lundi 10 mai 2010

Lire en mai (je fais c'que j'veux)

Je suis un fan d'Andréas. Depuis tout petit. Depuis qu'il a débuté dans tintin. Et depuis, je déguste ses livres, sans toujours tout comprendre, mais toujours émerveillé de ses dessins, mises en page, récits. Enfin pas toujours : il a quelques défauts dans la description des attitudes, en anatomie, mais bon, je suis tombé dedans quand j'étais petit. Arq est une série géniale : je n'y comprend rien ! Enfin, on croit qu'on comprend, on relit : on comprend, on re-relit : on comprend pu ! J'ai épaté mon petit monde en craquant le langage d'Arq dès le premier tome, en découvrant que l'ordre des suicides de Dorro Zengu avait un sens... Mais il y a un milliard d'autres trucs à encore découvrir !!
Je m'étais fait un résumé par épisode, avec une liste de questions, de mystères... résolus en partie dans les épisodes suivants où d'autres énigmes venait regonfler la liste ! Le résumé en début d'album est essentiel pour ne pas avoir à tout se retaper systématiquement (on est au #13 quand même). Mais en le lisant, à chaque fois je me demande si j'ai bien lu les albums précédents !!
C'est génial, croyez-moi ! Mais c'est pas un truc à lire comme ça : prenez une semaine de vacances, et faites travailler vos méninges car Andréas est un auteur qui donne du boulot au lecteur. C'est pas de la soupe à la Trondheim.

Mardon avait un trait qui me plaisait : j'ai tout ses bouquins, et je suis extrêmement déçu après chaque lecture. Mais bon : le dessin est chouette. Là, avec cette adaptation d'une nouvelle de Russel Banks : c'est pauvre, réduit au minimum syndical. Ca m'a fait pensé à l'immortel de Gwen paru il y a peu chez le même éditeur. Mais bon : il y a l'histoire pour peut-être sauver le dessin. Et même pas ! C'est affligeant de banalité !

Le bouquin de Lucas est un petit moment de vie, une compil de ses Remi Lucas Comix Show, parus aussi sur son blog. Là c'est en bouquin, édité par les sympathiques flbflb. C'est pas aussi génial que ses autres livres, qui sont des bijoux (Je m'emporte, Le compagnon, Les rois, Qui vous a dit), mais là, il n'a plus trop le temps de dessiner (entre la naissance de sa fille, ses séances de ciné obscures, ses voyages en Italie...). Mais ça se laisse lire avec plaisir.

Quai d'Orsay est un régal, et Blain revient enfin à la BD ! C'est un peu bavard, mais c'est drôle, et finalement très instructif (on est dans les arcanes du pouvoir).

Finalement, à part Sarah Cole, chouette fournée !

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