vendredi 31 mai 2024

Morris impeccable

A l'époque où parait Sarah Bernard, 50è album de Lucky Luke (sans Goscinny, sans prépublication, sans intérêt), Morris est invité par 2 enfants du rock à causer et dessiner dans le poste. On y apprend que le cow-boy ne fumera plus, à cause de la censure état-unienne (où sont diffusés des dessins animés), mais aussi de la fumée d'interdiction dans l'air en Europe également.


Je l'ai évoqué ici : c'est à partir de Fingers (le désolant #52) que Lucky Strike ne fume plus, et à partir de L'amnésie des Dalton (oubliable #60) qu'en 4 de couv il ne tire plus sur sa clope (on est en 1991, l'année de la loi Evin).


La brindille n'y arrive qu'avec le tome suivant, 10 ans après le dessin ci-dessus.

2 commentaires:

  1. On peut se demander à quoi ça a concrètement servi de répondre aux injonctions des "Cot-Boys d'Amérique", sous prétexte que les dessins animés de Lucky Luke passaient à la télé US. Est-ce qu'il a vendu plus d'albums de son cow-boy qui ne fume plus, chez ces lecteurs de "super-héros avec leur slip sur le pantalon" ? .
    Alors que je trouve son dessin vraiment bien, (surtout la période 1960, car les derniers on se demande si c'est toujours lui qui dessine), Morris m'a toujours paru un peu ambigu, notamment cette histoire où il a accepté que le nom de Goscinny ne figure pas sur l'album "Le fil qui chante" (si je me souviens bien) suite à un conflit entre Goscinny et Dargaud qui l'arnaquait sur les droits.
    Même si le cow-boy solitaire est une création de Morris, sans Goscinny, on peut facilement parier qu'il serait (au 21ème siècle) aussi connu du grand public que : Vieux Nick, Ultrasson le Viking ou Marc Lebut… (smiley taquin, qui ne dénigre point le talent de Remacle ou Francis)

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    Réponses
    1. Les bons Lucky Luke sont de Goscinny, et sans lui, c'est sans intérêt à mauvais
      Le trait de Morris ne me touche pas vraiment vraiment...
      (Mais je suis plus tintin t'façon)

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