Avec Lucky Luke, on quitte un peu la belgique, surtout que l'essence de la série est distillée par Goscinny, qui arrive 6 ans après sa création par Maurice de Bévère en 49.
Pour Geluck, les références BD sont Hergé et Jacobs, pour la très vieille école, et Goscinny (avec Astérix et Lucky Luke) pour la vieille école.
Le chat se laisse pousser la barbe pour jouer un cactus dans Lucky Luke :
#4 p64 et #10 p35
Le détournement de cette course à pied, mélangé avec d'autres sports (lancer de sac, tir à l'arc, saut de haies, lancer de disque, altères et jumping) est un parfait résumé des histoires du cow-boy et de ses bandits préférés.
#7 p9
Geluck part ici de l'analogie de son nom avec celui du veinard chanceux, et nous raconte la scène classique du Joe énervé, calmé par Jack et Bill... Et Avrell, toujours à coté de la plaque, ici à coté de sa BD !
#9 p39
Le détournement des poupées russes est évident, mais le gag est provoqué par les dialogues, un peu russes dans les mots et dans l'actualité.
#12 p47 et #11 p6
Cette scène, on l'avait vu précédemment, lors du voyage à Angoulême du chat... On y voit tout les héros classiques...
L'humour de Geluck utilise aussi beaucoup la forme du média : le strip vertical, le chat qui se parle d'une case à l'autre, son état de dessin, le temps de lecture d'une case, le découpage d'une planche. C'est très drôle pour les bédéphyles. Celui là est aussi amusant, reprenant des mots connus, des Dupontd, de Joe, de Rusty (c'était pas juste une série TV ?) et de ma crémière.
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