Fert et Lupano : Blanc autour (2020 - Dargaud)
Vachement bien fichu... j'avais des doutes à l'effeuillement (pas assez aéré) mais tout est bien construit, et le dessin de Fert est toujours aussi beau.
Soulcié et Néna : Homo politicus (2021 - Fluide)
Amusante petite critique d'un parachutage d'un ambitieux politicard en région.
Soulcié est un Maitre du dessin et du strip... il gère totalement le récit ici. Peut-être que je me remettrai à Donjon alors (j'achèterai son Parade en tout cas).
Van Liemt et Zidrou : Ric Hochet #2 à 6 (2016 à 2022 - Lombard)
J'aime toujours pas l'idée des reprises, mais là, y avait pas trop d'enjeu, j'ai plutôt bien aimé. Ric Hochet n'ai pas une super star de la bédé, mais c'est un peu dans mon biberon tintin... Parmi mes premières BD, oui oui. C'est un héros d'accord, mais très lisse dans mon souvenir (dans des histoires saugrenues et chiantes et pas drôles). Les auteurs construisent un vrai trio sympa, en étoffant un peu Ric et le commissaire, et en donnant à Nadine des reliefs épatants : curieuse, maline, coquine, révoltée... C'est un des trucs sympa de cette série aussi : la critique de cette société de la fin des '60 et début '70 avec nos yeux éveillés d'aujourdhui. Et des références d'actu ou de pop culture de cette époque parsèment gentiment les pages.
Et je ne vous parle pas des clins d’œil BD ! Les auteurs clignent les créateurs de la série (le papy Duchateau, Nadine baptisée "Gascard") et leurs assistants (Denayer, Desmit, Mittei) et amis proches (Dany, Dupa et surtout Graton, souvent cligné par Tibet). Un bonheur.
Non, et puis, tout est bien fait (bon, les enquêtes, franchement, on s'en fout quand même un peu).
Aurita : La vie gourmande (2022 - Casterman)
Le livre fait des tas de digression sur éventuellement la vie de personnage rencontré, raconté à la 1ère personne... et ça fait un peu beaucoup (ça complique le propos). Le coté "bouffe" m'a filé la nausée... toute cette bidoche, ces animaux morts dans d'horribles souffrances... Mais j'ai mieux pigé son accointance avec la romancière pour leur spectacle vu à l'escale en début d'année.
Car il est beaucoup question de sexe, ou plutôt de rencontres, tromperies, presque-tromperies... un peu à la nausée aussi. Comme l'apparition de vedettes ("t'as vu qui je connais quand même !!").
La maladie, la guérison et entre les 2 : la vie et ses changements, ses besoins, ses craintes... Pour ça oui, le bouquin faut largement le coup.
Gomont : Slava #2 (2023 - Dargaud)
Ça s'est mis à causer, causer... de stratégie financière, d'arnaque... alors qu'on avait un joli couple, un artiste en devenir et une artiste cachée... Slava pas du tout.
Déçu du #1, également du #2.
Couturier : Détour par Epsilon (2023 - Les humanos)
Un petit récit post apocalyptique, où on suit une jeune femme (on comprend assez vite ce qu'est la gamine qui l'accompagne) éjectée d'une cité, enjointe à en regagner une autre. Rien n'est vraiment nouveau mais ça se lit plutôt bien... sauf certaines scènes vraiment pas assez travaillées.
Gonzalez : Bleu (2023 - Dargaud)
C'est assez joli, mais totalement abscons. Abandonné assez rapidement.
Zelba : Le grand incident (2023 - Futuropolis)
Je ne suis pas vraiment la collection du Louvre, mais c'est après avoir entendu l'autrice en parler que je m'y suis plongé. Elle pose des question sur l'art et la représentation des corps... et c'est un sujet qui me turlupine depuis quelques années, auxquelles elles apporte ses éclaircissements. C'est plutôt drôle, et ma foi très sympa.
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