dimanche 30 janvier 2011

Angoulême - Ouverture

C'est la première fois que nous assistons à la cérémonie d'ouverture du festival. C'est peut-être la première fois qu'elle est ouverte au public d'ailleurs. La "profession" est là, ainsi que 100 péquins qui, comme moi, sont allés retirer une place au préalable.

La cérémonie commence par un sacré morceau de rock. La base : Guitare + Basse + Batterie. Comme Black Rebel Motorcycle Club. C'est Tanxxx qui illustre le morceau. Un peu loin de son trait habituel.

Ça commence bien. Ça nous lave des haut parleurs qui nous déversent des vieux 45 tours de rock & blues, chers à Baru, qui deviennent très vite agaçants (pour les belles images de Prudhomme, Cosey & co, je me le serais bien payé son livre/double CD... mais après 1/2 journée en bruit de fond, c'est devenu insupportable).
Baru arrive sur scène en twistant maladroitement (bon sang : c'est qui cette animatrice, dont la voix, c'est sûr, m'est connue !!!).

Il ouvre le truc à l'arrache (effet comique raté).
La voix appelle Francq et Van Hamme, qu'arrive avec une jambe toute raide. Vient ensuite le groupe W :

Et les photographes se multiplient : enfin du sérieux ! Le ciné brasse plus de millions que la bédé quand même !
Pour justifier le "i" de international dans "FIBD", les organisateurs se sont sentis obligé de nous faire parcourir le monde. Avec l'ambassadeur des US (jusqu'au bout j'ai cru à un gag, et puis non, c'était juste chiant, guindé et premier degré). Pour cause d'expo (naze) des Peanuts, on fait lever Mme Schulz, Pasa est tout excité (manquerait plus qu'il n'y ai pas de photo sur son site). La voix semble dire que les auteurs ricains sont mis à l'honneur lors de ce festival... mais elle va un peu vite en besogne !! On commence le tour du monde par un auteur yankee (dont la BD est adaptée à l'écran, y a que ça de vrai), et le clan Delcourt autour de nous exulte. Puis vient Rabagliati, l'homme aux gros sourcils (album du public de l'année passée sans être encore paru en France !!)

Et puis une Hong-Kong star et une belge underground, qu'a jamais lu de BD, qui n'aime pas ça, qu'en fait pas, mais qui vient se faire mal ici. Une intello à fuir.
Arleston était invité et n'est pas venu. Ça aurait sans doute changé la tonalité de cette cérémonie un peu en dehors du festival, de l'esprit "rencontre" qu'on peut y trouver.
La cérémonie d'ouverture a été plus ou moins bien ressentie. La presse quotidienne régionale est partagée : Charente libre s'est ennuyée et Sud ouest on sait pas trop. Delcourt a pas aimé, moi j'étais juste curieux de voir comment ça se passe. Voilà.

d'autres images :







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