Dans Nicotine Goudron, on ne badine pas avec l'amour. Le SIDA est là, et contamine Nico et ses deux potes dès les premières pages (Léon contamine Nico qui le passe à Cissé, qui le file à Léon, qui le ??). Ils vont sombrer d'embrouilles en embrouilles, pour finir éboueurs. Et même mort pour certains.
C'est drôle, mordant, mais je ne suis pas toujours très à l'aise avec ce type d'humour.
C'est drôle, mordant, mais je ne suis pas toujours très à l'aise avec ce type d'humour.
Ce clin d’œil en deux temps peut passer inaperçu. "Nadoc" et "Loo", bon, OK, ce sont deux flics. Alors quand un peu plus loin ils précisent leur grade et prénom, tout s'éclaire. Et puis, surtout, ce sont deux flics des RG. Évidemment.
Léon, qui rêve d'une expérience homosexuelle, tente le tout pour le tout, et entre dans cette boite, où malheureusement pour lui, on s'adonne sans vergogne au safe sexe ("nous on ne baise plus, on s'aime").
Et on retrouve nos deux fameux homos enfin assumés : Tintin et Haddock.
Le chiffon rouge dans la poche gauche, je ne sais plus ce que ça veut dire, faut que je relise Ralf Koënig !
La boucherie Sangra est peut-être une réminiscence de la boucherie Sanzot, la déco space du flipper tient beaucoup d'Objectif Lune, et le passant en culottes de golf avec son chien est sans doute Tintin. Mais pas forcément.
On rencontre aussi, au fil des pages, Jésus, Bernard Hislaire, le petit Prince, Babar qui assassine Dorothée, Peyo qui présente son film promotionnel pour les capotes Peyox avec ses schtroumpfs (et leur préservatifs sur la tête).
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