Évidemment, il ne s'agit ici que de vieux machins avec 2 doigts de poussière dessus. Mais de sacrés bon dieu de sacrés machins ! Parue dans Rock & Folk, la discothèque de Gotlib commence progressivement avec Jethro Tull sur un pied, se poursuit avec un Joe Cocker désarticulé, une imitation aphrodisiaque de Mick Jagger avec son ptit cul tout serré dans son ptit short. Et le sex appeal de Tina Turner et du Pelvis, l'étrange kobaïen de Vander, le captain préféré des Doobie brothers, le champion du flipper, une pin-up foxy de Roxy, une réminiscence destructrice de Pete (qui, justement, pète sa guitare).
Gotlib continu dans Fluide, avec Solé et Dister (débauché de Rock & Folk)... Avec une évocation du Beatles lonely femme club (bande ?), une traduction odorante de Stink foot de Zappa, un résumé de la comédie musical Ptit Louis de Qui déjà ? Des traductions de Money, Get'em out by friday, In every dream home a heartache, Kobaïa en kobaïen. Et le rock allemand, les idoles de Patty Smith, l'arrivée du Punk et du disco...
Putain ! On avait, quoi, 15 ans... Non attend... Quand le double blanc est sorti, j'avais... j'étais pas né ! Et c'était dejà la fin de la tempête pour les 4 garçons... Bon, je suis né avec Genesis et Gerard Manset... Pis voilà-t-il pas que j'ai grandi ! Vivent tous ces vieux LP qui craquent... et les Hives, Madrugada, Radiohead, Archive, Blur, Black Rebel Motorcycle Club, Gorillaz, Interpol, Ghinzu, Kills, Whites Stripes et les raconters (Plant ré-incarné j'vous dis !)... héritiers des premiers, inspirateurs des à-venir.
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