lundi 31 janvier 2011

Angoulême - J2

Le musée de la BD n'ouvre qu'à 10h, qu'on se le dise.
Arrivés à 9h30, donc, nous avons eu le temps de nous pencher sur la dalle :

Où Baru a déjà laissé son empreinte.
Le couloir menant à l'expo est tapissé de fausses pochettes de 45 tours de vieux rock, réalisées par moult auteurs,

dont David Prudhomme :


L'expo de Baru est une expo de planches, avec une maigre mise en scène. Des films sans sons passent en boucle pour nous évoquer la peine, le labeur, le chagrin. Un petit docu nous entraine avec le président à la recherche des hauts fourneaux en activité. On l'accompagne, et c'est le moment le plus intéressant du lieu. Les repentirs, les notes sur les planches sont anecdotiques.

C'est dur à dire mais, on aurait mieux fait de rester chez soi, au chaud, une fois ce film téléchargé... Les expos sont de moins en moins surprenantes, vivantes...

Un coin de la salle est réservé à ses potes. Il y a tellement peu de lumière qu'on se demande pourquoi elle est allumée. Les travaux de Chauzy, Lax, Davodeau et Larcenet sont exposés, ceux concernant le décryptage social de notre monde de classe. Je me demande ce que font là les deux premiers...

Une autre expo est présente dans la cité de la BD : celle consacrée aux bouquins historiques de M. T et de Gregory Jarry, parus aux éditions Fblb. Des livres d'aspect rude, mais drôles et intéressant à la fois !



Et comme il est 11h ce vendredi, nous montons écouter Arleston parler de sa façon de travailler avec ses collaborateurs, de son atelier Gottferdom, de ses relations avec son patron (à patron, patron et demi)...

Ça fait un moment que je ne lis plus ses BD, mais je le trouve toujours autant attachant.

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