Lectures 2020 #8

Oiry et Trondheim : Maggy Garrisson #1 à 3 (2014 à 2016 - Dupuis)
Abonné à Spirou, j'ai vu passer ça. Ça m'a bien plût sans que je me mette à sa lecture. C'est finalement beaucoup mieux que ce à quoi je m'attendais.

Mardon et Coulon : La femme papillon (2020 - Futuropolis)
Faudrait que je me replonge dans mes Mardon, mais là, j'ai l'impression d'un truc parfois un peu trop torché. Par contre, le double récit imbriqué, pas si double ni imbriqué est joyeusement lisible. C'est finalement une bonne surprise.
 
Bienvenu : B.O, comme un dieu (2020 - Les requins / BD cul)
Ouais mais non. J'ai adoré ces précédentes BD, mais ce truc porno qui sombre dans la caricature 1er degré est naze. Finalement, à part les 2 premier tomes de la collec, le reste est parfaitement oubliable.
En plus, les bonus sont misérables (excepté peut être l'ultime).

Tarrin et Neidhardt : Spirou chez les soviets (2020 - Dupuis)
Je ne sais pas si le petit format de l'album (Un Spirou par... est habituellement "grand") annonce la reprise de la série par le duo ? Ce serait la meilleure idée du siècle ! Le personnage s'est tellement dilué dans les multitudes reprises que son contour est flou... vide comme Tintin.
Mieux qu'un hommage, les auteurs ont enfilé les savates de Franquin pour créer une vraie aventure aventureuse rebondissante. En plus, c'est drôle, à tiroir, moderne malgré tout.

Baru : Bella ciao #1 (2020 - Futuropolis)
Je l'attendais tellement ! Forcément : je suis déçu. Trop explicatif, pédagogique... comme les bouquins futuro... Et pas clair en plus. Du coup : pas sûr de poursuivre la série.

Gomont : La fuite du cerveau (2020 - Dargaud)
Un récit a 100 à l'heure, des idées graphiques marrantes, un dessin vivant, une mise en couleur audacieuse, des personnages attachants... mais que demander de plus ?

Mattiussi et Rivière : Cocteau (2020 - Casterman)
La poésie placée éparse m'ennuie. Je ne suis pas un poète.
C'est un livre sur Cocteau, écrit avec une poésie graphique à la Cocteau... Pas seulement intéressant, beau et décalé. Et quand même, les noirs de Laureline sont très beaux.