jeudi 15 novembre 2007

Une deuxième main, prêtée forte

Pour les besoins du récit, l'auteur fait parfois appel à un 2ème dessinateur. Par exemple, dans Ludo, le gamin lit les aventures de Castar, son modèle tout au long de la série. Bailly accompagne alors Mathy, pour avoir deux styles bien distincts.
Dans 3615 Alexia, le début de Boilet (on peut oublier ses chroniques pseudo-historiques précédentes), le personnage principal est dessinateur (Boilet se prend souvent comme modèle, merci l'appareil photo !). Les premières planches sont signées magistralement par Rossi (mais que perd-il son temps depuis des années dans des sous séries B !).

La clé du mystère parait dans Spirou et propose une enquête qu'on mène avec les héros : en album, les pages finales sont à décacheter après avoir cherché un peu qui était le coupable...
Dans la disparition, le 5ème tome de cette série signée Sikorski et Lapière, on se ballade dans le monde de la BD, et plus particulièrement dans les locaux du journal Spirou et de Dupuis : on y croise les auteurs et rédacteurs, et petites mains qu'on ne connait pas... Il y a un meurtre : Clarke, le dessinateur de Mélusine !

C'est son trait qu'on retrouve sur la planche tachée de sang.

Pour les besoins de l'enquête, on se promène chez d'autres auteurs, on apprend un peu comment sont faites les BD, c'est assez intéressant (mille fois mieux que le plagiat de l'art invisible de McCloud par Trondheim et Garcia).

On rend visite à Magda, la compagne de Clarke, dessinatrice de Charly sur un scénario de Lapière, dont a été tiré le film L'avion.
  
Sur quelques cases au fil de cet album, on est visité par d'autres dessinateurs, et c'est assez amusant.

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