J'ai aimé Lanfeust de Troy à l'époque, pas uniquement parce que ça fourmillait de clins d’œil. J'ai arrêté il y a un moment maintenant... notamment quand j'ai réalisé que le scénariste ne savait pas où il allait, et diluait la sauce sans hesiter.
Sa première série dérivée tourne vite court. Les jeux de mots faciles sont rapidement lourdingues... et étrangement (?) sans aucune empathie pour personne : impossible de s'attacher plus loin. Donc non.
Le dessin de Mourier est quand même extra, mais je préfère largement Les feux d'Askell.
Wary : Saison des roses (2019 - flblb)
Une histoire de foot, d'influence et de pouvoir, d'injustice... Des histoires d'humanité, d'amitié, de confiance, de lutte et d'espoir. Vachement bien malgré une mise en couleur trop flagrante (qui éloigne du dessin).
Rabagliati : Paul #9 (2019 - La pastèque)
J'ai vraiment aimé les 3/4 premiers tomes... et puis je n'ai pas compris l'intérêt de poursuivre à plus soif la bio à ce point détaillée d'un personnage fictif. La différence entre Rabagliati et Rifiorati ?? C'est quoi ce beugue quand Paul dit avoir écrit les Paul ? Je crois que l'auteur est paumé entre biographie imaginaire et autobio.
Et c'est quoi ces pages documentaires sans intérêt sur le dentier, les traits bien droits... les longues séquences inutiles (le piaf immobile)...
Ce n'est plus incarné, ce n'est plus émouvant, ni drôle, ni rien. Paul devient un sale con, un vieux râleur... pas envie de lire ça moi, Paul est déjà au coin de ma rue.
Laval NG et Makyo : Effet miroir (2020 - Delcourt)
Des longueurs insupportables sur une course poursuite et partie de cache cache de nuit (entre un truc lumineux qui fait du bruit et un type, c'est le furtif qui perd !).
L'idée de connexion entre 2 jumeaux séparés à la naissance est très courte pour donner une histoire, mais sa cloture abrupte est sympa (même si soudainement le vengeur pardonne sans raison).
Hanuka et Saviano : Je suis toujours vivant (2022 - Steinkis & Gallimard)
Le récit autobio de Saviano est mis en image par Hanuka qui manie toujours aussi bien les images (les métaphores). C'est un genre de documentaire poignant, essentiel.
Couët : Bathory (2022 - Steinkis)
Le livre est le procès de la comtesse, qu'on trouva trop libérée, et qu'il fut décidé d'effacer. On ne comprend d'abord pas la portée de accusations... Sans doute est-elle coupable devant tant d'évidence et de témoignage... et puis on réalise qu'on s'est fait duper, comme la vérité, par des témoins sous contrainte et des juges au verdict déjà prêt.
C'est un genre de bouquin militant (la cause des Femmes est loin d'être entendue), construit comme un roman, basé sur des faits réels, un vrai document exemplaire.
C'est le 1er bouquin d'Anne-Perrine, et je suis vachement fier d'elle, moi qui la suis depuis qu'elle est toute petite... et on voit pas le temps passer boudiou ! La voila grande à présent.
Panchaud : La couleur des choses (2022 - çà et là)
Ce truc aura le mérite de préciser ce qu'est la BD : pas ça. Le truc est tellement déshumanisé que ça se ressent sur les dialogues automatiques, détachés de tout naturel (le gamin parle comme un livre).
Coté "dessin", on est dans le schéma, sauf pour ce qui est des machines : l'électroménager, le machin réanimateur de l’hôpital, les voitures... tout ça est anormalement détaillé. Le petit plaisir de l'auteur. Ce bouquin est un machin de machines.
Ce machin a eu le fauve d'or, attribué par 7 artistes/people (idée commerciale du festival pour augmenter la portée médiatique du truc) dont 1 seule bédéaste ! Je m'étais d'ailleurs attendu à un palmarès plutôt classique...
Alors oui quand même l'histoire se tient, avec un petit twist un peu téléphoné, mais ok, l'histoire se tient. Mais pas fou-fou non plus.
J'ai assisté à une rencontre avec l'auteur, l'ai entendu plusieurs fois à la radio : rien d'intéressant n'en ressort, à part une certaine stratégie pour obtenir des aides et des bourses pour tenir sur un tel projet de longue haleine !
Le dessin de Mourier est quand même extra, mais je préfère largement Les feux d'Askell.
Wary : Saison des roses (2019 - flblb)
Une histoire de foot, d'influence et de pouvoir, d'injustice... Des histoires d'humanité, d'amitié, de confiance, de lutte et d'espoir. Vachement bien malgré une mise en couleur trop flagrante (qui éloigne du dessin).
Rabagliati : Paul #9 (2019 - La pastèque)
J'ai vraiment aimé les 3/4 premiers tomes... et puis je n'ai pas compris l'intérêt de poursuivre à plus soif la bio à ce point détaillée d'un personnage fictif. La différence entre Rabagliati et Rifiorati ?? C'est quoi ce beugue quand Paul dit avoir écrit les Paul ? Je crois que l'auteur est paumé entre biographie imaginaire et autobio.
Et c'est quoi ces pages documentaires sans intérêt sur le dentier, les traits bien droits... les longues séquences inutiles (le piaf immobile)...
Ce n'est plus incarné, ce n'est plus émouvant, ni drôle, ni rien. Paul devient un sale con, un vieux râleur... pas envie de lire ça moi, Paul est déjà au coin de ma rue.
Laval NG et Makyo : Effet miroir (2020 - Delcourt)
Des longueurs insupportables sur une course poursuite et partie de cache cache de nuit (entre un truc lumineux qui fait du bruit et un type, c'est le furtif qui perd !).
L'idée de connexion entre 2 jumeaux séparés à la naissance est très courte pour donner une histoire, mais sa cloture abrupte est sympa (même si soudainement le vengeur pardonne sans raison).
Hanuka et Saviano : Je suis toujours vivant (2022 - Steinkis & Gallimard)
Le récit autobio de Saviano est mis en image par Hanuka qui manie toujours aussi bien les images (les métaphores). C'est un genre de documentaire poignant, essentiel.
Couët : Bathory (2022 - Steinkis)
Le livre est le procès de la comtesse, qu'on trouva trop libérée, et qu'il fut décidé d'effacer. On ne comprend d'abord pas la portée de accusations... Sans doute est-elle coupable devant tant d'évidence et de témoignage... et puis on réalise qu'on s'est fait duper, comme la vérité, par des témoins sous contrainte et des juges au verdict déjà prêt.
C'est un genre de bouquin militant (la cause des Femmes est loin d'être entendue), construit comme un roman, basé sur des faits réels, un vrai document exemplaire.
C'est le 1er bouquin d'Anne-Perrine, et je suis vachement fier d'elle, moi qui la suis depuis qu'elle est toute petite... et on voit pas le temps passer boudiou ! La voila grande à présent.
Panchaud : La couleur des choses (2022 - çà et là)
Ce truc aura le mérite de préciser ce qu'est la BD : pas ça. Le truc est tellement déshumanisé que ça se ressent sur les dialogues automatiques, détachés de tout naturel (le gamin parle comme un livre).
Coté "dessin", on est dans le schéma, sauf pour ce qui est des machines : l'électroménager, le machin réanimateur de l’hôpital, les voitures... tout ça est anormalement détaillé. Le petit plaisir de l'auteur. Ce bouquin est un machin de machines.
Ce machin a eu le fauve d'or, attribué par 7 artistes/people (idée commerciale du festival pour augmenter la portée médiatique du truc) dont 1 seule bédéaste ! Je m'étais d'ailleurs attendu à un palmarès plutôt classique...
Alors oui quand même l'histoire se tient, avec un petit twist un peu téléphoné, mais ok, l'histoire se tient. Mais pas fou-fou non plus.
J'ai assisté à une rencontre avec l'auteur, l'ai entendu plusieurs fois à la radio : rien d'intéressant n'en ressort, à part une certaine stratégie pour obtenir des aides et des bourses pour tenir sur un tel projet de longue haleine !
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