jeudi 28 février 2008

Cauvin-la-marade, par Hardy

Cauvin !
Je ne suis pas obligé de le lire non plus. Sauf que je sais que Hardy cligne pas mal, alors je me suis plongé dans Pierre Tombal. Et ce serait malhonnête de ma part de dire que je n'ai pas ri quelque fois. Mais quand même, son style de narration est souvent très pénible : ça commence avec un personnage qui se met à raconter une histoire (pourquoi ne pas la raconter direct !!). Un gag en 4 planches est raconté par n'importe qui d'autre en 1 !! Et ça se termine pas une case inutile, où le héros se fend la pêche...

Hardy le dessine dans leur Pierre Tombal à de nombreuses reprises (dont certaines déjà vues ici). On rencontre régulièrement des croix à son nom. Et également des allégories de la vie dans le journal, ou chez Dupuis., où il a une place évidente (hem). Donc, ici, dans le #1, regardant un emplacement vide, lors d'un enterrement, et dans le #18 en couverture d'un journal. Son apparition suivante n'est pas le seul fait du dessinateur, puisque Cauvin est le héros même du gag : flânant dans le cimetière, il passe devant les tombes de grands auteurs de BD, faisant dire au fossoyeur que c'est les meilleurs qui partent les premiers... Et le voila-t-il pas réclamant à la mort de l'emporter... Parce que bien sûr, il se veut l'égal de Goscinny ou Charlier !!! Manque pas de souffle le vieux !!!

Hardy devient plus caustique sous l'influence de Yann, parce que maintenant on est chez Lolo et Sucette, nos putes préférées. Yann le met en scène, en tant que scénariste, venant récupérer un homme sans mémoire (qui tient des propos incohérents), dont il raconterait bien l'histoire...

Et puis, Hardy s'amuse à le représenter en vieux pervers.

Et je ne comprend toujours pas comment Hardy, qui à l'air plutôt vif, continue de travailler avec Cauvin. Son Feux, pourtant vraiment prometteur, n'a pas rencontré son public ? Où plutôt, il sait où il vend, sans problème, sans se poser de question... Allez ! prends des risques ! Mais pas avec Desberg !!!!

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