Lectures de décembre -1

Bon, je m'y attendais. La précédente collaboration des deux 'psurde a vite finie en eau de boudin. On retrouve le même ton dans Geronimo que dans Max et Zoé. Cette BD, sous couvert de s'adresser à des jeunes, nous parle comme à des débiles. Tout tombe à coté. Il n'y a pas d'émotion, pas de rire, les attitudes des jeunes sonnent complètement faux. J'en suis à regretter Tendre Banlieue ! On devine le jeune, élevé hors de la civilisation, attirée par elle, et son contraire, tout deux rivaux pour la même fille... Grosses ficelles et gros nez. Va falloir qu'il nous en sorte des encrages le Davodeau pour nous faire oublier ce gros navet...

Je n'arrive plus à suivre Capricorne. Je ne sais pas où on en est. J'avais peu apprécié le tome précédent, mais là, j'ai l'impression qu'on perd l'essence de l'histoire. Capricorne est le gardien de New-York, qu'est-ce qu'il fiche en pleine montagne ?

Andréas réalise un album presqu'Oubapien. La couverture est blanche, le titre de cet album est vide (le dernier tome, annonçant celui-ci, ne mentionnait pour une fois que le n°, j'avais pensé à une erreur mais non non). On craint une avalanche, donc aucun dialogue n'est échangé. Alors voilà, c'est une contrainte liée à l'histoire, donc pas Oubapienne, puisque l'Oubapo n'est qu'un jeu inutile. Mais il ne se passe quasiment rien dans ce #12. L'auteur à prévu des dizaines d'albums pour cette série, et, effectivement, à ce train là, on n'est pas prêt de percer tous les mystères que j'ai déjà oublié ce qu'ils étaient... Je suis donc très déçu par cette série... Vivement le prochain Arq, ou inespéré Dérives !!!
  

Et à propos de neige, j'ai fini la boule lancée par Trondheim. Album agréé par l'Oubapo-canal-historique (PLGPPUR du menu Menu). Mais seules les histoires de Trondheim et Boulet sont vraiment réussies. Celle de Sapin est bien ratée, mais Aude Picault est une dessinatrice à suivre, toute comme Natacha Sicaud (avec un trait très beau).

Et la petite sucrerie pour la fin du repas, c'est le Donjon de Boulet, avec son trait clair et malgré tout assez fouillé, et précis. Un ptit bonheur pour les yeux... Mais ça fait un moment que l'histoire n'a aucun intérêt, que les monsters sont des albums comme les autres. On retrouve la patte de Sfar et Trondheim dans certaines situations et quelques dialogues, mais il semble que la série leur a échappé... comme Astérix pour Uderzo (mais là je suis vraiment méchant).