L'influence de l'Association est incontestable dans le monde de la BD. Et celle de Menu dans cette entreprise : essentielle. J'allais dire phagocitaire, mais j'aurais barbarisé.
Big ben, Neaud (Emile) et James
C'était le rempart contre la BD facile, le BD commerciale sans âme. C'était le chantre de la BD qui n'y ressemble pas. C'est pour ça que je l'ai aimé... même si les Lapin me semblaient de moins en moins lisibles, limites foutage de gueule... et que ses rab' débordaient de haine à peine dissimulée vers ses collaborateurs qui collaboraient avec l'ennemi.
Si bien qu'un jour, je décide de ne plus adhérer à l'Asso.
J'ai déjà évoqué à propos de ses Lock groove comix, la schizophrénie qui le caractérise : son rejet pour le classique et son adoration pour ce même courant, enfin : pour des illustres auteurs classiques. Mieux : pour des raretés de ces phares de Spirou. Mais franchement, les BD de Tillieux ne sont sauvées que par la grâce de son dessin (période Gil Jourdan).
Il y a du snobisme chez Menu.
Luz in Charlie hebdo #676
Il a malgré tout participé à Donjon chez Delcourt ! L'ennemi par excellence (faudra d'ailleurs qu'on m'explique pourquoi les auteurs ne boycottent pas cette entreprise qui maltraite leur profession).
Sa nouvelle maison d'édition accepte avec reconnaissance les honneurs de la pire fête de la consommation bédé... J'ai du mal à cerner l'homme, tantôt intransigeant et ultra-rigide, tantôt coureur dopé dans cette course folle vers un mur.
Melaka, Morvandiau et Terreur graphique
Les images en grand :
Big ben : En attendant le tome 2 pl8
James sur Ottoprod le 3 octobre 2005
Luz in Charlie hebdo #676
Melaka sur son blog le 3 août 2004
Morvandiau : Marketing agressif in Ferraille #25
Terreur graphique : Pas ça, Monique, épisode 2, sur son blog
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