Encore une BD achetée chez les bouquinistes d'Angoulême.
Tiffany, signée Herval (mais c'est qui ?) et Yann (alias Yann -Balac- Lepennetier) est une surprise. Bon à sa sortie, j'ai encore eu peur d'un scénario merdique de Yann, où les documents servent tellement de base à l'histoire, qu'il n'y a plus d'histoire.
Ici, ce sont l'escrime et le feng schui que Yann explore.
Il donne à son héroïne un don / ressort scénaristique : elle lit dans les pensées. Et ça s'explique un peu parce qu'elle est la descendante de Jeanne d'Arc... Humour humour, quand tu nous tiens. Alors pour mener les enquêtes, c'est hyper pratique !! Étrangement, Yann ne s'en sert absolument pas. Bon, un peu au début, pour mettre en place le don, et un peu à la fin, bêtement, pour sauver le bellâtre.
On retrouve l'humour à deux balles de Yann avec grand plaisir :
Des parallèles approximatifs entre "bobo" et "bonobo", entre énergie "Qi" et "Equus" (la gamine est folle de cheval)...
Des phrases bien senties :
"L'escrime ne paie pas"
Et puis, un peu plus légèrement que dans Lola Bogota, des références à Audiard :
"Ferme la Momo, quand les QI de 135 parlent, les QI de 12 les écoutent"
Des références à la fois scientifiques et historique (ce Yann, quel puits de culture !) :
"Jacob, Richter : une échelle, Vite !!"
Et aussi des mots qu'on connait pas :
"épigone"
Comme dans le Clara de Chauzy et Lapière, Tiffany devient enquêteuse par héritage, non pas de son père comme Clara, mais de son frère. L'action bât son plein tout au long du livre... Le dessin m'a semble très mature, et les croquis publié dans l'inédit des belges de la grande ourse sont fabuleux... Une série à suivre !
Comment est le #2 ? Est-elle toujours escrimeuse, et lit-elle toujours dans les pensées, parce que c'est là dessus que le dossier de presse met la gomme... En le feuilletant, j'ai repéré une camionnette de la charcuterie Sanzot. Mais ici aussi, j'ai trouvé des ptits clins d'yeux :
Tiffany, signée Herval (mais c'est qui ?) et Yann (alias Yann -Balac- Lepennetier) est une surprise. Bon à sa sortie, j'ai encore eu peur d'un scénario merdique de Yann, où les documents servent tellement de base à l'histoire, qu'il n'y a plus d'histoire.
Ici, ce sont l'escrime et le feng schui que Yann explore.
Il donne à son héroïne un don / ressort scénaristique : elle lit dans les pensées. Et ça s'explique un peu parce qu'elle est la descendante de Jeanne d'Arc... Humour humour, quand tu nous tiens. Alors pour mener les enquêtes, c'est hyper pratique !! Étrangement, Yann ne s'en sert absolument pas. Bon, un peu au début, pour mettre en place le don, et un peu à la fin, bêtement, pour sauver le bellâtre.
On retrouve l'humour à deux balles de Yann avec grand plaisir :
Des parallèles approximatifs entre "bobo" et "bonobo", entre énergie "Qi" et "Equus" (la gamine est folle de cheval)...
Des phrases bien senties :
"L'escrime ne paie pas"
Et puis, un peu plus légèrement que dans Lola Bogota, des références à Audiard :
"Ferme la Momo, quand les QI de 135 parlent, les QI de 12 les écoutent"
Des références à la fois scientifiques et historique (ce Yann, quel puits de culture !) :
"Jacob, Richter : une échelle, Vite !!"
Et aussi des mots qu'on connait pas :
"épigone"
Comme dans le Clara de Chauzy et Lapière, Tiffany devient enquêteuse par héritage, non pas de son père comme Clara, mais de son frère. L'action bât son plein tout au long du livre... Le dessin m'a semble très mature, et les croquis publié dans l'inédit des belges de la grande ourse sont fabuleux... Une série à suivre !
Comment est le #2 ? Est-elle toujours escrimeuse, et lit-elle toujours dans les pensées, parce que c'est là dessus que le dossier de presse met la gomme... En le feuilletant, j'ai repéré une camionnette de la charcuterie Sanzot. Mais ici aussi, j'ai trouvé des ptits clins d'yeux :
Le voisin du bellâtre n'est autre que Yann, et la plaque d'immatriculation de la mini de Tif' devient lisible sur cette seule case, où on trouve les initiales du dessinateur, et ce qui ressemble à une date.
Yann raffole de ce genre d'approximation, que je trouve assez lourdingue :
Yann raffole de ce genre d'approximation, que je trouve assez lourdingue :
La rue Maurice Tillieux arrive à point nommé. C'est le genre d'ambiance qu'il adorait pour mettre en place les aventures de son détective privé à lui : Gil Jourdan.
Celui là est un peu caché, et rappelle sans hésitation la fameuse série pour enfants :
Celui là est un peu caché, et rappelle sans hésitation la fameuse série pour enfants :
Mais Herval y mêle en plus les noms des deux auteurs : Verron + Roba = Verroba. Une autre colonne Maurice annonce le prochain spectacle de Dieudonné "Le crachat du rabbin" (de Sfar donc).
Et un truc effarant : la biblio de Yann se résume à son Yoyo dessiné par Le Gall, il y a 20 ans !! Bravo Delcourt, de ne pas citer Pin-Up, Spoon et White, Tako, Théodore Poussin, Nicotine Goudron, Celestin Speculoos, Les innommables, Freddy Lombard...
#1 Escrime et châtiment - 2006 Delcourt
12/20
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