Hittinger : Le temps est proche (2012 - The Hoochie Coochie)
100 ans de l'histoire de france en bd, au travers des pérégrinations de personnages plutôt communs. C'est cruel, intéressant, parfois drôle (sarcastique).
Prado : Ardalen (2013 - Casterman)
Sur les traces de la mémoire de son grand père, une jeune femme est à la recherche d'un homme qui l'aurait rencontré à l'autre bout du monde... mais il a un problème de mémoire... mais ce problème n'est finalement pas celui qu'on croit, et n'est peut être pas un problème.
Mais en fait, c'est pas si simple que ça.
J'adorais Prado quand je suis revenu à la BD, aujourdhui un peu moins, mais ce récit est très prenant (même si on aurait pu éviter les vieux gars du bar qui nous font perdre du temps).
Hussenot : Le gaufrier (2021 - La 5è couche)
Un exercice de style : chaque page contient 11 x 11 cases, remplies de façon thématique. C'est drôle, sympa, pas toujours forcément à fond dans le principe.
Mitteault : Etats cliniques (2022 - Des bulles dans l'océan)
Si je m'attendais à être autant touché... et à sourire (et rire) à chaque sortie de tête de l'eau.
Gleason et Rapon : Ebouriffante.e.s (2022 - Le nouvel Attila)
On est dans un salon de beauté du poil... à une époque où on ne se soucie plus du poil !?
Ça m'a un peu fatigué.
Hégron : Sans panique (2023 - Delcourt / Mirages)
Deux jeunes filles vivent sous le même toit : une autochtone et une orpheline, naufragée sur cette île bizarre... où les émotions semble éteintes... où la peur n'existe pas, même celle de la météorite qui va s'effondrer sur leur monde. On suit leurs aventures, leur fuite, leur apprentissage et c'est drôle et très sensible. Et bizarre aussi. Pour le coup : très attachant.
Sfar : Les Idolâtres 2024 - Dargaud)
Un petit tour autour du nombril de Sfar ? Le gars qui passe à la tévé, çui qui est copain avec des stars ? Celui qui, quand il n'est pas édité, c'est parce que l'éditeur est un pourri !
Allez... avec en prime des discussions religieuses (vous savez, à propos de ces idôlâtrês qui se sont regroupés autour d'un mythe auquel ils croient sérieusement dur comme fer). Et c'est quoi ce concours fnac que Blutch aurait gagné à son détriment ? J'étais admiratif de sa mémoire de tous ces évènements ayant générés tant d'albums... en fait : il s'invente sa vie.
C'est un peu pénible à lire.
Chauzy : Sang neuf (2024 - Casterman)
Simon Mitteault se posait la question dans son livre de cette fournée : des livres sur des drames médicaux, mais y en a des caisses... Y en a-t-il besoin d'autres ? Je n'en lis pas, et cette semaine : ça fait 2 !
Ça a failli me gonfler ici, mais même si ce n'est qu'effleuré, les relations du malade avec le monde sauvent le point de vue. Le risque de l'autobio de base c'est la peinture de l'Ego démesuré de l'artiste (Sfar et ses sbires donc). Coincé dans une chambre stérile, le nombril est le centre de la pièce. Chauzy malade se pose des questions sur ceux qui sont dehors : sa sœur donneuse, sa compagne abandonnée, sa famille éloignée, et ce corps médical toujours épatant.
Je me suis laissé prendre par le récit.
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