Beaux Arts Magazine sort à nouveau un hors série sur la BD, en se demandant ce que c'est. Ça allait bien que j'en avais pour 17 h de train, parce-que en gros, c'est le même n° que mes BAM hors série de janvier 2003 et de décembre 2003. Fin 2003, avec Casterman (également du groupe Flammarion), BAM lançait BANG !, magazine luxueux de BD, sur la nouvelle BD bien entendu. Avec du manga, parce-que Casterman joue gros la dessus. Et puis BAM a laissé sa place aux Inrock (d'autres gars prétentieux et fats), et le titre, abandonné a été racheté par Eric Borg. Voila pourquoi BAM revient sur la BD, faute de pouvoir en parler dans BANG !
Les articles de fond causent de l'avenir de la BD (la fin du papier ?), de la place de la BD dans l'Art, de l'invasion des mangas. On a à nouveau droit à une petite histoire de la BD, et à la bibliothèque idéale. Sur les 50 titres répertoriés (ils trichent en plaçant des séries), j'en ai lu 35, et j'en ai 18. On est un peu loin de ma bibliothèque pour mon île déserte. Parce-que Crumb, c'est sympa, c'est historique, mais sans plus. Je trouve Ware particulièrement indigeste, snob, illisible. On a droit à 6 planches de l'aventure d'une petite abeille, classée dans la rubrique avant-garde... je ne suis pas de ce monde ! Retour au collège n'est absolument pas à sa place ici, Sattouf porté aux nues alors que c'est globalement assez moyen, From Hell est illisible et tous ces mangas !!
Le fond du magazine est divisé en grandes catégories (les classiques, surréalistes, impressionnistes, intimistes, expressionnistes, politiques et avant-garde), annoncées en préambule par un tableau (Miro, Van Gogh...) et illustrées par un auteur en particulier. Seth classique, Sattouf minable, Aurita très décevante pour une fois, Delisle émouvant (classé parmi les politiques, alors qu'il est le supôt des délocalisations), Ware hyper minable... Heureusement, on respire avec Blutch, Rabaté, Spiegelman, Davodeau, Moebius...
Les articles de fond causent de l'avenir de la BD (la fin du papier ?), de la place de la BD dans l'Art, de l'invasion des mangas. On a à nouveau droit à une petite histoire de la BD, et à la bibliothèque idéale. Sur les 50 titres répertoriés (ils trichent en plaçant des séries), j'en ai lu 35, et j'en ai 18. On est un peu loin de ma bibliothèque pour mon île déserte. Parce-que Crumb, c'est sympa, c'est historique, mais sans plus. Je trouve Ware particulièrement indigeste, snob, illisible. On a droit à 6 planches de l'aventure d'une petite abeille, classée dans la rubrique avant-garde... je ne suis pas de ce monde ! Retour au collège n'est absolument pas à sa place ici, Sattouf porté aux nues alors que c'est globalement assez moyen, From Hell est illisible et tous ces mangas !!
Le fond du magazine est divisé en grandes catégories (les classiques, surréalistes, impressionnistes, intimistes, expressionnistes, politiques et avant-garde), annoncées en préambule par un tableau (Miro, Van Gogh...) et illustrées par un auteur en particulier. Seth classique, Sattouf minable, Aurita très décevante pour une fois, Delisle émouvant (classé parmi les politiques, alors qu'il est le supôt des délocalisations), Ware hyper minable... Heureusement, on respire avec Blutch, Rabaté, Spiegelman, Davodeau, Moebius...
Neuvième Art, revue annuelle, en est à son n°13. La revue est dirigée par Groensteen, patron des éditions de l'an 2 et ancien chef du CNBDI, et publiée par ces deux structures. On est dans le monde des historiens, des critiques, des théoriciens de la BD. C'est le haut de gamme, ce qui nous fait bomber le torse face aux incultes qui réduisent la BD à Cauvin et notre 9ème art à un sous-art. On est dans la suite logique des Cahiers de la bande dessinée, publiés par Glénat, qu'a viré Groensteen pour cause d'enculage de mouche.
Je m'étais promis de ne plus acheter cette revue m'as tu revu. Avec des trucs incompréhensibles, des interprétations douteuses... Mais ce n° contient un dossier Pétillon et un Trondheim. Même si L'enquête Corse m'a beaucoup déçu et que les derniers Lapinot (sauf le génial Spirou et Fantasio) sont très faibles, j'adore ces deux auteurs, en particuliers leurs débuts.
La revue nous parle trop des achats du musée, ça n'a aucun intérêt. On se rend compte que Druillet ne sait plus dessiner. Smolderen s'englue dans des analyses de mise en page. Groensteen ne va pas bien loin non plus. Le dossier sur les caricatures est très intéressant, au contraire de celui sur le lien entre BD et philosophie. Un des collaborateurs de la revue est américain, alors on a beaucoup droit à des critiques sur les BD outratlantiques. Ici, c'est l'école du New-Yorker qui est analysée, trop trop longuement. Comme dans les feux Cahiers, on explore les BD d'un autre pays, ici : la Chine, très très manga.
Je me réconcili avec 9è art en lisant les critiques, qui font la part belle à Prudhomme, dézinguent le Spirou de Morvan, commentent La volupté de Blutch et nous émoustillent avec Le sergent Laterreur. Ils s'extasient devant Debeurme alors que bon. Sur les 24 BD chroniquées, 7 seulement viennent d'un éditeur classique. Quelques une des éditions de l'an 2, parce qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Et puis de l'asso, parceque Groensteen est très pote avec Menu, où il se laisse aller à théoriser l'oubapo.
La_lunette est une revue Bordelaise, malheureusement disparue. On y trouvait des reportages photos ou dessinés, des interviews d'auteurs de BD.
Je m'étais promis de ne plus acheter cette revue m'as tu revu. Avec des trucs incompréhensibles, des interprétations douteuses... Mais ce n° contient un dossier Pétillon et un Trondheim. Même si L'enquête Corse m'a beaucoup déçu et que les derniers Lapinot (sauf le génial Spirou et Fantasio) sont très faibles, j'adore ces deux auteurs, en particuliers leurs débuts.
La revue nous parle trop des achats du musée, ça n'a aucun intérêt. On se rend compte que Druillet ne sait plus dessiner. Smolderen s'englue dans des analyses de mise en page. Groensteen ne va pas bien loin non plus. Le dossier sur les caricatures est très intéressant, au contraire de celui sur le lien entre BD et philosophie. Un des collaborateurs de la revue est américain, alors on a beaucoup droit à des critiques sur les BD outratlantiques. Ici, c'est l'école du New-Yorker qui est analysée, trop trop longuement. Comme dans les feux Cahiers, on explore les BD d'un autre pays, ici : la Chine, très très manga.
Je me réconcili avec 9è art en lisant les critiques, qui font la part belle à Prudhomme, dézinguent le Spirou de Morvan, commentent La volupté de Blutch et nous émoustillent avec Le sergent Laterreur. Ils s'extasient devant Debeurme alors que bon. Sur les 24 BD chroniquées, 7 seulement viennent d'un éditeur classique. Quelques une des éditions de l'an 2, parce qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Et puis de l'asso, parceque Groensteen est très pote avec Menu, où il se laisse aller à théoriser l'oubapo.
La_lunette est une revue Bordelaise, malheureusement disparue. On y trouvait des reportages photos ou dessinés, des interviews d'auteurs de BD.
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