lundi 14 août 2023

Le dessin mène la danse

Comme chaque année, je prends une petite semaine de vacances parisiennes. Ma seule excursion hors Bordeaux. L'été à Paris, c'est tranquille : y a pas trop de gens dans les transports, dans les musées... La contrepartie c'est que souvent les amis parisiens sont en vacances et les galeries BD fermées.
Là non. Totoche est là et Barbier est ouvert. Et chez Barbier, c'est Prudhomme !


Alors : j'adore Prudhomme. Et je me suis dit en partant que j'achèterai bien une planche. Pas un beau dessin : une planche. Le beau dessin, finalement, j'avais pas trop le choix parce qu'en excluant les Louvre (oui non mais là : beaucoup trop cher) et les sumos (moins de choix, et tout aussi cher),




me restait Ninon... Des couvertures extrêmement belles...
Bon, j'ai hésité un peu... mais je voulais une planche. J'aime la BD, j'aime Prudhomme pour son trait, mais mis en séquence, c'est le cran au dessus. Un récit, quelque chose qui raconte... pas forcément une action, plutôt un sentiment, une intention, une évocation...
Rebetiko, trop cher et surtout, mes préférées : les planches de chaleur, du temps qui passe et des ombres qui glissent étaient absentes.





J'avais flashé sur cette planche :


Une des premières en couleur directe que détestait l'auteur ! Je me le rappelle déballant le retour de planches de l'éditeur, et de vite les cacher pour ne pas me les montrer. Mais finalement, cette mise en couleur, qui a du être gommée et refaite comme les autres à l'ordi, c'est un bout d'histoire de cette histoire. Et puis la 2ème partie de la planche raconte tellement la relation entre cet homme et cette femme, plus qu'un long discours... l'art de la bande dessinée.

Y avait cette autre, avec la magie de l'enfance...


et avec un ptit clin d’œil aussi...


qu'était pas fait pour me déplaire...
avec un croquis en marge...


Faut faire des choix.

Mais surtout, maintenant, faut que je l'affiche.

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