Entre l'immonde Ste Catherine (patronne de la consommation effrénée) et le fleuve (les bordelais disent "l'eau", parce que les bordelais sont prétentieux, et un peu le centre du monde), au bout de la rue aux vieilles putes, se niche l'église St Remi...
Mais, là bas, à l'entrée, c'est pas Jean-Denis Pendanx, pendu au bout d'un fil ? (et je réalise qu'on ne dira plus "donner un coup de fil"... y a pu de fil...)
Ben c'est Bord'images !
Exposition de planches d'Alfred, Bast, Burton (montages rigolos en 3D), Cornil, Coudray, Damour, Delvalle, Dumontheuil, Dune, Dupeyrat, Gens, Guérineau, Hamonic, Hodbert, Jung, Lambin, Latyk, Lavialle, Lejonc, Lylian (purée, ce qu'il se prend au sérieux celui là !), Matyo, Meunier, Mika, Morja, Moynot, Picard, Prats, Prudhomme, Revel, Sala, Sully, Touron et Zicot.
Le principe de l'expo de planches est assez simple, assez facile à mettre en place, et sans grand intérêt, finalement. Regroupées toutes ici, on a l'impression d'un Patchwork, d'un mélange étrange, et c'est la réalité du lieu. Bordeaux regroupe une foule incroyable d'auteurs de tout poils (mais pas forcément : tiens, Prudhomme est chauve). Un petit peu de guidage, de classement thématique (j'adore classer, chuis un peu fou, mais en même temps, je retrouve toujours tout...hum) n'aurait pas nuit. Tiens, par ateliers, par affinités
Le jeune homme à gauche à ouvert le discours d'inauguration, Eric a présenté l'association 9-33, et le monsieur de droite (et c'est sans doute le cas de le dire) a fait du discours formaté : c'est un homme politique, et comme j'ai pas tout écouté, je ne sais pas qui il est (et je ne suis pas le seul)...
Quelques auteurs ont fait le déplacement, le trio Pendanx + Dabitch + Prudhomme, Johanna, la coloriste Dupeyrat, un Moreno, les jumeaux Coudray...
J'ai découvert que les planches du dernier Moynot étaient en N&B, que Sala et Picart sont de sacrés bons dessinateurs (et je n'ai rien lu d'eux !).
Je me suis régalé des planches de Prudhomme... C'est tellement beau, tellement vivant !! Juste... enfin : un chef d’œuvre, et je ne me lasse pas de le dire.
On se rend compte que sa numérotation de page est hésitante, fluctuante... 37, 39, 36 ?? Ce sera en fait la page 38 !
Et que les coins de planches sont remplis de petits bonheurs...
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