Après avoir englouti une brochette à la viande (tant de viande à la fois ! ça ne m'était pas arrivé depuis mon dernier Cochon volant) à côté de Juanjo, je file au conservatoire... me faire du mal à écouter un autre Menu. Je me plante de salle, et tombe sur une rencontre dessinée :
D'habitude, c'est bien. Là, bon. C'est une jeune de l'underground (elle a eu un fauve dimanche) au discours habituel, très abstrait... ses trainées de peinture ne me font pas oublier que, mince, il est où Menu ??
On est 4 ou 5 perdus dans le sous-sol du conservatoire. Un gentil monsieur vient nous chercher et nous emmène dans une salle minuscule où Menu répond à une question préalable qui devait être du genre : "c'est quoi ce bordel de non-communication à l'association ?" Il dit qu'il répondra à la fin, que y a pas de problème.
La salle est bourrée ! Menu, lui, est complètement stone. Le gars de la sécu me dit qu'il sentait l'herbe à 5 mètres. De là où je suis, je ne sens rien, sauf un malaise étrange du bonhomme, qui ne quitte pas son livre des yeux (une "thèse", si sic !). Il lit le sommaire dans sa barbe. Il montre de temps en temps un dessin de son bouquin pour illustrer son propos. Je pense que seule une petite dizaine de jeunes (ce ne sont que des gamins !!) peut deviner ce qu'il montre rapidement d'une main tordue. Ces pauvres adeptes de "l'indé" apprennent un peu de la vie quand Menu fait l'éloge de ses influences classiques (la grande famille de Spirou des années 50/60). Je ne pige pas le sens de sa thèse... Allez...
Direction le musée des beaux arts pour l'expo Dethan & Mazan :
Là, la mise en scène est chiadée. Bon, c'est l' Egypte (tu penses, c'est Dethan). Des planches du couple angoumois et de leur poulain (qu'a vraiment un chouette coup de crayon, genre Maiorana).
En repassant au nouveau monde, l'asso est toujours au piquet. Konture est dans l'enceinte, Baudouin autour... Faudra attendre samedi pour y voir un peu de vie.
En fin d'aprem, c'est la remise du prix Tournesol. Comme chaque année, on ne connait pas les livres en lice. Même pas les éditeurs. Comme d'habitude, ce club bien fermé nous tient bien à l'écart. Tinlot n'est pas plus sympathique que Frémion...
Je ne sais plus qui sont les lauréats... Et c'est pas bien grave.
Et ces abrutis qui n'osent pas dire auteur de BD, mais "bédéaste" (ah l'horrible mot)... Chez les écolos, on n'appelle plus un chat un chat.
On se goinfre de petits fours et d'apéro pas bon.
des images en plus :
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