Le dessin réalisé à l'ordinateur (sur photoshop ?), dont le menu (en italien) apparaissait brièvement à l'écran était lumineux, toujours en train de trouver un équilibre... étonnant de voir ça.
Un bel équipage !
Et c'est tout pour samedi !
Il valait mieux être du côté du palais du grand large et profiter effectivement de la diversité des animations.
RépondreSupprimerles animations étaient gratuites, sauf le concert de Volo, que je ne connaissais d'Adam... mais ça a été une belle découverte (un vrai groupe de scène)
Supprimerj'ai fait qq tours dans le long machin, mais un peu agoraphobe (la foule pas trop longtemps), impatient (peux pas faire la queue pour une dédicace) et peu tenace (les bacs des bouquinistes ça va 2 secondes), je ne reste pas longtemps là dedans.
Je voulais quand même retrouver le stand de la cerise (mais finalement, pas pu rester, Julien y était très occupé), visiter les belloloco, et voir si, par hasard, un auteur était essolé à sa table à dessin. Me suis donc fait dédicacer Au travail, vu plusieurs fois Thierry Martin malheureusement tout seul (même si j'aime bien son trait, je ne suis pas forcément attiré par ses BD). Y avait bien Aude Picault, mais j'ai ses bouquins à la maison.