lundi 18 septembre 2006

Les amis de l'atelier -2

Robin reprend le local, place des vosges à Paris, de Guy Delcourt en 90, devenu trop petit pour cet éditeur dynamique, audacieux mais pas que (il édite de la daube par wagons). L'atelier Nawak en 91, c'était Vicomte, Karim, Hérody, Robin, Trondheim et Findakly. En 94 il y avait Duhoo, Bravo, B, Tronchet, Blain, Sfar, toujours Trondheim et madame. En 95, Nawak a laissé place à l'atelier des Vosges, avec Sfar, Blain, Guibert, Satrapi... C'est un endroit de passage, où les auteurs travaillent à leur rythme, ensemble mais chacun à leur table. On peut en avoir une idée en lisant l'album autobiographique Approximativement de Trondheim, ou Livret de Phamille de Menu. On pourra s'amuser à faire des recoupements avec le Journal d'un album de Dupuy et Berberian.
A Nawak, une tradition voulait que chaque planche dessinée mentionne le nom de l'atelier (vu dans Le 9ème art, 2 planches de Duhoo). On le retrouve caché dans La révolte d'Hop-Frog de Blain et B, dans les Gnognottes de Menu , dans Rouge de Chine de Robin, Jean-Claude Tergal de Tronchet, Approximativement, Mildiou et Le crabar de mamouth de Trondheim.
Un autre jeu consistait à cacher un message ("Le message caché") dans chaque album. On le retrouve chez le très joueur Trondheim (dans Approximativement, Donjon et les Lapinot), Robin (dans Crève !, Koblenz, La teigne et Rouge de Chine), Mazan (dans L'hiver d'un monde) et Turf (dans La nef des fous).
Dans Demi-tour de Boilet et Peeters, on peut rencontrer divers personnages connus : les serveurs sont Blain (image 1) et Peeters, les chiraquiens heureux sont Bravo et Sfar (image 2, clin soufflé par Boilet car sur une seule image, de dos, je ne me serais jamais avancé à une telle certitude) et les réceptionnistes sont Guibert (image 3) et Micol.


Dans Tokyo est mon jardin des mêmes Boilet et Peeters, on rencontre dans le métro parisien Boutavant, B, Guibert, Tronchet et Torrin.
Blain fait intervenir Trondheim et Bravo (en panda) dans Donjon -99, Boilet (Love Hotel est un de ses albums), Sfar, Bravo, B et Trondheim dans La révolte d'Hop-Frog.
Dans l'histoire de David B dans le Comix 2000, on remarque des caisses "Duhoo" et "Menu". Dans La lecture des ruines en vitrine d'une librairie on trouve des BD de Blain, Guibert, Satrapi et Sfar.
Menu plonge aussi dans l'auto-moi-biographie avec Livret de Phamille et Mune comix où on voit l'atelier et ses résidents.
Je n'ai trouvé qu'une référence à cette bande chez Robin : le porte crayon de Trondheim dans La teigne. Robin fait beaucoup de clin d'oeil à Taduc, sous forme de messages cachés (il y a là un autre petit groupe d'amis : Gabrion, Robin et Taduc).
Chez Sfar, dans Donjon, on trouve un tableau de Menu dans une taverne. Dans Grand Vampire les passants sont Trondheim, B, Blain, Guibert et Sfar. Dans ses carnets, il raconte sa vie où intervienent tous ses amis. Bravo est l'"Emile" de La vallée des merveilles. Blain apparait dans Sardine de l'espace, où on trouve des références à Donjon, qu'il réalise avec Trondheim.
Dans Les damnés de la terre, on trouve les établissements Guibert-électroménager, une pub pour l'emprunt Blain, une offre exceptionnelle Bravo. Dans Jean-Claude Tergal on note un dessin de Sfar et Ariane, héroïne de Vicomte. Tout ça c'est de Tronchet.
Dans les oeuvres autobiographiques de Trondheim, on voit quasiment tout ce beau monde (Approximativement, les Carnets de bord et Désoeuvré). Dans Donjon, Grogro est Meder de Menu (qui ne s'exprimait que par "grogro"). Dans Blacktown, il y a Bravo et B, dans Pichnettes : B, Menu et Stanislas, dans Mildiou les 5 de l'asso (sans Konture).

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