On passe l'année 80 avec les Beatles, une année un peu fantasmée mais très documentée (Bourhis est un érudit en la matière). On perçoit ça et là ses avis posés dans la bouche d'un Beatles ou deux... C'est exactement ça qu'il devait faire (ce que je me dis qu'il devait faire à la place des chouettes petits livres). Au dessin, Julien Solé est extra, très "Fluide"... chez Futuro, il aurait pu mettre en couleur pop, ou à la limite du lavis comme c'est de mise.
Sattouf : Le jeune acteur #1 (2021 - Les livres du futur)
On assiste aux débuts de Sattouf en tant que réalisateur (en ouverture et clôture) et de Lacoste en tant qu'acteur (je ne sais pas comment l'auteur a recueilli ses souvenirs). Un documentaire autobio et bio à la Sattouf, au cœur de la création d'un film (on n'apprend rien). Ça se lit quoi, mais toujours : pas de quoi en faire un fromage.
Ryan : The comic book holocaust (2023 - Huber)
Sur chaque page, l'auteur parodie un classique de la bédé, façon cul. Mais très très cul. Vulgaire, moche, pas drôle du tout. Grosse erreur d'avoir acheté ça.
Massez : Alerte #1/2 (2024 - Sarbacane)
Un récit très classique chez Sarbacane, un peu décevant. Tout est un peu attendu, mais on se laisse quand même happer par l'histoire. Le talent des scénaristes de séries télé (c'était prévu d'en être une).
Le dessin est plutôt chouette, très ligne claire, avec des pages assez monochrome, très classique.
Maury : Oh, Lenny (2024 - Tanibis)
J'aime bien cet auteur... En ce qui concerne ce bouquin : la taille des cases m'avait d'abord rebuté (le format du livre aurait gagné à être plus petit). Une jeune vétérinaire, amoureuse des animaux, vit avec un genre de connard qui l'emmène loin de sa passion, loin de la nature. Elle sauve un être moche tout desséché... et doit le cacher au connard, mais tombe sous l'emprise de la chose. Il y a un peu de longueur (de redites) mais c'est un récit assez prenant.
Snug : En marche ou grève (2024 - Nada)
Des petites réflexions pédagogiques en milieu urbain vachement drôles. J'adore au plus haut poing levé.
Bourhis : Mon infractus (2024 - Glénat / 1000 feuilles)
L'auteur raconte son amour des disques, et du partage de la musique en tant que DJ (il la partageait déjà avec ses encyclo chez Dargaud). Au milieu de tout ça, le drame qu'il a vécu et la mort qu'il a évité, mais aussi les traces qu'il en reste. Y a toujours les petites sorties encyclo, et des pages de liaison avec des pochettes de 33 tours qui évoquent le cœur. C'est assez drôle, plutôt touchant... mais j'ai toujours assez peu d'intérêt pour le DJset (je préfère un bon vieux pogo sur le parterre d'une salle de concert, ou écouter à fond Brave de Marillion).
Jacq : Le SAV de la BD (2024 - Vraoum!)
J'y croyais pas trop, un peu comme pour le bouquin de Ryan, bé c'est vachement drôle !
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