L'auteur raconte son périple en Visa de Paris jusqu'en Turquie avec son cousin. Des souvenirs égrenés par d'autres souvenirs, un méta-journal auto bio.
Dans le #2, il fait un flash-forward au milieu de ses souvenirs back... un peu longuet (enfin, cette incursion est bizarre). L'intervention du poète motard est excellente.
Je n'ai jamais compris l’idolâtrie dont il fait l'objet (je trouvais ses bouquins plutôt illisibles), mais cette série est ravissante.
Dupré La Tour : Pucelle #1 (2020 - Dargaud)
Je rattrape la série à rebours (avec tous ces nom en -elle, je ne savais plus où j'en étais). J'aime toujours autant ce qu'elle fait.
Recht et Angotti : La cage aux cons (2020 - Delcourt / Machination)
Je n'avais rien lu de Recht, dont le nom ne m'évoquait que des machins de bastons enflammées épiques. Et puis là non. Un petit huis clos entre un bourge à la cool mais bourge, et un poète des bas-fonds. C'est assez bien écrit, les dialogues ciselés, le twist psychosien laissé ouvert, le tout avec un dessin très simple (très loin des flambantes bastons craintes). Un ptit truc m'a géné quand même du point de vue de la crédibilité (m'enfin, quand il voulait s'échapper, il en aurait eu un milliard de fois l'occasion, quand même).
Maurel : L'arme à gauche (2023 - Glénat)
M'a un peu fait penser à la partie mafieuse bancale de J'ai toujours voulu être un gangster, mais en plus grogneuse. Les deux récits (passé et présent) sont mélangés, mais pour le coup, le bouquin aurait mérité d'être plus épais.
Denis : Luc Leroi #9 (2023 - Futuropolis)
Le retour de Luc Leroi, ça ne se rate jamais. C'est frais, c'est pas aussi génial qu'au début, mais ça se lit vraiment avec plaisir.
Ravard et Rabaté : La loi des probabilités (2023 - Futuropolis)
Suite à l'erreur d'un médecin, croyant sa mort proche, un type part en vacances réaliser un rêve : voir les baleines. Y a un quiproquo, et il rencontre un type collant. Bon. Voila.
C'est un peu court, d'autant que les personnages ne sont pas creusés. Le dessinateur s'est attaché à 3 strips par page, pour tenter de donner du volume au bouquin. Très décevant (parce que j'en attendais beaucoup, d'autant que leur collaboration précédente était excellente et un des bonbons de 2018).
Clafoutis #6 (2023 - La Cerise)
La revue paraissait tous les ans et puis, voilà 10 ans que le #5 est paru. On a attendu sagement la parution de ce numéro. Cette année, les éditions de la Cerise fête leurs 20 années d'existence, et ce cadeau qu'ils nous font est majestueux, mêlant les proches (Demont, Nogier), les auteurs fruités internationaux (Sterte, Trust et Bastian), des classiques (l'habitué Toppi et Toth) et les asiatiques du catalogue (ou à venir). Bon, j’admets, je les ai un peu zappé. Mais graphiquement : tout est très beau. Mon coup de coup va au récit de Sterte, parce que franchement, j'étais pas trop fan de ces albums, et que l'autrice est pas vraiment très drôle... Son histoire est ravissante !
Et y a Manuel Fior aussi ! Et forcément Guillaume Trouillard, mon chouchou.
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