Vivès s'est plaint de ce qu'il vit depuis "l'affaire Vivès", et c'est sans doute compréhensible... De quoi est-il vraiment coupable ? D'abord selon moi d'avoir fait des bédés pornos nazes. J'ai toutes ses bédés, je suis assez fan, mais depuis quelques années, à chaque dernier achat, me restait la précédente dans la gorge (Une sœur m'avait fait remonté sa cote).
Mais voilà : il mettait en scène des enfants dans des scènes de cul même pas parodiques, même pas drôles, même pas décalées. Mais... pourquoi ? C'est de la fiction bien sûr... il n'en fait ni l'apologie, ni la critique. Selon moi, c'est plus à coté que le bât a blessé : il a dit un paquet de conneries dans des entretiens.
Ses défenseurs sont sur : "on a le droit de tout dire". Mais non : pas tout dans le médias. On dit tout à ses potes, au café du commerce, là d'accord. J'ai pas mal causé avec certains d'entre eux, bons vieux amateurs de bédés avec des gros nichons, derniers boomers que je côtoie (plus pour longtemps).
Y a aussi peut être une sorte de délicatesse à ne pas rigoler de trucs avec quelqu'un qui en a souffert et en souffre encore. Faut faire un peu gaffe à ce qu'on dit en gros. De l'empathie, de la fraternité... des trucs ringards dans une société violente et individualiste.
Si sa "repentance" n'avait pas été si minable, j'imagine qu'on (la société) aurait pu passer à autre chose, sans doute... Il n'a rien remis en question, n'a pas parlé entre 4 zyeux de pédocriminalité... A l'heure où on prend conscience que ces crimes sont peu punis, fallait peut être aller dans le sens de l'histoire...
Vivès revient avec une expo, j'espère qu'il reviendra aussi avec de bons livres quand même rapidement.
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