Le janitor se place au bout de la longue liste des BD de série B, fabriquées en veux-tu en voilà. Sans âme, sans émotions, sans talent. On est dans les arcanes du Vatican... encore ! Des voitures cassées, des filles faciles (une hotesse de l'air, merci le cliché). Non, à éviter formellement. Pourtant Boucq m'a tellement ravi dans ses débuts, avec Rock Mastard, La vie, la mort et tout le bazar. Ses livres avec Charyn dégagent une poésie et un mystère qu'il n'a pas retrouvé. La reprise minable de Rock Mastard est honteuse, Moucherot est auj'ourdhui à des lieux de sa première apparition dans La dérisoire effervescence des comprimés, ce qu'il a fait avec Jodo, ben c'est de l'attendu Jodo... Aïe, encore un auteur perdu en route !
Par contre, j'ai fait une merveilleuse découverte : Biotope, par Brüno et Appollo dont j'ai déjà causé d'un de ses bouquins. Le décor est planté en 2 secondes, et familier très vite, parceque les auteurs utilisent un univers de SF qui traine dans notre mémoire à tous. Et plutôt que de s’appesantir lourdement comme Bourgeon aime le faire, tout est fait au fil de l'action. Et les personnages ont tous une épaisseur, surtout le gros commissaire... Le dessin très naïf est extrêmement frais, très nouveau. La fin se termine sur une multitude de coups de théâtre... le #2 est déjà sorti, chez Bédélire aussi ?
Moréa a beaucoup perdu graphiquement, Labrosse semble influencé par les Bogdanov broz. Mais pour voir de jolies filles en petites tenues improbables (en petit short dans la jungle : a même pas peur des éraflures, morsures, coups de soleil...), c'est mieux que Manara (qui, le pauvre, ne dessine que des plans généraux, fini les gros plans, champs-contre champs, bon, lui on l'a perdu en vol il y a dejà bien longtemps). Une fois de plus, les couleurs à l'ordi sont horribles. Heureusement on retrouve la marque de fabrique d'Arleston, dans les dialogues, les réflexions... dans cette immortalité lassante. L'histoire passe vraiment au second plan. Sachant ça, ça se lit bien. Si on a le temps.
Par contre, j'ai fait une merveilleuse découverte : Biotope, par Brüno et Appollo dont j'ai déjà causé d'un de ses bouquins. Le décor est planté en 2 secondes, et familier très vite, parceque les auteurs utilisent un univers de SF qui traine dans notre mémoire à tous. Et plutôt que de s’appesantir lourdement comme Bourgeon aime le faire, tout est fait au fil de l'action. Et les personnages ont tous une épaisseur, surtout le gros commissaire... Le dessin très naïf est extrêmement frais, très nouveau. La fin se termine sur une multitude de coups de théâtre... le #2 est déjà sorti, chez Bédélire aussi ?
Moréa a beaucoup perdu graphiquement, Labrosse semble influencé par les Bogdanov broz. Mais pour voir de jolies filles en petites tenues improbables (en petit short dans la jungle : a même pas peur des éraflures, morsures, coups de soleil...), c'est mieux que Manara (qui, le pauvre, ne dessine que des plans généraux, fini les gros plans, champs-contre champs, bon, lui on l'a perdu en vol il y a dejà bien longtemps). Une fois de plus, les couleurs à l'ordi sont horribles. Heureusement on retrouve la marque de fabrique d'Arleston, dans les dialogues, les réflexions... dans cette immortalité lassante. L'histoire passe vraiment au second plan. Sachant ça, ça se lit bien. Si on a le temps.
J'ai emprunté aussi les deux premiers tomes de Magasin général, parce-que Loisel n'est peut-être pas si imbuvable que ça. Et même si, ses BD sont peut-être bien ? D'ailleurs j'avais adoré Fanfreluches pour une sirène, avec un dessin extra-ordinaire de Oudot ! La trilogie québecoise est toute tranquille, toute simple. C'est une excellente surprise. Entre Les quelques jours de Davodeau et Le vers dans le fruit de Rabaté. Je vais me lancer aussi dans la lecture des Peter Pan, que je n'ai jamais lu. Parce que je n'aime pas trop son dessin. Et tiens, la nouvelle Quête vient de paraitre, dessinée finement par Aouamri, mais dont l'histoire place une foule de personnage du premier cycle, pour nous faire croire que c'est la même chose, alors que non. Elle est bien pauvre, restant en surface.
Mais surtout, La Marie en plastique est sortie en intégrale, à seulement 5000 ex. courrez vite l'acheter !!
Mais surtout, La Marie en plastique est sortie en intégrale, à seulement 5000 ex. courrez vite l'acheter !!
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