dimanche 28 mai 2023

Lecture #5-2023

Peeters et Ibn Al Rabin : Les miettes (2014 - Atrabile)
réédition d'une rareté édité en 2001, ce livre est un bijou d'écriture, drôle et décalé. Le seul truc qui me manquait dans la biblio de Peeters, et sans doute un de ses meilleurs ouvrages.

Harari : La dernière rose de l'été (2020 - Sarbacane)
Un genre de polar estival, pas ma tasse de thé, mais ça se lit bien.

Dupré La Tour : Pucelle #2 (2021 - Dargaud)
Je me suis mélangé : j'ai attaqué ce tome sans avoir lu le précédent. Avec la gémellité toujours au centre de sa jeune vie, on suit les aventures de Florence et de ses découvertes et tourments adolescents.
J'aurai du lire ce livre plus tôt, genre y a 40 ans.
Drôle et attachant, essentiel surtout.

Thyss, Cadène et Safieddine : A pleines mains (2022 - Dargaud)
Mouais. Un scénario un peu caricatural avec ses gros sabots, un dessin qui a du mal avec les espaces... A mon avis, y avait encore des trucs à bosser.

Luz : Vernon Subutex #2 (2022 - Albin Michel)
Trop de méandres, trop de digressions, de détails... où est le récit ? Le dessin, fouillis en lui-même, est agencé dans une mise en page parfois bordélique. Et les couleurs, on en parle ? Trop fatigant, et pas assez de points d'accroche pour poursuivre la lecture.

Bechdel : Le secret de la force (2022 - Denoël)
Alors, j'ai lu 10 pages sur le sport... puis j'ai feuilleté et compris qu'il ne s'agissait que de cette activité que j'ai en horreur, oui : avec son vocabulaire, ses lieux, son ultra-matos, et donc voilà, je n'ai lu que 10 pages (raté le test de gainage de Bechdel).


Grouazel et Locard : Révolution #2 (2023 - Actes sud-L'an 2)
C'est un énorme pavé, oui. Comme le #1, et comme le seront les 2 prochains à venir. En plus, pour profiter des images, j'aurais préféré 3 strips par page plutôt que 4... mais de 300, on serait passé à 400 pages, forcément. Oui mais on aurait mieux profité des dessins !
Et c'est un vrai plaisir de lecture, au travers quelques personnages qui se promènent au cœur de la révolution. Travailleuses, enfants perdus, noblion en déserrance, horrible manipulateur et fomenteur... Tous nous font vivre leur révolution, et les détours à l'assemblée, ou la lecture des journaux nous raccrochent à nos souvenirs d'école. Mais surtout, pour admettre qu'on ne savait rien de cette Révolution.

Blancou : Deviens quelqu'un (2023 - Sarbacane)
Je me suis un peu perdu dans les différents récits (j'aurais du tout lire d'une traite). Le graphisme est plutôt chouette, la réunion finale des récits un peu aussi.

Panaccione : La petite lumière (2023 - Delcourt /Mirages)
On devine rapidement que la mort va être le centre du récit, que les aliens ou les étoiles en sont des manifestations. Alors la rencontre avec le gamin ne laisse aucun doute.
Mais c'est bien raconté, l'auteur en fait souvent beaucoup avec les expressions et les attitudes, mais c'est quand même souvent assez juste.

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