samedi 23 août 2014

Quelques jours à Paris

Quoi il a pas fait beau ??

un thé à la grande mosquée... en terrasse au soleil qu'on se serait cru à Bordeaux.

L'officiel des spectacles m'a induit en erreur : je pensais trouver au musée de l'érotisme des hommages de dessinateurs japonais à Barbe, décédé en début d'année.

Mais non : il s'agit de 2 expos distinctes perdues dans le musée de la chaise mécanique et des photos de vieux bordels.
 
Assez peu d'originaux de Barbe, mélangés avec des repros vendues à l'accueil. Très décevant quand même... parce que Barbe mérite beaucoup mieux !
Pas très loin, à Montmartre, des dessins originaux tirés du dernier tome du Pablo de Julie Birmant & Clément Oubrerie. Rien de bien fabuleux non plus.
Puisqu'on est là, sur les lieux du massacre, juste une petite pensée pour le rêve des communards. Le massacre est permanent à cause de cette meringue horrible visible de toute la ville. Un sacré haut-le-coeur.

Tiens ! Tardi ! Qu'a droit qu'à cette pauvre devanture de boutique pour s'exposer !

C'est le centenaire bordel !

Je n'ai rien ramené d'Orsay ou de la cité de l'archi, mais à Beaubourg :

Ce Rittrato di Giovanetta de Felice Casorati m'a fait pensé immédiatement à Manuel Fior. Comme ce Portrait of Lydia Sitbon de Leyly Matin-Daftary m'a emmené dans son Iran natal, avec son coté Satrapi qui saurait dessiner.
La Jeune finlandaise de Sonia Delaunay est assez dubitative.

Bon alors, les puces de Clignacourt est un endroit extraordinaire !

Mais y a des camelots paranos et dangereux chez les bouquinistes (j'ai failli me faire tabasser pour avoir pris une photo où serait peut-être apparue floue une daube vendue chez ce naze prétentieux).
J'ai acheté plein de Spirou chez un type sympa.

Et j'ai vu Spirou au musée Carnavalet ! Si !
 
Gromaire : La place blanche (1928)

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