dimanche 18 novembre 2007

Lectures de novembre

Aux éditions Trondheim, oups, pardon. Hem, dans la collection shampooing, vient de paraitre le 2ème tome des petits riens de Trondheim, donc, et fennec, de lui aussi, dessiné par Yoann (qui passe le 1er décembre à Bédélire). J'ai un peu de mal avec les petits riens, parceque je découvre un type que je n'apprécie pas du tout. Et puis, ça se veut autobio, comme la suite d'Approximativement et des Carnets de bord (de feu les éditions) mais ça y ressemble de moins en moins, et du coup perd une partie de son intérêt. Il y a toujours le ton, et surtout les dialogues qui m'ont enjoué dans Lapin et Lapinot.
  
fennec nous précipite quelques années en arrière, car c'est le clone du pays des trois sourires. Sauf que bon, ici c'est un peu plus facile : les strips se lisent 2 à 2, il y a 59 gags contre 100 il y a 10 ans. Le dessin de Yoann est sympa, assez proche de Toto l'ornitho. C'est une BD très agréable, mais beaucoup trop courte (comme toute la collection jeunesse de Delcourt).
Les sous-sols du Révolu (lire : du Louvre) nous entraîne dans la face cachée du musée (des galeries techniques à la salle des fragments en passant par le dépôt des moules, de l'atelier de restauration-dérestauration aux archives en passant par le département des copies...). Le chef de l'entrepôt des cadres imagine même une forme de narration picturale née de l'assemblage de cases en séquences (la BD en gros). Un expert prend sa place au début du livre, en récupérant le registre de son prédécesseur mourant, et lègue à la fin de sa vie et du livre, son registre à un successeur...

Et ces trois BD, je ne les ai pas encore lu. J'ai acheté les deux 1ères au nez, et la dernière pour finir le cycle, pour le beau dessin, parce que franchement, l'histoire... Et c'est le problème de l’esbroufe en BD, Zoo est considérée comme une série phare, mais ne mérite absolument pas cet intérêt. Les bouquins d'illustrations de Frank sont très beau.
Karine Bernadou est une toute jeune montpelliéraine, qui raconte des petites histoires toutes simples, toutes douces. Julio Ballester est espagnol (?), mais l'aventure de M. Caplan (que personne ne se lève !! c'est un coup à se retrouver avec la mort aux basques !!!) se déroule en France (y a Yves et Marie-Laure au 13h de TF1, on y écoute Nougaro en allant déjeuner sur l'herbe). J'aime bien le trait de ces deux histoires, l'atmosphère qui s'en dégage au feuilletage (et vous aurez remarqué qu'il y a des filles à poil dans les deux cas... ouah ! mais c'est pas du gros du lourd à la Soleil ou Albin Michel - tiens, c'est vrai, j'ai plutôt tendance à oublier cet éditeur, qui vient d'ailleurs de se faire acheter).

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