Je relis régulièrement ma collec de Veyron et Pétillon. Quand j'ai besoin de rire un bon coup. C'est le clin d’œil que ce dernier fait à Elder et Kurtzman dans Mister Palmer et Docteur Supermarketstein (version N&B et dans Palmer se déchaine) qui me poussa à relire mon album de Little Annie Fanny (période 1965 - 1970).
C'est l'esprit Mad, qu'on retrouve vraiment dans les premiers Pétillon. Alors c'est un peu rageant parce qu'on loupe tout un tas de références (hommes politiques de seconde main, présentateurs TV, journaux...). Mais on en reconnait certains,
et ce clin d’œil est une merveille :
Elder, Kurtzman et Siegel, Americans in Paris (Playboy, août 67)
Goscinny a débarqué d'Argentine aux stêtes en 45, et rencontre les prémices de la joyeuse équipe de ce magazine fou. Evidemment, il rentra à Paris, en 51, histoire de poursuivre Lucky Luke, créer Asterix, Pilote et toutes ces sortes de choses.
Son retour dans cette série poilante n'est donc pas une surprise. D'autant que les auteurs profitent d'être à Paris pour en faire un serveur. Ils mettent les pieds dans le plat des clichés (les baisers avec la langue, les baguettes, Gainsbourg, les râleurs dans les bouchons, l'assassinat de Marat, le champagne, la mode, la tour Eiffel et Notre dame : l'esprit français quoi).
En fait de série poilante, c'est plutôt une série à-poilante.
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