Y avait pas grand chose hier soir au ciné, j'ai tenté le dernier Assayas, même si j'avais été énormément déçu de son précédent, avec déjà Macaigne et Hamzawi, et déjà avec une affiche de Manel. Ça commence avec une ballade chiante guidée par le ton horrible de la voix du réalisateur... j'ai pensé quitter la salle à ce moment là, craignant fortement pour la suite.
J'ai regretté qu'il n'y ait pas de clin d’œil à Michka, dont j'écoutais régulièrement les Very good trip jusqu'à ce que je désinstalle France inter des mes postes... Et n'ai pas compris la distance prise avec l'autobio (les frères ne s'appellent pas Assayas, mais ce nom est égrainé plusieurs fois dans le récit familial).
Finalement, les 1h3/4 sont passées plutôt bien... Mais comme avec Double vies : des dialogues trop écrits, des acteurs trop actant qu'on ne croit jamais vraiment à la vie qui s'inscrit sous nos yeux. Maud Wyler vient un instant illuminer l'écran, dans une scène improbable.
Mais j'ai fait une croix sur le cinéma d'Assayas.
J'en cause aujourdhui pas pour vous dire de pas aller le voir (allez voir autre chose, Les pistolets en plastique, Juliette au printemps ou La petite vadrouille et Gloria !), mais pour évoquer la bande originale, qui contient la chanson Snoopy vs the red baron...
découverte au générique, qu'on a du entendre dans le genre de blind test que le cinéaste engage avec le journaliste musical (pas entendu ni retenu beaucoup des références citées)...
Et puis aussi parce que le confinement rappelle au cinéaste L'an 01 de Gébé (pas de Doillon), dont il cite à son frère qui ne le connaissait pas, le slogan utopiste.
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