M'avait échappé çui là... J'ai mis du temps à m'y mettre en plus. Le narrateur (l'auteur ?) évoque longtemps et vaguement ses prises de drogues... ça tourne en rond : c'est long et pénible. Son récit sombre tortueux est perturbé par un récit de pirate en couleur, très beau... et la fin du livre, quand le narrateur s'est débarrassé de son adolescence, brièvement très émouvante aussi.
Avril et Simon : Confidences à Allah (2015 - Futuropolis)
La couleur rend le dessin peu lisible, et le manque d'encrage le tout un peu faible. Et le récit : où veulent-ils en venir ? Mouais. Fatigué de cette boucle dont l'héroïne ne sort pas... j'ai feuilleté le dernier tiers...
Berthet et Raule : L'art de mourir (2018 - Dargaud)
C'est toujours beau du Berthet... Et bon, le polar, pour une fois, j'ai plutôt accroché. Mais comme tout polar, ça va pas très très loin au final. Ça passe le temps.
Gaignard et Starsky : Chevrotine (2023 - Fluide)
C'est une des surprises du mois : assez beau, des petites histoires un peu rigolotes, un tout bien ficelé (me suis fait un nœud avec ce retour temporel). La galerie de personnages est très chouette et les dialogues sont super justes. Alors oui : extra !
Cremers : Vague de froid (2023 - Le Lombard)
On suit 2 frères dans un genre de voyage au pays des vikings... ils sont là pour des raisons très différentes, on l'apprend par petites touches. Le duo n'est pas très bavard, ils essayent de se parler malgré des poids du passé qui se sont accrochés aux pieds de l'ainé, en quête des dieux du coin, Odin et cie. Il voit des signes de leur présence, mais ça n'a plus trop de lien avec la guérison de ses plaies... manque ce lien pour que ce bouquin soit très extra. Le dessin est épatant.
Et pour un 1er bouquin, on espère qu'il y en aura d'autres.
Gerin et Pigé : Speedball (2023 - Sarbacane)
Aux couleurs très 70's, les bouquin perd ses couleurs quand arrive l'horreur. Le diable est de la partie, et le pauvre diable de baiseballeur est entrainé dans une série de meurtres qu'il a accepté de commettre, mais qu'il tente en vain d'empêcher. Les dialogues sont chouettes, les personnages attachant, les rebondissement tiennent en haleine... la toute fin est un peu décevante.
Mais pour un premier bouquin, c'est top (chez Sarbacane, c'est très souvent top).
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